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Le Chat Noir
Paris, 2023.
Il y a 142 ans, ouvrait le célèbre cabaret Le Chat Noir.
Incarnant la Bohème, l’établissement présentait des artistes et poètes célèbres comme miséreux·euses, dans l’insouciance d’une ambiance légère et feutrée. Après la mort de son fondateur, le lieu est racheté et sombre dans l’oubli. Plus d’un siècle plus tard, un couple richissime décide de recréer le Chat Noir, fidèle à l’atmosphère de son passé mais pensé pour les artistes et les client·e·s du XXIème siècle.En savoir +
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5 participants
La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie]
Normann K. Schaeffler
Come-back Queen ♕ 2022
https://le-chat-noir.forumactif.com/t1243-la-fleur-dans-le-canon-de-fusil-norman-en-courshttps://le-chat-noir.forumactif.com/t1250-liens-et-rp-normann-k-schaeffler
Normann K. Schaeffler
Normann K. Schaeffler
Crédits : Stanford Pines de Gravity Falls || Avatar par Saduj
Métier : Chef d'orchestre et directeur musical à l'Opéra de Paris || Violoncelliste bénévole au cabaret
Naissance : 23/04/1969
# par Normann K. Schaeffler Sam 06 Aoû 2022, 14:03
Normann K. Schaeffler
━ La Troupe
Autre(s) prénom(s) : Normann, Karl.
Surnom(s) : Nono, il se présente comme Karl au cabaret.
Âge : 53 ans (23/04/1969).
Sexe/genre : Homme cisgenre.
Nationalité : Allemand (RDA à l’époque).
Métier/occupation : Chef d’orchestre et directeur musical à l’Opéra de Paris || Violoncelliste bénévole au cabaret.
Résidence : Un loft atelier dans le XVI° arrondissement, bien cliché avec vue sur la Seine et la Tour Eiffel.
Orientation : Bi-curieux (qui ne s’assume pas).
Provenance avatar illustré : Stanford Pines (Gravity Falls).
Avatar réel : Robin Williams.

Ⓒ Crédit avatar

Il fait des cookies pour le cabaret || Ils ne sont pas très bons mais on les mange quand même pour lui faire plaisir || Il est l’une de ces personnes qui font typiquement tout en musique || Du genre à vérifier l’acoustique d’un lieu la première fois qu’il y entre || Du genre également à tester la puissance de ses enceintes || Il possède un violoncelle Mirecourt fait sur-mesure || Ne lui demandez pas le prix, c’est indécent || Il est gaucher et joue en inversant les cordes || Il a déjà travailler pour (re)faire des musiques de films ou de jeux-vidéos en version orchestrale || Il roule en Triumph Bonneville T120 || Il est myope, presbyte et est atteint de protanomalie || En gros : il distingue mal les nuances de rouge, les pommes sont brunes et il a déjà acheté une veste rose saumon en pensant dur comme fer qu’elle était bleue || Il éternue au soleil || Il parle allemand, anglais, français et a des notions de norvégien || Il garde malgré tout un léger accent germanique || Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres depuis quatre ans || Il a une page Wikipédia à son nom dans laquelle il s’amuse régulièrement à ajouter des idioties corrigées trop rapidement à son goût || Du style “Chevalier de l’Ordre des Sith” ou “Violoncelle Toys’R’Us” || Oui, il a le même humour qu’un papa cinquantenaire, mais c’est un papa cinquantenaire, que voulez-vous ? || Il a un petit bout du Mur de Berlin dans son bureau || Il est d’origine juive sans être pratiquant || Il observe les fêtes les plus importantes néanmoins, comme le Yom Kippour || Il fait Shabbat quand ça l’entend, entendez par là quand il n’a pas envie de bosser le samedi || Il est le père de deux (trois) enfants : Hugo qui a actuellement douze ans ; Orlane qui va sur ses quinze ans (et une dernière fille qui va actuellement sur ses vingt-cinq ans) || Il a trois chats : Plätzchen, un vieil Himalayen de quinze ans ; Spritz, un Norvégien de trois ans ; et Apfel, une Européenne de quelques mois.

