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Le Chat Noir
Paris, 2023.
Il y a 142 ans, ouvrait le célèbre cabaret Le Chat Noir.
Incarnant la Bohème, l’établissement présentait des artistes et poètes célèbres comme miséreux·euses, dans l’insouciance d’une ambiance légère et feutrée. Après la mort de son fondateur, le lieu est racheté et sombre dans l’oubli. Plus d’un siècle plus tard, un couple richissime décide de recréer le Chat Noir, fidèle à l’atmosphère de son passé mais pensé pour les artistes et les client·e·s du XXIème siècle.En savoir +
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4 participants
Le Diable était un Ange au Commencement [Corin M. Magdalena]
Corin M. Magdalena
https://le-chat-noir.forumactif.com/t1008-le-diable-etait-un-ange-au-commencement-corin-m-magdalenahttps://le-chat-noir.forumactif.com/t1011-mes-sangehttps://https:/le-chat-noir.forumactif.com/t1016-chantalle
Corin M. Magdalena
Corin M. Magdalena
Métier : Drag Queen - Performer Burlesque
Second avatar : Le Diable était un Ange au Commencement [Corin M. Magdalena] Oa38
# par Corin M. Magdalena Sam 05 Mar 2022, 19:56
Corin M. Magdalena
Corin Mary Magdalena
━ La Troupe
Autre(s) prénom(s) : Mary. Utilise Chantalle en nom de scène.
Surnom(s) : Le Diable, Succube, et d’autres noms d’oiseau.
Âge : 28 ans, prétend en avoir 24.
Sexe/genre : Chaotic non-binary (genderfluid). Ne lui demandez pas ses pronoms, cela lui fait rouler des yeux. Laisse les gens volontairement dans le flou, et s’adapte. Se résume ainsi : parfois un homme, parfois une femme, le reste du temps : ivre.
Nationalité : Irlandaise
Métier/occupation : Drag-Queen, performer burlesque, TDS, dominatrix BDSM. Bref. Finir à poil devant les autres, c’est son corps de métier. Chante aussi lors de ses numéros.
Résidence : Un appartement minuscule sous les toîts de Paris dans le 17e. Histoire de se vanter qu’iel habite DANS Paris.
Orientation : Les hommes ne sont agréables que lorsqu'ils sont tenus en laisse. Quant aux femmes, affection de leurs formes et de leurs cœurs exprimés dans une sororité tendre, parfois sauvage. (Pansexuel et aromantique)
Provenance avatar illustré : Julian Devorak (The Arcana) - des OC de Demians.
Avatar réel : (si besoin)

Ⓒ Crédit avatar : Antagoniste

Forte présence sur les RS, comme Instagram et Tik Tok // Possède un Only-Fan // TDS et dominatrix BDSM en-dehors du cabaret  // Parle l'anglais, le gaëllique irlandais et a notion d'allemand. Pour le français, iel l'apprend en regardant les Reines du Shopping // Le comprend bien, surtout. Et s'iel n'est pas d'humeur à vous répondre, iel fera comme s'iel ne le parlait pas // Ses pronoms sont fluides // Mais laisse les autres lea genrer // Roule des yeux quand les gens le lui demandent en premier - s'agace que son apparence androgyne sous-entend qu'iel est forcément sur le spectre non-binaire // D'avantage d'appuyer le cliché // Par contre, être genrée au féminin lui fait facilement plaisir // Parfois non. // Misandre. // Drama queen et sassy bitch // Une fois sur deux, les enfants en ont peur // Une fois sur deux, les enfants l'adorent // Insuportable : tout lui va. Même dans un sac poubelle, iel aurait de l’allure // Vision des autres désinhibés de par son travail // A déjà été en trouple. Avec deux grands-mères de 65 et 70 ans // Les fétichistes ? Iel fait avec. Quoiqu'iel se retient de lever les yeux quand ils la qualifient de « Muse d'un autre temps, sorte d'Aphrodite coincée dans un corps d'Apollon » // Transformiste // Perturbe les employés et les clients réguliers en changeant constamment d'attitudes // Sa voix est comme le reste de son corps : un outil. Tantôt aiguë, tantôt rauque, souvent suave et doté d'un accent irlandais prononcé. Parfois l’utilise pour agacer les autres // S’est mis du Pole Dance // 2m10 sur sa paire de Louboutins. Prétend pouvoir les porter douze heures de suite. Mais ce qu'iel ne dit pas, c'est que la première fois, iel en a pleuré de douleur au bout d'une heure // Vers 21 ans, iel a quitté Dublin pour Paris // Six mois après, iel partait pour la Belgique // Déteste les Rita Mitsouko // Change de personnalité selon les gens // Trans' Right are Humans Right // Insultez Mary, et vous vous retrouverez dans son lit  // C'est  la tentation, succube du feu. Une Éve corrompue // Une mésange dont on a arraché les ailes, et qui a muté en charognard. // Parce que Mary, c'est l'Enfer qui se reflète dans ses iris de glace. C'est l'épouse du Diable qui convoite sa place. // Une résilience qui lui coupe toute forme de compassion. // En train de vous faire du rentre-dedans, comme un boomer pendant que vous lisez ces  anecdotes trop longues et nombreuses. //  Oh d’ailleurs, son vrai prénom est  Terrence. S’iel l’a changé, ce n’est pas parce que c’était un deadname.

Description physique




Fasciner autrui, c'est une malédiction.
Parce que personne ne l'aime pour de vrai,
Juste bon à déclencher toutes les passions.
De par sa chevelure de flammes, à jamais
Iel ne connaîtra la paix.


