Description physique

En haut d’une tour vitrée berlinoise caressant les nuages encore ensommeillés, les premières lumières de la ville se font apercevoir. L’une d’elle avait passé la nuit sans jamais s’éteindre. Devant la grande baie vitrée surplombant tout Berlin, une silhouette se déploie observant avec intérêt chaque recoin de la ville. Ses yeux noirs scrutent les routes et les feux rouges depuis quelques temps déjà. Quelques longues heures. Son visage est doux, calme. Elle sourit. Ses longs cheveux parfaitement attachés laissent percevoir la nature de son visage, les traits qu’elle arbore fièrement par une posture des plus droites.  Ses longues boucles d’oreilles de pierres précieuses épouse la ligne de son cou, dégageant l’odeur d’un Chanel tout récemment acquis. Son dos, tout aussi droit habillé d’un tissu noir et luxueux nous laisse deviner une taille fine et une partie de sa peau pâle. À l’extrémité de ses doigts parfaitement vernis, une coupe de champagne habille sa main continuant naturellement son corps, comme une partie d’elle. Seul ses parfums et ses palettes de maquillages sont présents dans cette salle si blanche, beaucoup trop grande pour elle. Elle semble avoir aperçu ce qu’elle espérait par la fenêtre et se retourne. L’écho de son souffle retentit dans la pièce.

Elle est prête.

Caractère du personnage

    Maxence est une femme qui passe son temps à être au centre de l’attention sans ne jamais ombrager qui que ce soit, elle sait se mettre en avant et disparaître selon les nécessités. Particulièrement sociable et d’un naturel charmant, elle n’hésite pas à entretenir des liens cordiaux avec qui que ce soit, bien que les médias aient notés une certaine condescendance à l’égard des classes sociales inférieures. En public elle est toujours très respectueuse et suivra le sens de ses interlocuteurs si elle en perçoit le besoin. Maxence est reconnue pour son tact, son savoir-vivre, sa gentillesse, sa diplomatie et notamment l’organisation de galla de charité ou de vente aux enchères caritatives en plus de son travail dans la société familiale. Elle touche à tout, d’une nature oisive elle explore les différents reflets de la célébrité et de la reconnaissance publique tout en gardant un intérêt majeur dans son travail.

Néanmoins, rien est assez pour Maxence et pourrait être définie comme une éternelle insatisfaite. Bien que l’image de cette femme soit parfaite en tout point dans la vie médiatique, son comportement pourrait-être particulièrement différent dans la sphère privée. Elle est une femme solitaire et elle le déplore elle-même. Malheureuse de sa solitude depuis quelques années, malheureuse de ne pas pouvoir partager ses réelles émotions. Mais en plus d’être malheureuse, Maxence à peur, peur de disparaître et peur de ne rien laisser au monde.

Histoire du personnage

Chronologie:

Maxence est une personnalité publique bien connue, elle est de celle qui sont née d’un physique avantageux, pleine de grâce et dont la richesse n’est plus à démontrer. Mais tout chez Maxence est trop. C’est une femme trop ambitieuse, trop pointilleuse, trop sûre d’elle, trop calculatrice, trop analyste, trop joueuse et ça vie, beaucoup trop rapide. D’abord, elle fût intégrée dans la vie médiatique comme la successeure de l’entreprise familiale et étudia dans les meilleures conditions. Rapidement en âge de comprendre sa situation sociale et sa proximité avec certaines familles bourgeoises elle étudie avec soin l’étiquette et se renseigne quant aux us et coutumes de la richesse parisienne, elle découvre l’histoire et étudie avec précision les règles de savoir-vivre et de politique. Très active au près de l’entreprise elle se fait vite remarquée en suivant son père lors de meetings et conférences importantes. Elle est rapidement repérée par les journaux parisiens pour son style, son charisme et sa joie de vivre et sera citée comme « la nouvelle vague de la jeunesse dorée parisienne ». En parallèle de ses années à l’institut d’études des sciences politiques de Paris elle se rapproche de marques luxueuses, gagne en visibilité au prés du publique et fini par décrocher son diplôme après 8 années d’études, devenant ainsi la figure de l’entreprise familiale à l’étranger, profitant de son statut médiatique important et de son poids dans la bourgeoisie. Elle enchaîne les articles people et se rend parfois aux défilés. A seulement 28 ans elle se démarquait déjà de sa famille et commençait une véritable vie indépendantiste, enchaînant les voyages à l’étranger en constant déplacement. Entre les interviews pour les journaux, les parutions dans les médias la portée qu’avait gagner Maxence Guévart était exponentielle. Mais voilà, tout cet engouement décrocha les pieds sur terre de la jeune femme qui durant deux longues années, n’était plus que le reflet d’elle-même. Tout cet argent, tout ce passé, ce perpétuel cercle vicieux de toujours plus l’avait particulièrement marquée si bien que lorsqu’elle eu 30 ans, elle décida de se reprendre en main. Après deux longues années sans qu’elle ne pose un escarpin à Paris, elle retourna dans sa ville natale.