Description physique


1m74 pour 80kg qui commencent à se concentrer au niveau du ventre || Autrefois roux foncé, le gris a désormais envahi sa chevelure et le blanc prend de plus en plus de place || À son grand dam, il s’empâte doucement mais sûrement || Rides du lion, pattes d’oie et autre ridules parsèment son visage désormais || Des yeux marrons très expressifs, autour desquels se cerclent des lunettes de vue || Toujours rasé de près, il a fini par garder une trace constante de sa barbe sur les joues || Un air bon-vivant mais toujours un peu mélancolique || A la fois très adroit sur son violoncelle mais d’une maladresse affligeante autrement || Quelques cicatrices sur les mains, qu’il s’est faites volontairement ou non durant son service militaire || Malgré la cinquantaine dépassée, il reste d’une endurance à tout épreuve, il faut le voir à la fin d’une représentation || Il se plaint quand même de son dos environ dix fois par jour ||  S’habille toujours sobrement, franchement on ne dirait pas qu’il est blindé || Une voix calme et posée, c’est rare de l’entendre hausser le ton.

*
*     *

L’âge avance doucement désormais, et le physique suit également. C’est ce qu’il voit dans la glace, chaque matin. La vue baisse, on s’empâte, les cheveux grisonnent. Il aimerait se dire, que l’on ne voit pas tant la différence, que l’on restera jeune encore un moment. Et force est de constater pourtant - que le regard de ses enfants a changé, depuis qu’il ne les voit plus si souvent.

Seuls ses yeux restent les mêmes.
Là où on lit derrière le voile
la mélancolie qui l’accompagne telle une ombre.

Caractère du personnage


Anxieux || Artificiel || Calme || Charismatique || Cherche à plaire || Doux || Excessif || Faux || Force tranquille || Grincheux || Humble || Jaloux || Lâche || Maniaque || Mauvais || Mélancolique || Oppressant || Patient || Perfectionniste || Peureux || Protecteur || Serein || Travailleur.

*
*     *

Deux facettes d’une même pièce. Ambivalent.

Il y a l’homme simple, calme et doux, patient et charismatique. Gant de fer dans la main de velours. Il travaille, respire, vit pour sa musique. Sur scène, il laisse place à l’art, s’efface. Sur scène, il n’est que l’instrument.

Il y a l’homme anxieux, oppressé, oppressant. Jaloux jusqu’à l’étouffement, à craindre que l’on puisse ne plus l’aimer. Il y a le lâche qui pourtant ne fait que fuir - les relations, les problèmes, ses peurs et ses pertes.

Il y a ce masque qu’il porte.
Comme une seconde peau.

Chef d’orchestre et directeur musical à l’Opéra de Paris || Violoncelliste à ses heures perdues, mais tapote également du violon et de l’alto || Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres || D’origine juive || Vit dans le XVI° arrondissement || Père de deux (trois) enfants || Divorcé, son ex-compagne vit encore aux Etats-Unis avec sa fille et son fils || A vécu la Chute du Mur en direct prime || Vit pour sa musique || A un côté papa poule || A également un côté très faux || Fait de l’attachement anxieux.

Histoire du personnage


Berlin, 1969.
La Guerre Froide fait rage, et voilà près de huit années que le Mur est construit. Ville scarifiée, coupée en deux. Ça fait perdre des emplois et ça déchire des familles, mais tant pis. On en enferme deux millions et demi, et beaucoup crèveront sous les coups de fusil pour avoir tenté de le franchir.

La famille Schaeffler est l’une de ces familles juives qui s’est plutôt bien remise de la Guerre, bien que les parents n’en parlent jamais - la mère sauvée des camps par des ecclésiastiques, le père qui les a connu quelques mois durant, sortis tous-deux du conflit orphelins de douze et treize ans ; mais c’est tabou, alors jamais on n’en parle, jamais on ne l’évoque. Normann est le petit dernier de sa fratrie, son frère est de sept ans son aîné, sa sœur trois années plus âgées. La famille Schaeffler est aisée, privilège s’il en est : fief de jougs de l’industrie automobile, c’est dans ce domaine-ci qu’il aurait dû exceller. Les Arts et la musique, il faut dire que ça leur passe par-dessus l’esprit, mais c’est très tôt que Normann démontre une aptitude particulière pour ce domaine. On dit de lui qu’il fût capable d’augmenter le volume du tourne-disque avant même de savoir marcher, avant même de savoir parler.