Corin Mary Magdalena.


Considéré non pas comme un être humain, mais comme une créature : muse de feu, sorte de Lilith gigantesque. Succube en paillette et en Louboutin. Ses boucles d'un roux flamboyant, c'est un avertissement ; à trop s'approcher du feu, l'on se brûle et il finit par nous consumer. Difficile de décrire quelle impression Mary laisse dans les gens. Un rêve éthéré, que l'on fait éveillé et qu'on regrette d'avoir goûté. Visage fin, mâchoire dessinée dans le marbre. Nez long : signe d'une arrogance à peine masquée.


Corin, c'est l'ange qui cache le Diable.
La mésange qui s'est transformée,
Et si elle peut se montrer affable,
C'est pour mieux vous poignarder.


C'est la tentation d'une nuit. Une promesse volatile et insaisissable. S'iel ne se trouve pas beau, avec cette taille trop grande et qui prend trop de place, force est de constater qu'iel a du charme. On repère Mary de loin. Un corps aussi haut qu'il est beau. Des jambes immenses et fines comme des baguettes. Un cercueil qu'on force encore à l'ouverture. Sylphide calcinée.



Une enveloppe grotesque.



Des os que l'on voit rouler sous la peau. Une maigreur qu'il appelle « garder la ligne », des côtes sur lesquelles on pourrait jouer du xylophone. Une peau aussi blanche que de la craie. Des taches de rousseur éparpillées sur un visage angélique, et qui lui donnent un air plus jeune. Des lèvres minces, rougies par des dents que le tabac a jaunies. Monstre d'apparat et d'apparence.


Lea jouvenceaurelle, qu'iel est belle,
Insupportable et pourtant si cruel·le,
Maître·sse des illusions, et le coeur,
Si plein d'allégresse, et de rancœur.


Corin, c'est une hallucination. Une tromperie. Une fourberie du cerveau. Des yeux qui ont perdu leur pureté d'enfant, deux pupilles de poupée délavées qui se surprennent parfois à rêver d'ailleurs. Du temps où iel avait un foyer où iel se sentait en sécurité. Des iris semblables au ciel d'été le plus beau, et le plus pur d'où s'accrochent des cils aussi roux que le reste.

Les taches de rousseur sur ses pommettes hautes, dans le cou. Des constellations brisées, qu'iel ne laisse plus se dessiner dans son dos. Une colonne vertébrale visible et délicate ; à sa droite, trois grains de beauté qui s'alignent comme des planètes.

Sur la poitrine, au téton gauche, un piercing. S'il ne laisse plus personne embrasser ses grains de beauté ou ses taches de rousseur, elle laisse les mains traîner-là. Inspecter. Remarquer que cela ressemble fort à une alliance. Un autre au nombril, en or pour aller avec le premier. Et sur la cuisse de gauche, un serpent noir incrusté sur son épiderme. Enroulé sur lui-même, la tête vers le bas. Mais là. Si des doigts curieux s'en approchent, c'est Corin qui mord.


Parce que vous voyez, Mary a eu de nombreux noms.
Souvent peu flatteurs, mais qu'iel porte comme un titre.
C'est le Diable qui d'un regard fera de vous sa possession,
Fera de vos corps non pas un autel, mais un pupitre
(Pour y écrire des lettres, sorte de Valmont et de Cécile)
(A se languir d'amour passé, laissé ailleurs pour ne plus être blessé)




Mary, Corin, Chantalle ou Terrence, qu'importe le nom qu'iel se donne,




C'est le chaos en talons hauts.
Tantôt, peut se faire succube, tantôt devient une nonne.
Donne son corps en aumône,
Mais jamais son cœur.
Et d'un battement cils,


le chaos change, se transforme — robe ou pantalons, rangers ou Louboutins —, porte en son sein mille masques.

Et tout cela dans un seul but :


Convenir au rêve que vous avez fait durant vos nuits humides.
A vous languir de ses soupirs et de ses caresses.
D'elle, de lui - ah. Mary, c'est un mystère.

Et vaut mieux pour vous ne jamais le résoudre.


 _ _ _

1m91 pour 68 kg // 2m10 en talons // Roux avec des boucles digne d'une princesse // Très mince // Trop mince // un piercing au téton gauche et un autre au nombril // tatouage d'un serpent sur l'intérieur de la cuisse gauche // Trois grains de beauté alignés sur le côté droit de sa colonne vertébrale // Pomme d'Adam marquée // Change de look comme de vie // Drag Queen Burlesque // Des jambes interminables et des pieds fins (taille 44) // Semble tout droit sortir des années 50 ou des années 90 // Sa voix peut changer plusieurs fois au cours d'une conversation // Pour son plus grand malheur, quand iel a de la barbe, elle n'est pas rousse, mais brune.



Caractère du personnage




Pour comprendre Corin, il faut rencontrer Chantalle.
Nom de scène aux sonorités d'un autre temps,
Chantalle, ce n'est pas une parodie, c'est une femme fatale.
Avec sa rousseur et ses joues poudrées, ses airs innocents.
Un fantasme savamment calculé créé de toute pièce. Un trompe-l'œil.


Une poupée grandeur nature, que l'on vendait autrefois à Noël. Une vitrine qui cache une arrière-boutique remplie de secrets et de cadavres dans le placard. Un rêve. Une tentation d'une nuit - ah et jamais pour toute une vie. Chantalle, c'est la volonté de paraître plus femme encore que Maryline Monroe. C'est Jessica Rabbit sans les formes ; je ne suis pas mauvaise, je suis simplement dessinée comme ça.