Les journaux ne se sont jamais douté de tout ce à quoi Maxence a dû faire face. Sa jeunesse envolée par l’acharnement médiatique, la pression sociale qu’elle avait endurer, l’absence de vie privée constamment violée, un acharnement au travail quotidien, jusqu’à lui en bouffer les tripes, elle le sait, elle est un faire-valoir, une figure que l’on exhibe comme un trophée qui fait pencher les investisseurs. Et Maxence sait, elle sait que tout ce qu’elle à créer ne tient qu’à un fil alors, elle à peur. Une peur de disparaître, d’être ombragée par une famille bien trop rayonnante pour elle, de disparaître des journaux, de la vie. Elle a peur de ne rien laisser derrière elle, peur de perdre tout ce qu’elle a construit, peur de ne simplement plus être. Alors Maxence à peur encore, peur de sa solitude, peur de ses choix, peur de mourir seule. On lui demande souvent, sous couvert d’une petite blague, qui partage sa vie, qui est « l’heureux élu » et lorsqu’elle répond d’un sourire factice qu’il n’y en a pas c’est toujours la même chose « désolé ». Et elle, elle y pense le soir.

Mais jamais elle ne laissera paraître toutes ses nuits de larmes, de peur, d’angoisses aux yeux du monde, elle ne se le pardonnerait jamais. Alors elle continue de travailler, d’entretenir des liens pour exister et ne jamais être seule.


     Le taxi s’arrêta devant ce bâtiment immense, à quelques pas de la porte. La première portière s’ouvrit rapidement et le chauffeur s’en extirpa, rejoignant d’un pas rapide l’autre extrémité de la voiture. Quelques photographes trainant aux abords du bâtiment luxueux repérèrent la voiture aux fenêtres tinté, l’opacité était si profonde que même leurs flashs n’arrivaient pas à capter la personne se trouvant à l’intérieur. Rapidement, un léger attroupement se créa autour de la voiture, laissant les flashs et les bousculade rythmer ce début d’après-midi. Le chauffeur prit le soin de se dépoussiérer avant d’ouvrir la portière arrière dévoilant le secret qu’elle y contenait. Ce sont d’abord des escarpins parfaitement cirés qui se dévoilèrent devant les appareils photos qu’elle déposa avec beaucoup de délicatesse sur le sol parisien. Elle s’extirpa de sa voiture, et se déploya au grand jour laissant sa robe noir recouvrir ses jambes parfaitement lisses. Elle ferma les yeux comme à son habitude devant la mer de flashs blancs qui venait la recouvrir, elle enroula son écharpe en poils blanc synthétique autour de son buste et laissa sa chevelure dorée prendre se bain de lumière artificielle. Elle se déplaça, souriante et enivrante comme à son habitude, laissant derrière elle son parfum envoûtant.  Sans un regard, sans une parole, elle pénétrait dans l’hôtel luxueux laissant derrière elle cette petite foule en détresse.