On lui met un violoncelle dans les mains à l’âge de sept ans.
Après avoir essayé piano, clarinette, violon, alto.

L’avantage d’être le cadet, c’est qu’il pourra faire ce qu’il lui plaît : la charge future de l’entreprise familiale repose depuis toujours sur les épaules de son frère. L'avantage d’avoir de l’argent, c’est que ça facilite tout : les cours, l’achat des instruments, les professeurs particuliers. Pourtant, Normann est la risée de son groupe de bleuets, il est gauche en plus d’être gaucher. Et en bosseur forcené, il parviendra tout de même à se faire une place et à améliorer son doigté.

Berlin, 1983.
La crise économique est étouffée par le régime et la dictature mise en place. De plus en plus d’habitants de l’Est tentent de rejoindre l’Ouest, par n’importe quel moyen. C’est dans ces années que le nombre de fusillés du Mur explose, information passée sous silence dont le décompte exact jamais ne sera dévoilé.

Quatorze ans, consécration de jeunesse : Normann est admis à l’Académie de musique Hans Eisler dans les classes jeunesse. On souffle pourtant qu’il aurait pu ne jamais y mettre les pieds. La famille Schaeffler est dans le collimateur du gouvernement, eux qui s'opposent avec un peu trop de ferveur au régime ; alors on se tait et on baisse les yeux pour ne pas que les enfants subissent ce que les parents ont subi quarante années plus tôt. Normann, à cette époque, ne s’intéresse pas vraiment à la politique - il n’y a que la musique qui attise un tant soit peu son esprit.

C’est à l’école qu'il rencontre Sieg - Siegmund de son nom complet. Sieg est deux ans plus âgé, violoncelliste également dans les classes supérieures. Sa famille est de l’autre côté, sa soeur ainée, son oncle et sa tante ; séparés avant même d’avoir un jour pu se connaître. Tout le monde est d’accord, Sieg est un virtuose présent uniquement grâce à son talent. Il est de ces musiciens qui, lorsqu’on les regarde jouer, font penser que tout est facile. Il est de ces musiciens qui, s’il était encore ici, aurait pu faire naître des vocations.

“Je vais passer le Mur.”

Voici, ce qu’il a dit, l’avant-veille de ses dix-huit ans. Car doucement pour lui approche le service militaire, hors-de-question de servir pour eux, même si ce n’est qu’une année et demie. Normann est au courant, à demi-mot il essaye de le persuader, de sortir cette idée insensée de son esprit sans pour autant y parvenir. Sieg, son nom sera tu, tabou et interdit. Sieg, jamais il ne verra le jour de son anniversaire.

“Tu l’aimes ?”
Phrase prononcée, des années plus tard.
Par celle qui est aujourd’hui son ex-compagne.
Il a nié, Normann, avec la rapidité du menteur aguerri.
Et il a balancé ce sujet au loin, pour le restant de sa vie.

Berlin, 1989.
Le 9 novembre 1989 est un jour historique : le Mur cède face aux insistances des Berlinois de l’Est, un point de passage abdique et dans la nuit commence alors sa destruction méthodique. C’est le début de la fin - de l’Allemagne séparée, de ce régime communiste puis de l’URSS tout entière.

Normann a vingt ans, en ce jour du 9 novembre 1989. Son service militaire est fini depuis quelques mois aujourd’hui - une année et demie particulièrement difficile, pour lui qui s’est mis à haïr les armées depuis la mort de Sieg. En ressort avec quelques mois passés au bagne, quelques cicatrices sur les mains, et une haine d’autant plus forte de ce régime face auquel il a prôné la désobéissance civile. Normann fait partie de ces jeunes casseurs du Mur, du haut de ses vingts ans et le marteau à la main.

Un pied dans le couloir de la mort que Sieg n’a jamais pu franchir.
Face aux armées impuissantes d’un régime qui s’effondre sur lui-même.