Ses mains minces aux longs doigts ont la vulnérabilité d'un oiseau.
Une mésange à la voix claire, dont on a arraché les ailes et les griffes,
Mais vous savez, si les plumes ne reviendront jamais, ces sots,
Ils ont oublié que les griffes repoussaient et que Mary avait des crocs.
Ah. C'est qu'ils ont le mal en leur sein, malgré leurs habits de pontifes.


Pour comprendre Chantalle, il faut connaître Corin. Un cynisme à toute épreuve, un égocentrisme travaillé. Il est capable du meilleur comme du pire, et souvent les deux à la fois. D'une personnalité changeante, mouvant selon la façon dont iel s'habille. Apparaître d'une arrogance agaçante, et d'une vulnérabilité touchante. Du petit con à la jeune femme fragile. Les humeurs de Corin ne sont jamais les mêmes. Difficile de savoir sur quel pied danser avec lui, qu'importe : c'est elle qui mènera la danse. Des exubérances, une originalité épuisante. Le chaos en talons hauts fait des autres sa scène, éprouve leurs cœurs. Mais le sien. Ah ! Forteresse imprenable.


Mary ne fait plus confiance aux autres. Plus particulièrement aux hommes. Constamment, iel est en hypervigilance ; ne dort jamais avec ses aventures pour ne pas risquer qu'iels s'attachent.


Mais les hommes. Ah.


Voyez vous, pour lui, le monde se divise en deux catégories :
Celleux qui veulent lea posséder, lea mettre en cage,
Et celleux qui à ses côtés, se feront sages.


Quelques indépendants, parfois, qui se fichent d'elle (et celleux-là, comme ils sont précieux, lui font espérer des amitiés sincères, mais Mary trop de fois blessée ne sait plus véritablement se donner)    
       
   
Les seconds aiment la domination, et cherchent en Mary un chasseur.
Les premiers veulent prendre le dessus sur lui, et cherchent en Mary une proie.


Et c'est le monde contre Mary.


Toujours à se défendre, toujours à se demander si en face, c'est un potentiel agresseur.
Ne se laisse jamais toucher ou approcher de trop près, fait de ses besoins des caprices de roi.


Humeur variable. Il fait soleil et d'un coup, pouf ! Voici l'orage et le tonnerre qui explosent dans ses pupilles de poupée (brisée). Dissimule ses craintes dans des attitudes dramatiques. Vous ne saurez jamais le fond de sa pensée, car la vérité est si bien cachée que l'on ne connaît jamais vraiment Corin.



Mais c'est une survivante.

(Plus tellement vivante.)


Un cri bruyant, permanent. Une personnalité haute en couleur qui vous poussera dans les vices. Mépris des normes. Amour des femmes. Les hommes ne sont bons qu'à s’agenouiller face à elle. Pourtant, c'est vers eux qu'elle revient toujours. Les femmes, elle ne veut pas tellement les abîmer dans ses exigences. Les hommes, c'est de leur naïveté dont elle profite. Leur fait miroiter un corps soumis aux caresses pour finalement les mettre en laisse. Aime se faire entretenir, et prétend qu'on peut l'acheter avec des cadeaux. Autrefois, elle rêvait de porter du Chanel. Et désormais : voilà que les fringues s'agglutinent dans ses armoires, comme le maquillage dans ses tiroirs. Pourtant, s'ils prenaient feu, ce n'est pas eux qu'il irait sauver. Elle se jetterait sur deux cadeaux, bien précieux. Sa paire de Louboutin, offerte par sa vraie famille, et un pull d'un rouge brun d'une banalité affligeante. Qu'elle serre parfois dans ses bras minces.



Se rappelle.
Que son coeur, elle a préféré laisser en Amérique.


Un spectacle permanent, cachant la vulnérabilité. Une vierge dans une armure cabossée, abîmée. Mais épée et bouclier, jamais abaissés. La succube a peur de vieillir. La succube est d'une intelligence peu banale. Mais chez Corin, il n'y a rien de banal.


C'est une anomalie. Une tache de sang sur la robe d'une mariée.
Du Whiskey et du cannabis pour s'oublier,
Corin, il boit et fume pour baiser.
Et quand le chaos, il semble s'être calmé,
C'est que rien de bon ne va arriver.
Souvent, c'est elle qui s'oublie un peu en lui,
De ce corps grotesque, à souffrir de sa dysphorie.
Sans jamais rien dire, ces moments d'accalmie,
Ce sont des épreuves pour la foi,
À espérer ne jamais exister, à espérer d'être aimé,




Vous pouvez le détester, tant que vous le regardez.



Parce que ce rêve, c'est une jolie peinture dorée.
Et si de trop près, vous vous en approchez,
Vous verrez alors combien elle s'est écaillée,
Les moisissures péniblement cachées.
Et malgré toute sa beauté, malgré toutes les promesses de caresses,
Il le sait très bien qu'au fond, il n'est rien d'autre qu'un monstre.
Il a bien conscience qu'il est une fraude, une ode à l'ivresse,




Et que bientôt, le temps va le rattraper, mais depuis longtemps,
Il la ressent, cette crevure dans sa simple existence.
Elle est dans sa nuque à murmurer constamment :






Tu pourris de l'intérieur, Terrence.






