Description physique

1m81 - mince - cheveux courts bruns aux yeux noisettes - sourcils épais - expression souvent impassible, sévère mélangée à un brin de tristesse - teint plutôt pâle

Caractère du personnage

réservé, solitaire / facilement déprimé / n'aime pas la foule / peu d'intérêt pour les autres et les plaisirs de la vie / difficile à approcher, à comprendre et à connaître / n'aime pas les sentimentaux / pessimisme / nerveux, anxieux / difficulté à pardonner / ne croit pas en la bonté humaine / peu généreux / sceptique / désobéissant / peu coopératif / peu démonstratif de ses sentiments pour les autres / mauvais perdant / colérique / petit emmerdeur.

extérieur dur, intérieur doux / observateur / perfectionniste / difficile à impressionner / ponctuel / fiable / préfère garder le silence plutôt que de donner une opinion sur un sujet auquel il est indifférent / curieux et pose beaucoup de questions mais sait respecter la limite / téméraire / luttera jusqu'au bout / obstiné / rapide dans ses actions

Histoire du personnage

La vie ne nous a vraiment pas aimés. Dès le début, on nous a montré que rien n'est acquis, ni la confiance, ni la stabilité, ni l'amour... Alors on a tout lâché, résignation facile, sans regret ; gagnant beaucoup plus de colère qu'on ne s'en serait cru capable.

Maudit soit la naissance de cette vie qu'on n'a même pas réussi à quitter.

La vie est étrange et pourtant, elle a démarré dans la ville de Tours. Élevé dans le confort, on a manqué de rien. Ni l'éducation, ni la stabilité financière. De plusieurs maisons secondaires à chaque grande ville d'intérêt, c'est souvent qu'on partait en vacances à Marseille, à Paris, à Toulouse...
Parce qu'on réussit aussi, on a des facilités à l'école et les résultats font la fierté, mais on partage d'autres choses en famille. On a l'attention de tout le monde car on est fils unique et on nous garantit que ce n'est pas grave si on échoue les études. Enfin, ce ne sont que des mots, car les esprits savent qu'on réussira quand même.

Mais, en grandissant, on estime que nous ne sommes pas assez ressemblant à notre père, ni à notre mère. S'impose un test ADN qui finit par faire tomber le couperet : nous ne sommes qu'imposture.

Rejet du corps autant que du cœur, le patriarche tombe malade et celle qui nous a élevés ne prononce plus un mot, malgré les vaines tentatives. Elle dira seulement :

"Rentre chez toi" une fois seulement qu'ils auront découvert à qui on a volé la vie.

Et, injustice qui s'y rajoute, notre vrai père veut garder contact avec celui qu'il considéra toujours comme son fils alors que notre famille de substitution abandonne tout ce qui nous concerne. Même les affaires sont renvoyées au bout d'une semaine seulement passée dans notre "vraie maison."

Et quelle maison... Intérieur aux murs jaunit, moisissure entre les joints, le nid douillet n'est plus qu'un dépotoir et on ne peut s'en plaindre sous risque de te faire insulter d'enfant gâté.  
Les études continuées, c'est la pression sur les épaules d'une opportunité de l'enfant qui sait tout et pourrait remonter les dettes de la famille - celles que l'on n'a même pas connues : on doit être redevable sous prétexte du lien de sang, alors qu'ils ne nous on jamais rien apporté.

Et ça vrille dans la tête, beaucoup trop qu'on se demande si la génétique n'a pas influencé le caractère ou si l'hypothèse d'avoir été élevé dans un tel environnement nous n'aura pas rendu pire.

C'est souvent qu'on se barre. C'est souvent qu'on ne rentre pas à la maison - car on part du postulat qu'une maison : on n'en a pas.

On change radicalement ou plutôt, on est celui qu'on était, la partie endormie par la bonne éducation, et, de l'ironie qu'en ressort, on continue de laisser le caractère explosif prendre otage du garçon trop sage. On continue à avoir des bonnes notes, on continue à rester calme en classe, mais on n'est pas un exemple pour autant, car on refuse d'aider le camarade en difficulté tout comme on se bat à la moindre attaque personnelle.

La vie, elle n'a tenu qu'à un fil pendant longtemps.

Au début, on erre sur Paris. On apprend à surmonter la solitude, la vaincre et puis... on apprend à l'aimer, car il ne reste plus qu'elle désormais. Et - un jour, on fait une rencontre qui évoque le Chat Noir. Pensionnaire du cabaret qui nous fait découvrir ce monde a priori à part, la curiosité mènera les pas jusqu'à l'antre. Méfiance de ce qu'on ne connaît pas, réponse émotionnelle de fuir l'inconnu, c'est pourtant par instinct qu'on se présente à une consultante qui aide à choisir notre voie.

Car elle aussi, était tout aussi floue que le reste.

C'est de par un texte dans la main, que la voix lut les lignes et y ressort une étrange mélancolie. Celle de la douleur intériorisée qui se perd à travers les lèvres, celle de la tragédie et du désespoir qui sort sans effort.

Résumé en plus simple:

Hors-RP

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