De là, tout s'enchaîne. Le surlendemain de la Chute du Mur, on prend quelques affaires et le violoncelle sur le dos, on traverse avec le reste de la famille. Après plus de trente années à attendre, la famille Schaeffler parvient à Berlin-Ouest sur les notes des Suites pour violoncelle seul, jouées par Rostropovitch. De là, la famille passe bien rapidement en RFA, et s’installe non-loin de la frontière française. Et en 1991, alors que s’effondre l’URSS tout entière au lendemain de Noël, ils décident enfin de fuir - vers la France et vers Paris.

Paris, 1992.
C’était attendu depuis des années. Le 26 décembre 1991, L’URSS est officiellement dissoute. C’était attendu depuis des années. Les pays un à un reprenaient leur indépendance, leur autorité. On voyait la chute inéluctable se produire, depuis les années 70 jusqu’à aujourd'hui.

Ah Siegmund, tu aurais adoré Paris…
C’est à l’aube de l’année 1992 que la famille Schaeffler s’installe à Paris.

Paris, c’est le début d’une vie nouvelle. Normann n’a que son baccalauréat, obtenu à ses dix-huit ans juste avant le début de sa conscription. Depuis, il n’a pas vraiment pris le temps de songer aux études supérieures, et il n’en a pas vraiment l’envie non plus. Fier de son unique diplôme dans les carrières musicales, c’est à cette période que Normann commence à se produire sur scène - quelques scènes de cabarets, quelques candidatures envoyées dans les orchestres du pays, il recherche un peu d’indépendance, un peu de calme maintenant que la RDA est derrière lui.

C’est ici qu’il découvre l’univers des cabarets parisiens, de ce chic cozy qu’il n’avait jamais connu jusqu’ici. Et c’est que parfois, il se plaît à se songer parisien ; l’Allemagne et la RDA semblent soudainement bien lointaines, malgré la langue nouvelle, malgré son nom à consonance germanique, malgré cet accent qui encore reste dans le fond de ses paroles.

Normann a vingt-trois ans et toute une vie nouvelle devant lui.

Paris, 1996.
C’est une année froide, cette fin du mois de décembre 1996. La neige tombe drue sur tout le pays, la capitale est paralysée un instant. La vie suit son cours, et on essaye d’oublier cet attentat du 3 décembre qui jamais ne sera revendiqué.

C’est lorsque tombent les flocons de la fin décembre qu’il fait sa connaissance. Petite artiste dans ce cabaret où il se produit, perdu dans les ruelles de Paris. Il la connaît déjà de loin lorsqu’elle se produit sur scène sous le regard des clients et sous le sien, qui attend dans les coulisses. Il s’est déjà surpris à l’admirer sans un mot, puis à détourner les yeux lorsque les siens le surprennent. Et en ce soir du Réveillon de Noël, il joue seul sur la scène vide du cabaret, en compagnie de personne d’autre que son violoncelle.

“Tu ne fêtes pas Noël ?”

L’arrêt se fait une fausse note désagréable à l’oreille, la voix féminine perce le timbre de la musique. Il secoue la tête de droite à gauche, jamais de sa vie il n’a fêté Noël. Elle non plus ne fête pas Noël apparemment. Oh, il se demande bien un instant pourquoi ce soir-là, elle n’était pas en compagnie de sa famille. Mais cette soirée-ci, c’est à deux qu’ils la passeront, alors tant pis. Commence alors une relation aussi brève qu’intense, on s’aime sans se le dire, on se retrouve en cachette dans les coulisses une fois que les derniers visiteurs quittent les lieux.

Normann, il ne sait pas se rendre compte des sentiments qui l’animent, encore s’accroche à lui la peur de la perte d’autrui – la perdre comme il a perdu Sieg, voilà une idée qui parfois souffle dans son esprit.

Paris, 1997.
Normann pourra vous dire qu’il a aimé sa fille.
À la seconde même où il l’a vu bouger sur l’échographie.
À la seconde même où il l’a vu endormie sur le ventre de sa mère.