_ _ _

Voit son corps comme un outil // mais le sexe ne lui procure plus de plaisir depuis bien longtemps // Joue avec l'esprit des autres // Calamité humaie // Chaotique // Humeurs changeantes // Émotions intenses // Mais ment très bien // Doué·e d'une empathie singulière : ce n'est pas parce qu'iel comprend les autres qu'iel en fera bon usage // Manipulateurice et fourbe // Pourtant, doué·e d'une grande sororité // Traitez bien Corin et iel vous le rendra. Traitez Corin en Mal, et iel se vengera // Les insultes transphobes ou homophobes ne lea touchent plus depuis longtemps // Des PTSDs qui se traduisent dans son hypervigilance // Pourtant, ne sursaute jamais quand iel perçoit un bruit trop fort // Iel tournera simplement la tête en sa direction // Semble superficiel et égocentrique // Pourtant, les gens se confient // Mais n'entendent pas forcément ce qu'iels attendent // "Il t'a trompé avec sa secrétaire ? Couche avec elle" // Whiskey Mum et Drag Mother // Adopte tous les bébés queers qu'iel croise // Ne pleure jamais // Son expression de genre est volatile  // Une assurance frivole // Drague comme iel respire et les râteaux ne lui font pas peur (mais peuvent lea blesser s'iel fait de la dysphorie) // Maniaque du contrôle malgré son chaos // Le meilleur conseil qu'iel peut donner c'est de ne pas tomber amoureux·se d'ellui. // Quand on l'accuse de tous les maux, ne répond que d’un haussement d’épaules // Habitude de passer pour lea méchant·e // Belle-de-Nuit qui s'envole une fois le travail terminé // La fidélité ? Ah oui. Vous parlez de ses fidèles ? // Sensuel·le // Va aux Alcooliques Anonymes, mais n'en parle pas. // En vérité, Mary ne parle jamais de ce qui lea concerne vraiment.


Personne genderfluid / 1m91 d'arrogance, chevelure rousse et bouclée  / Se nourrit principalement de Whiskey / Drag Queen, chanteureuse, danseuseureuse, forte activité sur son Only-Fan / Sur Tik Tok s'amuse à faire des transitions entre ses différents looks / Sur Instagram, contenu sensuel / Dominatrix BDSM en-dehors de ses activités du cabaret / Joue pour Madame Arthur en plus du Chat Noir. / Vous draguera au moins une fois.

Histoire du personnage



TW : Homophobie, transphobie, agression sexuelle, slut-shaming, putophopbie, alcoolisme.
Pour l'ambiance : click



« Et vous, Corin, c'est ça ? Comment vous vous sentez ? »

La figure pâle et longiligne, avachie avec une nonchalance savamment calculée haussa les épaules. Un bras derrière le dossier de la chaise, la jambe croisée en carré, il étudia les visages tournés vers lui. Il était usé de leurs regards, presque compatissants ; il savait. Un si jeune homme avec eux, c'était triste.

« Je dirais que ça va, sobre depuis deux semaines. »

Répondit-il avec son accent irlandais. Il avait choisi les mots avec soin ; un peu d'hésitation pour faire le point, un demi-sourire perché au bout de ses lèvres carmines.

Corin ne parlait jamais réellement de lui. Il ne restait qu'en surface, envoyait des regards désolés aux personnes qui avaient besoin qu'il le soit. Retenir des soupirs quand on le mégenrait. Pour les Alcooliques anonymes, iel était « il » ; malaise constant qu'iel s'efforçait d'endurer en espérant qu'un jour, cela irait mieux. Pourtant, (i)el le savait : rien ne pourrait être bâti si la vérité ne venait pas de sa bouche.
Iel ne restait jamais longtemps après ses réunions. Le travail, c'était une façon de se soigner. Intermittent du spectacle, jamais plus de précisions, ajoutée à des extras définis ainsi : aide sociale. Comme toujours avec Corin, la vérité était déguisée par des pirouettes drolatiques, ou son français un peu tordu traduisait son cynisme. La barrière de la langue, c'était une bonne arme.



« I was drinking champagne with Jerry Springer
I was young and dressed up to the nines
»



Mais i(e)l était toujours jeune. D'une arrogance juvénile, d'une beauté de Diable roux à faire tourner les têtes. Si Corin décidait d'être vu, on le(a) voyait. S'i(e)l décidait d'être oublié, alors ce n'était qu'une présence fantomatique laissée dans l'atmosphère. Pour la scène, c'était son âme qu'i(e)l offrait. Le regard des autres était un culte, l'attention son Dieu. Et le miroir lui renvoyait, pourtant, toute la monstruosité qu'i(e)l s'épuisait à cacher aux autres.

« Tu t'es vraiment tapé trois personnes dans la même soirée ? Balança l'un des musiciens qui l'accompagnaient. »

Corin gloussa, et il avala une gorgée de Whisky. Ah. Il lui fallait bien ça pour se remettre de ses rendez-vous avec la plèbe. Les entendre se plaindre, bah. Sa patience avait des limites. Et dans les loges, c'était un peu de Terrence qui s'exprimait en Corin. Changement d'identité depuis son retour aux États-Unis.

« Ouais, j'avais le temps, répliqua la succube rousse en se maquillant. Sinon, ça aurait été les trois à la fois.
— T'es vraiment une Marie-couche-toi-là. »

Le rire sonna comme un carillon. Corin se concentrait à maquiller les bleus sur son torse, une rencontre nocturne un peu trop violente. I(e)l attrapa sa cigarette dans le cendrier, et expira sa fumée par le nez.

