Peau basanée héritée de son père néo-zélandais et souvent moite, Kai ayant la transpiration facile • 1m85 pour 86kg, léger surpoids qu’il excuse par la présence de ses muscles, même si c’est davantage parce qu’il fait moins de sport et qu’il grignote plus facilement • yeux sombres • longs cheveux grisonnants, soit libres, soit attachés en une petite queue de cheval ou en demi-chignon • moustache et barbe dont il se sépare rarement (il n’a fait de rasage complet qu’une fois dans sa vie, plus jamais) • oui, il a souvent des miettes qui s’y perdent, mais il plaisante en expliquant que ce sont ses réserves pour son petit creux du soir • un peu trop adepte des tatouages, il en a un qui correspond à chacun des films dans lesquels il a joué comme cascadeur • sa garde-robe est principalement composée de vêtements en cuir, même s’il a évidemment des habits plus décontractés • il est rare de le voir sans ses mitaines • ou ses bijoux, par la même occasion • son corps est parsemé de légères cicatrices, conséquences de maladresses ou de moments d’inconscience • il les aime bien, ça lui donne un air dur à cuire.

Hyperactif — énergumène particulièrement énergique, Kai a constamment besoin de bouger son corps. Quand il lui est impossible de faire les cent pas ou de dépenser cette énergie en dansant, il secoue inconsciemment sa jambe droite, se mord l’intérieur des joues ou s’amuse avec le premier objet qui lui passe sous la main. Véritable bénédiction lorsqu’il passe du temps avec son neveu et joue avec lui aux pirates ou aux astronautes, c’est parfois un cauchemar quand Kai sent qu’il dérange les autres, surtout dans les transports en commun où il fredonne ou parle un poil trop fort. Les seules fois où il arrive à être plus ou moins calme, c’est lorsqu’il est concentré sur son aquarelle ou lors d’une prise où il doit faire attention à ne pas se blesser.

Casse-cou — cette énergie, même si Kai a appris à la canaliser du mieux que possible, le pousse tout de même à se mettre parfois en danger, en plus de la curiosité. Grimper en haut d’un arbre, marcher sur le rebord fin d’un trottoir (une situation presque synonyme d’entorse à la cheville), improviser une escalade sur un bâtiment… Toutes ces situations ont déjà valu plus d’un aller simple à l’hôpital, mais avec la dose de dopamine qu’il en tire, Kai vous dira qu’il recommencerait sans hésiter.

Optimiste — le verre est toujours à moitié plein pour le franco-néo-zélandais. Sa phrase fétiche : « vois le bon côté des choses, ... ». Parfois, cet optimisme se transforme en positivité toxique, et Kai s’interdit la tristesse, la colère, toutes ces émotions négatives que l’homme met dans une boîte et jette à la mer. Rares sont les fois où le couvercle saute et la marmite explose, mais habituelle est l’exaspération que manifestent ceux à qui l’homme annonce que « ça va passer, c’est pas si grave. »

Têtu — Kai est obstiné. Interdisez-lui quoi que ce soit, et sa curiosité prend le relais. Oui, il insiste pour grimper sur la statue au milieu de la fontaine ; oui, il risque de glisser et de se faire très mal ; et oui, peu importe ce qu’on lui dira, l’homme ne connaîtra que réelle satisfaction qu’une fois qu’il aura atteint son but, même si ça lui vaut une virée gratuite en ambulance.  

Généreux — la vie est triste, quand on garde son bonheur pour soi. Kai est généreux, peut-être un peu trop. Bénévole dans une association, il donne de son temps, et de son argent pour les plus démunis. Certes peu à l’aise financièrement parlant, il a toujours une pièce sur lui pour les mendiants. Malheureusement, cette générosité, mêlée à sa naïveté, fait de lui une cible en or pour les escrocs, le parfait pigeon.

Pacifique — puisque la violence ne résout rien et aggrave souvent la situation, Kai est partisan de la paix et de la douceur. L’homme n’élève sa voix que lorsque c’est absolument nécessaire, et ne montre les poings que quand on l’agresse physiquement.