A cette époque, la carrière de Normann semble être à l’arrêt. Voilà cinq années qu’il joue dans ce cabaret, cinq années que jamais aucun orchestre ne lui a répondu. Et là voilà désormais, la vie de famille qui arrive et s’accroche à lui.

Il aurait aimé, plus que tout au monde.
Être un bon père.

Et pourtant, la crainte qui s’animait dans le fond de son esprit se réveille brusquement, la terreur de la vie de famille l’assomme, à en faire des cauchemars éveillés. Il a peur, peur qu’elles se brisent aussi soudainement que Sieg, peur de les perdre, peur de tout à propos d’elles. Peu à peu le voilà qui s’éloigne, père absent de plus en plus souvent, à préférer le cabaret et les répétitions. Longtemps il se perd dans sa musique et les notes d’abandon qu’il sème dans les cœurs de sa fille et de sa compagne atteignent leur paroxysme lorsqu’enfin un orchestre lui répond.

L’orchestre national du Capitole de Toulouse, il saute sur l’occasion et fuit dans le sud de la France, disparaît soudainement, donne à sa compagne et sa fille l’appartement dans lequel ils vivaient jusque-là. Il continuera à lui envoyer argent, chèques et virements mais rien ne sera accepté sans qu’il n’en comprenne la raison – il est plutôt aisé, il peut parfaitement se le permettre.

“Ce n’est pas d’argent dont elle a besoin, mais d’un père.”

Les mots font mal, pourtant parfaitement véridiques.
C’est suite à cet appel nocturne qu’il décidera de totalement sortir de leur vie.

New-York, 2010.
Si on regarde la carrière de Normann, c’est une suite de succès qui apparaît sous nos yeux. Violoncelliste de talent, reconnu désormais dans les orchestres où il aura joué.
- France, Norvège, États-Unis.

Depuis 1997 et sa courte carrière à Toulouse, il fût convié dans l’orchestre philharmonique d’Oslo en 2001. Le voilà donc qui part en Norvège, où il restera quatre années. 2005 arrive et sa convocation dans l’orchestre philharmonique de New-York, prestigieux orchestre des États-Unis. C’est encore une autre vie qui commence, l’Allemagne est loin désormais.

Paris et sa famille abandonnée dans cette ville reste encore et toujours dans un coin de son esprit, une culpabilité sourde lui bouffe l’intérieur de la poitrine.

Encore les années passent et la quarantaine approchant, il s’essaye à postuler en tant que chef d’orchestre assistant, cinq années de formation après une carrière de musicien plus que réussie. C’est en 2010 que commence ce nouveau tournant de sa carrière, il s’exerce principalement à New-York mais part étudier ailleurs, voyage beaucoup et souvent : Brésil, Canada, Afrique du Sud, Autriche, la liste des pays qu’il visite s’allonge sans cesse.

Pourtant, depuis quelques années, Normann a une nouvelle famille.

New-York, 2006.
Lorsque l’on regarde la carrière de Normann, on ne peut y voir qu’une succession de réussites. Lorsque l’on regarde sa vie familiale,  ce n’est qu’une suite d’échecs qui apparaît sous nos yeux.

Il fait la connaissance d’Abigail en 2006, flûtiste au sein de l’orchestre lorsqu’il y est toujours violoncelliste. Oh, il l’a aimé Abigail, il ne pourra jamais dire le contraire. En revanche, il ne peut pas affirmer l’avoir autant aimé qu’elle – ou que Sieg, amour jamais avoué. C’est tout aussi rapidement qu’ils fondent une nouvelle famille.

Une fillette nommée Orlane et un garçonnet nommé Hugo voient le jour un an et demi et quatre ans après leur rencontre. Le 12 décembre 2007 et le 11 juillet 2010.

Pourtant cette fois, il ne prend pas la fuite. Il a fui bien assez désormais mais ce n’est pas pour autant que cessent les problèmes. Normann toujours est enserré par cette crainte qui ne sait le quitter, il s’enferme dans une boucle d’excès sans fin. La jalousie et les disputes rythment leurs journées, lorsqu’il ne fait pas totalement demi-tour pour venir platement s’excuser. Normann est obsédé, obsédé par leur protection, obsédé par leur bien-être. Normann est invivable, rumine à longueur de journée, fuit face aux problèmes évidents auxquels fait face le couple. Normann, jamais il ne leur a avoué avoir abandonné une autre famille de l’autre côté de l’Atlantique.