« C'est même dans mon nom, susurra-t-i(e)l de sa voix feutrée. Tu sais, à Dublin, il y a que ma famille avec qui je n'ai pas couché. Quoique...
— C'est quoi cette hésitation ? Balança son musicien avec un rire un peu écoeuré.
Oh. Mon cousin. Il était mignon. »

Le musicien le fixa, consterné, et Corin s'en retourna au maquillage. Son cousin avait 18 ans, Terrence 13. Un aveu que l'autre ne put entendre, déguisé dans ses frasques et son cynisme.


(Première agression sexuelle.)

Corin se leva, et termina d'une traite son verre de Whiskey.
Des années à se rendre compte qu'i(e)l n'avait jamais consenti. Comment aurait-il pu ? Le sexe pour et avec l'amour, Corin n'y croyait plus.




« I looked on adoring the west end walls of mirrors at my face
At my fondest designs
»



Un regard sur le miroir, quand i(e)l eu terminé de se parer de sa tenue de scène. Instant de flottement, où Corin était seule avec lui-même. A se souvenir de la première fois qu'i(e)l s'était retrouvée à cette place. Oh. Non pas dans ce cabaret, mais à The George. Sa Drag Mother, Fredda, qui passe les mains dans les boucles de flammes. Et les autres, près de l'adolescent, à faire pleuvoir des compliments et à le serrer dans leurs bras. Quand les larmes apparaissent au bout de ses cils incroyablement longs et clairs.

C'était la première fois. Et c'était aussi la seule fois où Terrence avait pleuré de sa vie.

Sa Drag Mother, Fredda, femme transgenre aux cheveux de jais. Capable de le(a) comprendre d'un regard. Elle écoutait les murmures dans ses silences. Sans elle, Corin aurait continué à faire le tour des boîtes gays, monnayer sa bouche pour bouffer. Survivre aux froids, et aux mains baladeuses. Elle savait la vérité. Les autres, jamais. Corin prétendait qu'i(e)l s'était enfui de l'école de médecine à Dublin, enfant de parents bourgeois. Mensonge rafistolé dans tous les sens, aux grès de ses aventures, adaptés selon les gens qu'(i)el rencontrait.





« And though my dears, it was five pounds of glass, don't you know
As the wise might suspect, as I stood laughing with the director
»




En vérité : père travaillant en usine, mère qui passait le balais. Un frère aîné qui avait passé son adolescence à le traiter de « tapette », un petit frère qui parlait tout le temps de Pokemon. Enfance parasitaire. Il s'était enfui quand son père l'avait menacé avec une carabine. Il se souvient encore ; l'aîné, toujours si fier, en train de trembler comme une feuille alors que leur géniteur tapait leur mère. Sans Terrence, elle aurait perdu le quatrième gamin.


T'es le taré de la famille.
La pédale qui fait honte.


Sans son amie pour l'outer, sa pansexualité serait restée secrète. Mais non. Cette conne avait eu besoin de l'afficher sur les réseaux sociaux, quand toustes les deux étaient allées à la Pride. Heureuse que tu t'assumes enfin. Et la photo d’elleux.



« There was only one way this could go »



Retour au présent, où le rêve doit continuer le spectacle. La nonchalance de Corin s'exprime tout en nuance. Ce soir, c'est Chantalle qui prend sa place — son nom de scène. Chantalle, c'est le fantasme inavoué des hommes. Le désir secret des femmes. Tant de monde veut la posséder, ignorant alors que c'est elle qui joue avec eux. Chevelure de feu, silhouette gigantesque allongée plus encore sur une paire de Louboutins. Fredda les lui avait offert pour sa majorité, elles étaient faites sur mesure.




«  There's blood on my boots, blood on my boots, blood on my boots
There's blood on my boots, blood on my boots, blood on my boots
»



Les jambes, interminables, baguettes immaculées que l'on aperçoit sous les reliefs d'un rouge qui se marie avec son roux. Elle est là, Chantalle, donne son corps à la scène alors que les talons claquent sur le plancher. Et qu'elle s'abreuve de tous les regards qu'on jette sous ses pieds. Le jupon de la robe voltige en même temps que ses mouvements. Et les mains sur les hanches, elle se rappelle.



Le corps de ce type sur lui, dans cette usine désinfectée.
La morsure de l'hiver sur ses joues, et son esprit aviné,
La bouteille de Whisky qui n'est pas loin,
Sensation de sortir hors de son corps, et ce chien,
Qui ose ouvrir sa gueule, et dans le lointain,
Marcia Baila qui danse, arrive par une vieille radio à Dublin.


Le public est sous le charme. Et Chantalle, elle parade de son charme fatal. Souvent, les pensées tourbillonnent, et le Whiskey réchauffe ses mœurs. Les français se moquent de ce nom qu'elle s'approprie, sans savoir qu'enfant, elle rêvait de Paris.




« So I'm home to my roots
There's blood on my boots
Oh, I'm home to my roots
There's blood on my boots
»



Mais son seul vrai foyer, elle l'avait quitté. Tombée sous le charme d'un français, un voyageur qui l'avait emmené loin des siens. Quand elle observe les faces tournées vers elle, Chantalle en voit le vestige de cet amour abusif. Mais partir pour lui, voilà le prétexte qui était parfait pour s'enfuir. Et souvent, alors qu'elle se tourne, elle sent le regret de toute une vie mordre dans sa poitrine.