13/05/1977 — Paris.
Kai est né dans une maternité de la capitale d’une mère au foyer française et d’un père néo-zélandais directeur d’un cabinet d’avocat. Le jeune garçon grandit aux côtés de sa sœur, dans une famille étendue : une multitude de cousins et de cousines, des grands-parents présents à chaque anniversaire, une marraine qui couvre les enfants de la famille de cadeaux… Quand il n’est pas à l’école, Kai n’a jamais le temps de s’ennuyer, surtout que l’argent de leur père permet à leur mère de les emmener souvent au zoo, à la plage, au restaurant ; mais surtout de les inscrire dans des clubs sportifs de tout genre.

1993.
Sa moyenne scolaire en chute libre depuis son inscription dans un lycée de Paris, Kai interrompt sa scolarité. Au fond de lui, il le sait déjà depuis longtemps : sa place n’est pas sur une chaise, à perturber les cours à cause de son « insolence et de son manque d’implication, » mais à se mouvoir, à courir, à escalader. Kai n’est pas un intellectuel, il est un sportif dans l’âme, il préfère la pratique à la théorie. Il rejoint un club de rugby, des étoiles plein les yeux alors qu’il s’imagine déjà dans les plus grands championnats du monde.

1995.
Enfin majeur, son obsession n’est plus au rugby, un poil trop violent pour lui, mais à l’escalade et à la gymnastique. Peut-être même à la danse. Tant de disciplines sportives qu’il apprécie, mais dont il ne se voit pas champion. Pourtant, cette année-là, il passe un accord avec son père : suivre des cours et obtenir son diplôme du  baccalauréat, contre l’argent nécessaire pour intégrer l’Action Training Productions, une école de cascade parisienne prestigieuse.

1998.
Après trois ans de révision intense du programme littéraire, Kai réussit de justesse les épreuves du baccalauréat, et son père l’inscrit à l’école de cascadeurs professionnels.

2003.
À peine sa formation terminée, il est embauché pour jouer la doublure d’un personnage secondaire dans une petite série qui ne s’étend pas plus loin que la télévision locale française. Néanmoins, à force de postuler et de travailler, Kai commence à se créer un petit réseau de collègues et de réalisateurs qui lui permet de jouer dans plusieurs films d'action, ce qui lance sa carrière pour de bon.

2009.
Suite à un accident sur un plateau de tournage en Espagne, Kai est blessé assez gravement, et se retrouve hospitalisé pendant quelques mois, le temps de faire de la rééducation pour sa cheville. Sa sœur profite de cette période d’inactivité forcée pour lui offrir un set de crayons de couleur aquarellable et un carnet. C’est la première fois que l’homme délaisse son côté sportif pour embrasser sa partie créative, même si ses premières « œuvres » ont rapidement rejoint la pochette de la honte qu’il cache sous son lit, de peur qu’elles le hantent pour toujours.

2017.
Lors d’un vide-grenier où il accompagne son neveu de quelques années à la recherche de cartes pokémons ou de jeux vidéos, il achète un appareil photo en vue d’un court voyage en Océanie. Cette année-là, il visite enfin la Nouvelle-Zélande pour la première fois de sa vie, passe quelques semaines en Australie, s’arrête en Papouasie-Nouvelle-Guinée avant de terminer son voyage en Indonésie. Même s’il s’amuse grandement avec son appareil photo, il ne délaisse pas pour autant son aquarelle, ni ce besoin d’aventure et de sensations fortes.

2020.
Malgré son emploi du temps chargé et son désintérêt pour les actualités, il entend parler de la réouverture du Chat Noir, mais ne s’y rend en personne qu’à la mi-2021, sa sœur ayant réussi à le convaincre de proposer quelques unes de ses toiles, et éventuellement ses services en tant que photographe amateur.

2024.
Sa vie est principalement la même, ces dernières années.