Event crossforum - Acte 1 LCN - Lauren & Lucian
Les Delahaye
Le sommet de la chaîne alimentaire
Les Delahaye
Métier : Fondateurs et PDG
Naissance : 16/08/1962
Second avatar :
Naissance : 16/08/1962
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# par Les Delahaye Jeu 26 Mai 2022, 18:10
LCN - Lauren & Lucian
Smooth Jazz
L’Omniscient aime à vous observer.
Tout chaotiques et passionnés, vous êtes tout les deux simplement charmants de futilité.
Face à face, comme les comédiens d’une farce grinçante, ça se trompe de prénom, s’engueule, tombe (en pâmoison?) dans les bras l’un de l’autre.
Il y a de l’animation, il n’y a pas à dire et cela plaît à Celui qui entortille entre eux vies et destins, fait tomber le couperet sombre de l’inconscience sur vos esprits et décide d’un lieu bien particulier pour vous quand vous traversez ensemble le rideau.
Ensemble quand vous vous réveillez de ce black-out d’un instant, toujours dans la même position, l’un, un bras autour du cou de l’autre, l’autre enlaçant le torse du premier, intimes dans ce lit aux draps de satin défaits, dans cette chambre “privée” .
Très privée même à en juger par de multiples indices comme ces nombreuses bougies à la lumière tamisée, cet air de smooth jazz en fond sonore qui s’échappe d’un vieux gramophone allumé, la présence de deux coupes et d’une bouteille de champagne dans son seau de glaçons sur une commode sombre ou encore la fragrance lourde de parfum -le sien-
Très privée également par la présence de ses lourdes tentures de velours cramoisies tombant en cascade tout autour de la pièce, par le tableau qui vous fait face, représentant un couple dans une chambre qui semble être une mise en abîme de la vôtre .
“Le verrou”.
C’est le nom de votre chambre. De l'œuvre aussi.
Peut-être connaissez vous la première si vous avez l’habitude de côtoyer les pièces les plus intimes du Chat Noir.
Peut-être connaissez vous la seconde si vous aimez le Louvre, les scènes galantes, l’art rococo ou libertin.
“Le verrou”.
Peut-être bien, que, comme dans le tableau, y êtes vous enfermés jusqu'à votre conclusion ?
A vous de jouer
• Vous avez pleinement retrouvé vos esprits et vos capacités physiques et avez conscience de l’étrangeté de la situation (changement de décors, disparition de vos camarades…) .
• Le parfum dans la pièce est celui de Lucian Hillaire - LCN - . Celui-ci peut-être différent que celui que porte Lucian actuellement . Dans tous les cas, cela, vous rappelle au moins une madeleine de Proust.
• Si vous fouillez un tout petit peu, à côté du gramophone, il y a quelques vinyles dans leurs pochettes. Parmi eux, le single de Lauren .
• Voici le Verrou . Le tableau est une reproduction à taille réelle (73,5 × 93,5) :) . Il est fixé à hauteur d’yeux . En regardant mieux, vous pouvez voir qu’il est fixé sur ce qui semble être une porte sans poignée ni serrure mais avec… Un verrou coulissant . Il suffit d’appuyer contre la porte pour entrer dans une salle de bain luxueuse avec grande baignoire remplie d’eau chaude… et de pétales de rose…
Il n’y a par contre pas de porte de sortie…
Il va falloir se poser, discuter et se rappeler… Il n’y a pas le choix…
N’hésitez pas à prendre le nombre de réponses qu’il vous faudra pour venir à cela naturellement, j’interviendrais de nouveau après pour vous orienter un peu <3
Bon jeu!
Lucian Hill
Invité
Lucian Hill
# par Lucian Hill Mer 22 Juin 2022, 23:14
Univers de base: Via Fabularis
Age : Environ 2 000 ans
Nationalité : Française
Travail : Patron véreux du Label "Noir"
Particularité(s) : Le Diable en personne, et les pouvoirs qui vont avec
Avatar : Balord - Demon Slayer
Caractère :
▬ Tyrannique ▬ Amoral ▬ Triste ▬ Protecteur
Autre : C'est un bâtard.
Un souffle paresseux échappa à Lucian, une sensation familière brossant l'intérieure de sa cuisse. Il tourna la tête sur le coté dans un bruissement d'oreiller et de cheveux, un sourire sur les lèvres et un bras tendu vers Jean dans une roulade maladroite vers l'autre Mythe. Sa respiration s'approfondit au rythme de la main remontant de sa cuisse à son entre-jambe et Lucian appuya sa pommette contre l'épaule de Jean, un petit « humhum » d’encouragement traversant son sourire. Le bras qu'il avait jeté autour de Jean tira l'homme contre lui pour qu'il expire contre son cou, ses lèvres touchant hasardeusement sa peau avec un début de gémissement.
« Doucement, doucement... »
Murmura-t-il, ses sourcils froncées sous la pression qui ne diminuait pas, jusqu'à devenir douloureuse. Sa main partie du dos de Jean pour venir chasser celle sur son entre-jambe pendant qu'il ouvrait les yeux sur une tignasse rousse.
« Oh putain. »
Le Mythe se redressa sur un bras, regardant l'homme à côté de lui. Le gars du nouvel an.
« Oh merde. »
Il se leva d'un coup, d’abord debout sur le lit avant de sauter à terre, emmenant la couverture avec lui au sol. Son regard fit le tour de la pièce : juste du tissue sur le lit, autour du lit, au-dessus du lit, sur les murs, pas une porte ou une fenêtre à l'horizon, juste un tableau qu'il ne s'attarda pas à reconnaître, s'approchant immédiatement pour y chercher un mécanisme. Il le fit coulisser sur le côté avec un claquement et regardant la pièce derrière avec des yeux écarquillés. Une salle de bain. Pas une sortie. Pas de porte ou de fenêtre non plus.
« C'est quoi cette merde... »
Chuchota-t-il en se retournant, la colère le frappant en apercevant le roux encore groggy sur le lit. Il ne lui manquait aucun souvenir. Mais ils arrivaient trop brusquement pour qu'il puisse les analyser à travers la panique et l'émotion dominante à l'encontre de l'inconnu était la colère pour l'instant.
« Debout... DEBOUT ! »
Finit par hurler le Mythe en faisant le tour de la pièce, cherchant entre les rideaux une porte ou un couloir avec des mains affolées et des cheveux emmêlés.
« On est où ? C'est quoi ce bordel, c'est quoi cet endroit ?! »
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