« I took a rickshaw right after the opera
And I felt like the queen of the world
The rickshaw driver was twenty and Italian
And I gave him my plus one
And he went home for his beautiful girl
»



Et ses doigts qui tirent sur la fermeture éclair, ouverture sur un dos délicat. De loin, on peine à percevoir les trois grains de beauté situés le long de sa colonne vertébrale. Un dessin d'entrelacs, une taille aussi fine que le reste. Corps monstrueux habillé d'une superbe arrogance. Le tissu glisse, s'échoue à ses pieds. Ne reste que le jupon et le corset.


Omoplates apparentes, et minceur qui prétend garder la ligne,
Et les lignes du corset qui morde sa peau immaculée,
Un cou si long que l'on dirait celui d'un cygne.
Les lacets qui s'enroulent autour des doigts, le jupon levé,
Révélant un pan de sensualité.


Corin Mary Magdalena
. Les gens ne comprennent jamais les signes, les murmures dans les silences, les vérités sous le cynisme. Le corps-outil dont on se dépossède. Elle peut être adorée, elle peut mettre le monde à ses pieds. Sa simple existence peut dégoûté, énervé les plus sages des moines, qu'importe,



Tant que vous la regardez.



Marie-Madeleine de la scène. Qui se souvient des jours heureux. Frissons d'effroi quand dans le public, les chuchotements se lèvent comme un mauvais courant d'air.


C'est un mec ou une fille ?


On dirait pas, mais j'ai vraiment  cru que t'étais une vraie fille.

Mais Chantalle, c'est un monstre d'apparat et d'apparence. Et tout ce qu'elle fera, ce sera pour sauver l'image qu'elle renvoie.






« And oh my dears, it was five pounds for a shining crystal gong
Did I just drink too much ?
Was there a waiter with a grudge, shooting fishes in a barrel, having fun?
»




La méfiance qui s'abaisse. Fredda qui rappelle : restez en duo. Pendant que les filles font le tour du quartier, parlent du SIDA et sensibilisent aux causes trans’. Et ces deux beaux garçons qui la complimentent, alors que c'est la première fois que Chantalle ose sortir ainsi dans la rue. Créature fragile et vulnérable. Une mésange que l'on a jetée dans un nid de vipères. L'innocence et la naïveté d'une jeunesse bousillée. Elle croit à leurs jolis mots et elle s'éloigne.





« There's blood on my face, blood on my face, blood on my face
There's blood on my face, blood on my face, blood on my face
»




Et sans Fredda, et les autres pour venir la sauver, que serait-il arrivé ? Cette peur, elle ne disparaîtra jamais. C'est si profondément ancré dans sa peau qu'à chaque œillade, elle se demande qui dans le public pourrait lui faire ça. Avec le temps, Chantalle a appris que les gens biens sont de la pire espèce. Ceux qui auraient dû le protéger se sont retournés contre lui - hé, sais-tu que c'est grâce à deux flics que j'ai appris à passer des menottes ?



Ils peuvent la frapper, tant qu'ils ne touchent pas au visage.
Ils peuvent l'insulter, tant qu'ils ne devinent pas son âge,
Et surtout, surtout, qu'ils ne réveillent pas le dragon,



Marie-Madeleine qui devient Marie la Sanglante, non ?
Les noms que Terrence a portés, ils ne sont pas là pour rien.



Parce que la mésange devenue alors charognard lève un voile de lin,
C'est quand ils croisent l'enfer dans ses iris de glace qu'ils comprennent,
Et c'est à elle de se venger de tout ce qu'ils ont fait, ah. La peine !
C'est une couronne d'épines, déposée sur sa tête de reine.



La vengeance, si simple, si efficace. Alors depuis, elle a appris à se méfier. Ne plus donner son coeur aux hommes, et leur dérober le leur. 20 ans, quitté Dublin pour Paris. Rêver de Montmartre, et d'amour pour un homme qui a trente ans de plus qu'elle. Marquée à vie par ses abus. Découvrir qu’il est marié, avec des enfants.


Les cicatrices les plus profondes sont celles que l'on ne voit pas.



« There's blood all over the place
There's blood, there's blood, there's blood
Blood all over the place
There's blood on my face
»



Le jupon dévale ses jambes, et il dévoile alors sous les bas transparents, habillés d'une seule ligne sur l'arrière de sa silhouette, l'un de ses plus grands secrets. Tatouage d'un serpent sur l'intérieur de la cuisse gauche, noir, et la tête pointant vers le bas. Ils peuvent toucher Mary, ils peuvent envahir son corps. Mais cet endroit. Oh non. Jamais. Sa jambe se plie quand elle la relève, et se déplie quand elle fait claquer son talon sur scène.





« The night started warm and so balmy
Oh, the stars, oh the wind in my hair
The tears with a hero, the capitol twilight
The lions in Trafalgar Square
And though my darlings, it was five pounds of glass, don't you know
Five pounds for poison in my glamorous glass
That quite put an end to my show
»



Le jupon vole plus loin. Chantalle se défait de chacun de ses artifices. Sous la lumière, le fond de teint qui cache le bleu sur la poitrine brille. Sous la lumière, c'est l'ange qui se transforme en démon. Et ses yeux se portent sur les femmes présentes dans la salle. D'une sororité tendre, parfois sauvage, dont elle comprend les douleurs. S'enfuir de Paris, mener une relation en trouple avec deux personnes âgées en Allemagne. Se faire percer le téton gauche et tatouer la cuisse. Puis s'enfuir de nouveau.


La peur de l’attachement. De perdre encore quelque chose.


La délicatesse du pas de danse. Les mains dans le dos, le demi-arc de cercle formé sur le bout du pied. Le porte-jarretelle apporte un peu de féminité à la statue longiligne. La sueur la rend un peu plus humaine. C'est la pudeur de la succube qui s'exprime dans les regards qui fuient ceux du public.