“Tu l’aimes ?”

Abby est allée finalement chercher des informations auprès de ses parents, Sieg refait soudainement surface entre eux-deux. Et il nie, il nie cette affirmation bien trop rapidement pour ne pas mentir – à elle, à lui-même. Pire encore est la phrase qui suit.

“Je sais pour ton autre fille.”

Cette fois, il ne pipera mot. La culpabilité ressort et s’étale, plus jamais il n’osera la regarder droit dans les yeux. Abigail le quittera quelques jours plus tard, le lendemain il part pour le Canada.

Paris, 2020.
La pandémie qui a frappé doucement s’arrête, et la vie reprend son cours. Les salles de spectacles, cabarets, cinémas rouvrent leurs portes ; et tout le monde fait table rase de cette année passée.

Septembre 2020, nouvelle consécration : Normann est nommé chef de l’orchestre de l’Opéra de Paris, et directeur musical de ce même établissement. Voilà cinq années qu’il a terminé sa formation, et depuis 2015 il présidait l’orchestre philharmonique de Strasbourg.

2017, il reçoit l’Ordre des Arts et des Lettres.
Sans savoir qui a postulé pour lui - ami ou famille ?


Le voilà donc de retour dans cette capitale qu’il a tant aimé dans sa jeunesse. Il ne lui faudra que peu de temps pour recommencer ses pérégrinations de jeunesse : à faire le tour de cabarets pour s’y produire et à savourer l’idée d’y être à nouveau un quasi-anonyme. Et pourtant, Paris le rumine et souvent il se surprend à se questionner - à propos de sa fille, à propos de sa famille qu’il a laissée ici.

“Elle a vingt-trois ans aujourd’hui.”

Il le sait parfaitement, c’est ce à quoi il songe lorsqu’il pousse pour la première fois les portes de ce cabaret parisien, rouvert il y a maintenant plus d'un an - une année à attendre pour chercher à la retrouver. C’est ce qu’il répond à cet homme qu’il a embauché pour la retrouver. Souvent alors qu’il se produit sur la scène, il la voit passer dans la salle, dans les coulisses – elle ressemble tellement à sa mère. Et pourtant, jamais il n’ose aller la voir.
Comment a-t-iel connu le Chat Noir ?
C'est un établissement connu du gratin parisien. Mais plus que le reste, c’est en cherchant à retrouver sa fille abandonnée, en 2021, que Normann a fini par définitivement s’y intéresser : elle travaille ici. Depuis, dans l’unique but de l’y croiser, il vient quelques soirs par semaine faire des représentations en soliste.
Qu'est-ce qui lui a plu là-bas ?
Outre la présence de sa fille, Normann a toujours apprécié l’ambiance des cabarets parisiens depuis les premières fois qu'il s'y est produit, dans les années 90 - l’atmosphère et ce chic si particulier. Ici, il a en plus l’occasion de redevenir un quasi-anonyme, seuls les Delahaye et quelques autres passionnés l’ayant démasqué savent qui il est.


Hors-RP


Pseudo : Mystère  La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie] 3879202084
Autres comptes ? Yep : Max Maas
Comment as-tu découvert le forum ? A l'époque, par bouche-à-oreille, top-site et partenariat. Maintenant ça fait très longtemps que je suis là.
Autre chose ? J'adore ressortir des vieux perso, c'est une passion en ce moment.
Sybille Leroy
Meilleur Scout ♕ Crazy Meme Lady ♕ 2022 // Diabolo + Sisi above all
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Sybille Leroy
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Crédits : Yizheng Ke - Gracie Abrams - Marie <3
Métier : Violoniste
Naissance : 17/09/1996
Second avatar : La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie] 9b12d4393bc77c633ac542d3728a4443
# par Sybille Leroy Sam 06 Aoû 2022, 14:16
OH ma violoniste a trouvé son chef d'orchestre **
Rebienvenue avec ce DC ! Je l'aime déjà (et Robin Williams en fc sniff)


hands are unbearably beautiful; they hold on to things, they let things go.
sa playlist

gift <3:
Invité
Invité
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Invité
# par Invité Sam 06 Aoû 2022, 14:27
TOI. LUI. AH. La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie] 2163164171