« Bonjour madame Guévart, vous avez fait bonne route ? »

Elle déposa sa longue écharpe dans les bras du portier dévoilant ainsi une parure magnifique et de grandes boucles d’oreilles, toutes aussi brillante. Elle extirpa de ses doigts fin les gants qu’elle portait avant de le déposer par-dessus le tout, puis s’exprima, d’une voix calme et sereine.

« Monsieur Malnati est déjà arrivé ?

- Oui madame Guévart

- Bien conduisez moi. »

     Elle fit un rapide signe de la main puis suivi l’homme à travers toutes ces immensités. Elle paraissait si petite au milieu de se décors chargé et luxueux et pourtant, elle se déplaçait avec cette facilité dans ses espaces si grand, trop grand. Seul le cliquetis de ses talons retentissaient dans les vastes couloir où silencieuse, elle marchait. Elle n’avait pas vu Camille depuis quelques mois déjà, ils se croisaient de temps à autres à des réceptions mondaine, leur relation d’adulte n’avait été que purement cordiale et surtout totalement neutre. Ils s’étaient rencontrés il y a de ça plusieurs dizaine d’années, ils n’étaient âgés que de 17 ans tout deux et ures quelques frivolités. Néanmoins rien de sérieux et surtout, pas de quoi nouer un contact idéal, à l’époque tout du moins. Pourtant, au fil du temps, le jeune Malnati avait fait parler de lui, déjà par sa présence à des soirées importante et par les contacts qu’il a su acquérir tout comme la renommée qui le poursuit. Maxence avait eu vent de toutes ces histoires et louanges mais elle savait aussi que Camille n’était pas aussi propre qu’il n’y paraissait, comme beaucoup de personnes influente en réalité. Elle soupira. Même si certaines rumeurs à propos d’un comportement peu noble était déjà parvenue jusqu’à ses oreilles, elle n’avait que faire des moqueries du peuple, elle savait qu’il était doué dans son travail et surtout, qu’il était persévérant, ambitieux et c’est cette ambition que Maxence apprécie chez l’être humain. Rêver trop grand. Il s’arrêtèrent devant une porte coulissante que l’homme ouvrit

« Madame Guévart est arrivée monsieur Malnati. »

     Elle s’approcha, les yeux clos, arborant un sourire cordial dans cet espace encore plus grand, encore plus luxueux. Les moulures étaient incroyable et d’époque, le décors se combinait entre un intérieur rococo et contemporain, l’art y était des plus élitiste et la table plus grande que la plus grande des tables. Les fleurs étaient des arbres et les chaises des trônes. Un luxe magistral digne des plus grands, elle ouvrit les yeux, Camille l’avait faite venir ici pour une proposition et elle savait tout à fait sa persévérance. Il avait investis de grand moyen pour un simple rendez-vous professionnel et la jeune femme voulait bien reconnaître son investissement, mais dans quel but ?
Le portier disparaît, fermant la porte coulissante en toute discrétion tandis que Camille, déjà debout, s’avança doucement vers Maxence, elle lui tendit la main et il vint déposer sa main dans la sienne, le contact est doux, cordial. Un simple hochement de tête mutuel clôture la poignée de main.

« Madame Guévart.

- Monsieur Malnati. »

   Il se déplaça ensuite en direction de la chaise qu’il tira en toute galanterie tout en invitant d’une main madame à s’assoir, elle s’exécuta d’un pas toujours aussi sûre d’elle, toujours aussi grâcieuse. Elle s’installa le dos droit, les jambes croisées et Camille prit place à son tour, en face d’elle. Elle croisa les mains au-dessus de son assiette et plongea ses yeux noir dans les siens.

« Vous avez fait bon voyage ?

- Je suis rentrée il y a peu, j’avoue que le voyage m’a quelque peu épuisée, mais je me porte bien.

- Par égard pour votre temps, je me permettrais d’être direct, si cela vous convient. Comme je vous l’ai dit dans mon mail, j’ai une proposition pour vous.

- J’ai cru comprendre oui. »

   Elle plissa les yeux, suspendue à cette fameuse proposition dont elle n’avait cessé de penser. Pourquoi rencontrer Maxence dans ces conditions, alors que son père ne se trouve qu’à quelques kilomètres d’ici, qu’il le connaît depuis jeune. Une proposition marketing ne l’intéresserait guère. Elle prit une position un peu plus désabusée, très certainement agacée par tant de mystère autour de ces questions, elle qui aime avoir tout, tout de suite.