Road trips aux États-Unis, l'Oregon pour rencontrer une fille qui lui brisera le cœur.
Mais ce n'est pas à elle qu'il l'a laissé.
Retour en Europe quand les sentiments sont nés,
Chantalle est son propre bourreau, et elle le sait, la fuite, un pansement, un leurre.


Changer de nom pour ne plus porter Terrence comme un fardeau. Recommencer à rêver de gloire à Pigalle, et à franchir les marches de Montmartre. S'expérimenter chez Madame Arthur, mais ne plus arriver à se lier à qui que ce soit. Dominer les passions des autres contre de l'argent, devenir une icône de cuir et de boucles.

Contrôler le moindre de ses mouvements.



« There's blood on my clothes, blood on my clothes, blood on my clothes
There's blood on my clothes, blood on my clothes, blood on my clothes
Oh, it came from my nose
There's blood, there's blood, there's blood
Oh, it came from my nose
There's blood on my clothes
»




Contrôler le moindre de ses sentiments.


Laisser les insultes homophobes et transphobes pleuvoir le long de sa nuque. Sourire en réponse. Se faire traiter de pute par ceux et celles qui ne résistent pas à son charme.



« Et vous, Corin, c'est ça ? Comment vous vous sentez ? »



Je ne sais pas, tu crois que si j'allais bien, je serais avec ces putains de minables à chouiner sur mon sort ?

Tu crois quoi avec tes sermons ? Hé, tu sais qu'à 12 ans, j'ai pris ma première cuite. Avec du vin de messe ? Mon frère m'a dit que je serais une pédale si je le faisais pas. Alors j'ai chipé la bouteille, et je l'ai descendue. Mon père a tartré ma gueule comme jamais.

Je ne sais pas, tu crois que si j'allais bien, j'arrêterais de me bourrer la gueule pour pouvoir baiser les gens ?
T'as encore des questions stupides à poser comme ça ? Tu penses que je vois rien ? Comment tu me regardes ?
Vous l'avez tous. C'est à cause de ça que je pourrais jamais me sentir bien avec vous. Les hommes.

Tu sais ce que ça fait, quand t'as seize ans et que des flics te disent que tu feras pas long feu en prison ? Parce qu'ils t'ont surpris en train de faire le tapin ? Qu’ils te disent que les mecs effeminés servent de pute ?
Tu crois que j'en ai quelque chose à foutre que Machine se fasse tromper par son mari ? Elle devrait se taper la maîtresse. Ou les deux à la fois.


Tu crois que j'ai pas envie de de me foutre en l'air quand elle a avoué son viol ?

Que je ne peux pas dire



Moi


Aussi



Parce que
parce que


[/////////////]





« There's an angel in Whitehall at night
Watched me kneel, watched me stumble with poise
And it blacks out your eyes and your face meets the ground
And if you fall alone in this city at night
Well they say you make no sound, no sound, no sound at all
»


Quand le corset tombe enfin, se défait sur une poitrine plate, frotte contre l'anneau sur le coeur, il n'y a plus de doute possible. Et elle sait, Chantalle, pourquoi ils viennent la voir. Et elle se gargarise que sa simple existence provoque chez eux des doutes. Oh. Elle aime quand les femmes ne savent plus ce qu'elles veulent : être elle, ou finir dans ses bras. Il y avait de ça, chez cette serveuse du Starbucks où il lui donnait le droit d'aller. Des longues minutes à la regarder, échanger des oeillades timides. Terrence en était peut-être amoureux. Il y est retourné, après toutes ces années, mais il n'y avait plus aucune trace d'elle.


Chantalle s'échoue sur le plancher. Le corps est formidable, malgré les douleurs dans les reins et dans les articulations. La jambe se retrouve contre sa poitrine dans un arc de cercle sulfureux. L'on dirait qu'elle a tracé sur le plancher les armoiries du diable. Puis elle se déplace, féline, panthère rousse, vers une personne du public qui lui tend une cigarette. Tout est dans la suggestion. Les omoplates roulent sous son déplacement, elle ouvre la bouche et il lui offre le pastiche de bâton de nicotine.





« There's blood on my top, blood on my top, blood on my top
Oh, there's blood on my top, blood on my top, blood on my top
I'm gonna go to the shop and buy me some plasters
»



Sur l'affiche, on indique qu'elle fait mine de fumer. Sans se douter que le poison, c'est elle. Les mouvements du Diable s'arrêtent soudain. Puis comme une poupée désarticulée, une épaule qui se dresse en avant puis l'autre, et les jambes ! Ah ! Elles se redressent, et ses mains agrippent le dossier de la chaise comme l'aurait fait une mante religieuse avec la tête de son époux. Et elle s'assoit, croise les jambes et fait mine de fumer.




« And then I'm gonna set my big old hackney-arsed mates
On that little bastard, on that little bastard, on that little bastard...
»



La bouche a la couleur du sang, et les crocs sont ceux du Diable. La lumière tombe, et soudain, Chantalle semble n'avoir été qu'un rêve sur la scène.


Ne reste que cette sensation désagréable qui tiraille la poitrine. On ne saurait décrire l'impression qu'iel laisse aux gens. La plupart se méfient, car le mal qui l'habite est perceptible. Mais c'est la rose pleine d'épines que l'on veut toucher.


Posséder.
Sans avoir conscience que ce sont ses griffes qui se referment sur nous.