(Eulalie va lui voler un lien, j'annonce. Qu'il soit consentant ou non.)
Camille Malnati
Âmes Sœurs ♕ Marathonien ♕ 2022 // Moustache + Meilleur sprinteur
https://le-chat-noir.forumactif.com/t665-camille-malnati-o-we-re-all-whores-we-just-sell-different-parts-of-ourselveshttps://le-chat-noir.forumactif.com/t669-camille-malnati-o-it-s-alright-we-told-you-what-to-dreamhttps://le-chat-noir.forumactif.com/t680-camillemalnati-o-so-you-think-you-can-tell-heaven-from-hell
Camille Malnati
Camille Malnati
Pronom(s) hrp : elle
Crédits : 21manzana (dessin) Awful (code) Pompon (graphisme)
Métier : Account Manager (Publicis)
Naissance : 14/05/1990
# par Camille Malnati Sam 06 Aoû 2022, 16:44
OMG MAIS REBIENVENUE La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie] 2575104868

J'ai pas eu l'occasion d'écrire avec toi la première fois donc je compte bien le faire cette fois-ci 😌

Bon courage pour terminer ta fiche !


La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie] CHO0oAJ

Badges :
Invité
Invité
Anonymous
Invité
# par Invité Sam 06 Aoû 2022, 20:16
re-bienvenue, bon courage pour la rédaction de ta fiche !! La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie] 3825716085
Invité
Invité
Anonymous
Invité
# par Invité Sam 06 Aoû 2022, 20:25
Re à toi !
Un papa cinquantenaire, trop bien La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie] 2760830610
Hâte de voir le reste de la fiche ♥
Amir Raronjah
https://le-chat-noir.forumactif.com/t1183-une-force-pas-si-tranquillehttps://le-chat-noir.forumactif.com/t1194-le-chant-du-scorpionhttps://le-chat-noir.forumactif.com/f30-instagram
Amir Raronjah
Amir Raronjah
Métier : Livreur Uber Eats
Second avatar : La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie] Ejo3
# par Amir Raronjah Dim 07 Aoû 2022, 11:18
Rebienvenue à toi !

(je kiffe le prénom Norman sache-le krkr)

Hâte de le voir (re)venir au Chat Noir et d'en savoir plus 😌


    I'm a scary gargoyle on a tower

    That you made with plastic power
    Your rhinestone eyes are like factories far away
    Here we go again
    That's electric©️endlesslove
Invité
Invité
Anonymous
Invité
# par Invité Dim 07 Aoû 2022, 11:49
Roh mais Williams en fc réel, et tous les petits détails autour du personnage !! Je suis archi fan, rebienvenue apparemment ;)
Invité
Invité
Anonymous
Invité
# par Invité Dim 07 Aoû 2022, 14:43
Re avec ce daron grincheux <3 Il doit bien apporter sa couleur au chat noir, j'ai hâte d'en lire plus ✨
Normann K. Schaeffler
Come-back Queen ♕ 2022
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Normann K. Schaeffler
Normann K. Schaeffler
Crédits : Stanford Pines de Gravity Falls || Avatar par Saduj
Métier : Chef d'orchestre et directeur musical à l'Opéra de Paris || Violoncelliste bénévole au cabaret
Naissance : 23/04/1969
# par Normann K. Schaeffler Lun 08 Aoû 2022, 14:18
Heeey merci à vous pour vos message La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie] 3859689232
J'avance doucement mais sûrement l'histoire (parce que faire un c/c de l'ancienne fiche, c'est trop facile, n'est-ce pas ?), tout en slalommant entre les papiers et autres divers trucs à gérer avant la fin de mes congés ! Mais ça arrive
La Fleur dans le canon de fusil || Norman [finie] 2279521305
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