Dans les loges, Corin se ressert un verre de Whiskey. Iel se laisse tomber sur l'un des fauteuils. Sa poitrine se lève et se baisse dans une respiration calme. Iel a le coeur qui bat fort encore de la performance, et la fille qui se prépare pour le prochain numéro, lui, balance :



« Si tu crois que faire la pute sur scène fera de toi une vraie femme. »



Et ce n'est ni Corin, ni Chantalle, ni Mary qui rit.


C'est Terrence.


Iel se redresse alors vers la chanteuse. Son corps immense se poste devant elle, et elle comprend soudain qu'elle ne peut lui échapper. Sa main se colle contre le mur, et à cet instant, il ressemble au Loup du Petit Chaperon Rouge. Et enfin, quand iel réplique, sa voix est grave, vibre :


« Oh chérie, je vais te dire un petit secret, sa main caresse la chevelure. Tu es belle, c'est vrai, son accent irlandais amplifie l'ironie dans le ton, le flegme de ses iris, et ce que les hommes recherchent chez toi, ce sont des standards. Tu es une norme. Alors que moi... Le rire qui lui échappe quand iel se redresse, il est amusé, cristallin. Ce qu'ils veulent, c'est l'exotisme. Et Terrence se recule d'un pas, iel attrape un peignoir, s'y cache dedans. Fixe la demoiselle avec désir et amusement. Parce que tu vois, cha-ton, moi, je suis unique. »


Un doigt d'honneur pour mettre fin au débat.



« On that little... on that little… »



Comment a-t-iel connu le Chat Noir ? Les RS.
Qu'est-ce qui lui a plu là-bas ?Avant le Chat Noir, Corin jouait chez Madame Arthur. Mais comme souvent avec Corin, besoin de changement. Iel y a retrouvé le charme qu'iel fantasmait de Montmartre. Alors lea voilà pour ses numéros. Généralement en fin de soirée.


Hors-RP


Pseudo : Antagoniste
Autres comptes ? Quentin Durand.
Comment as-tu découvert le forum ? Euh.
Autre chose ?Je voulais pas faire une grosse fiche. Mais j’ai échoué. C’est un vieux perso, qui a connu plusieurs vies. Prenez en soin 😌
Camille Malnati
Âmes Sœurs ♕ Marathonien ♕ 2022 // Moustache + Meilleur sprinteur
https://le-chat-noir.forumactif.com/t665-camille-malnati-o-we-re-all-whores-we-just-sell-different-parts-of-ourselveshttps://le-chat-noir.forumactif.com/t669-camille-malnati-o-it-s-alright-we-told-you-what-to-dreamhttps://le-chat-noir.forumactif.com/t680-camillemalnati-o-so-you-think-you-can-tell-heaven-from-hell
Camille Malnati
Camille Malnati
Pronom(s) hrp : elle
Crédits : 21manzana (dessin) Awful (code) Pompon (graphisme)
Métier : Account Manager (Publicis)
Naissance : 14/05/1990
# par Camille Malnati Sam 05 Mar 2022, 20:20
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Fucking finally.

Je shotgun ton premier RP.

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/disparait dans un nuage de fumée/


Le Diable était un Ange au Commencement [Corin M. Magdalena] CHO0oAJ

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# par Invité Sam 05 Mar 2022, 20:27
Ahah ! Mary arrive, sortons les paillettes et l'extravageance !
Bon comme j'ai déjà dis, me tarde de fou de le/la voir inrp !
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# par Corin M. Magdalena Sam 05 Mar 2022, 22:03
JPP Camille 😭

et sanne

vous êtes au taquet

Merci beaucoup ~
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# par Invité Dim 06 Mar 2022, 15:20
Oh la vache, c'est un personnage haut en couleur. J'adooooooore. Ce fut un plaisir à lire Le Diable était un Ange au Commencement [Corin M. Magdalena] 2074517989
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# par Corin M. Magdalena Dim 06 Mar 2022, 19:48
Héhé merci :D


If you kiss me, mister, take responsibility I'm fragile, mister, just like any girl would be
       
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# par James White Dim 06 Mar 2022, 20:30
Lea revoilà !
Très content de revoir Mary dans ce contexte, hâte de lea voir au cabaret Le Diable était un Ange au Commencement [Corin M. Magdalena] 1991459540
Corin M. Magdalena
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# par Corin M. Magdalena Dim 06 Mar 2022, 21:06
Oooh merci Maxou Le Diable était un Ange au Commencement [Corin M. Magdalena] 2163164171


If you kiss me, mister, take responsibility I'm fragile, mister, just like any girl would be
       
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Les Delahaye
Le sommet de la chaîne alimentaire
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Les Delahaye
Les Delahaye
Métier : Fondateurs et PDG
Naissance : 16/08/1962
Second avatar : ♥
# par Les Delahaye Dim 06 Mar 2022, 22:35
Félicitations, tu es validé.e !
Bienvenue à toi une 2e fois 😌😌 Enfin, depuis le temps qu'on en entend parler !
Mais je dois dire que c'est à la hauteur de ce qu'on en a entendu, c'était sensationnel. Iel est sensationnel.le 😌 Incroyable.

C'était super intense, j'ai pas énormément de choses à dire parce que je suis encore trop dans le flot des informations mais wouah quoi 😌 C'était super bien écrit en plus. Jolaime mais iel m'intimide de ouf Le Diable était un Ange au Commencement [Corin M. Magdalena] 1142598306

Amuse toi bien avec ellui ♥ (et joue pas trop avec nous 👀)


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