« J'ai 32 ans. »

Il eut la délicatesse de ne pas rappeler qu'il en va de même pour elle.

« Et si je me fout des exigences de ma mère sur la question, je me dois de constater que notre bonne société à quelques attentes pour un homme de mon âge et dans ma position. Précisément, le mariage. Je ne saurais douter que
le poids de cette obligation pèse encore plus lourdement sur vous. »

    Beaucoup auraient ri à son nez et pourtant, Maxence ne le fit pas. Elle resta concentrée sur la conversation. Il voyait juste, les gens attendaient d’elle d’être une épouse formidable, de construire quelque chose de durable et de stable. Sa portée médiatique était bien plus importante que Paris et même si pour sa famille aucune force n’était exercée pour le mariage, elle savait que partout ailleurs elle finirait par ne plus être qu’une vieille fille. Qu’un jour sa beauté fanerait et qu’elle serait oubliée et ça Maxence en à peur. Peur de cette solitude qui guette, peur de cette absence de présence, peur de ne pas avoir de descendance, peur de ne pas aimer et de ne pas être aimée. Alors Maxence réfléchis, car en réalité si elle est à Paris, c’est que ces dernières années ont été un enfer pour elle, car la peur de la solitude n’est jamais aussi présent que lorsque l’on est seul, et seule elle l’a été durant trop de temps. Cette proposition farfelue, alléchante, aurait été une solution si facile à son mal-être mais elle n’accepta pas tout de suite.

« Permettez moi d’être directe également. Laissez moi vous remerciez de l’intérêt que vous me porter mais j’ai quelques exigences qui devront également être remplie, vous vous doutez que j’ai une image à entretenir… »

L’on toqua à la porte avant de la faire coulisser. Les plats rentrèrent et le silence se pesait dans la pièce, les serveurs disposèrent avec beaucoup de savoir faire les plats qu’ils annoncèrent un à un, un véritable repas dinatoire aux odeurs des plus enivrantes. Une coupe de champagne fût servit à la dame qu’elle prit le soin de récupérer une fois servit. La porte se referma et Maxence bue une gorgée, il goûte le luxe ce champagne. Elle s’éclaircit la voix.

« Comme je le disais, j’ai une image à entretenir et en contre partie j’attendrais de vous d’agir comme un mari. Toute apparition médiatique importante, mes réceptions, mes évènements majeurs devront être votre priorité et vous devrez être présent. De plus, nous nous entretiendrons une à deux fois pas semaine pour non seulement faire croire à la presse que notre couple est solide mais également pour prouvez votre implication dans ce projet. Dans un avenir plus lointain, m’assurer une descendance et donc, des enfants. Pour terminer, aucun scandale, aucun problème majeur, aucune indignation publique, aucun partit prit politique et social sans mon consentement. Vous êtes libre de côtoyer qui vous souhaitez dans la sphère privée et d’entretenir des liaisons avec qui vous désirez tant qu’elle ne sont pas officielles et surtout n’entache pas ma dignité et ma vertu. »

   Maxence n’aurait jamais rêver mieux pour acolyte que Camille. Un homme ambitieux dont le but se rapproche du sien, une cohabitation parfaite, surtout que Maxence, si peureuse de sa disparition, si fragile face à sa solitude, trouvera enfin un réconfort factice dans lequel elle s’enlisera. Patiente, les yeux clos, elle porta à sa bouche une nouvelle gorgée de champagne, elle attendit une réponse. Elle espérait secrètement qu’il accepte et qu’elle puisse enfin trouver un remède à ses cauchemars.
Camille laissa flotter un silence, le temps de prendre la mesure et le poids de chacune des exigences de la dame.

« Bien entendu. Dans cette union, l'image du couple et de chacun des parties, est tant un moyen qu'un objectif. Je soutiendrais votre image, autant que vous accepterez de soutenir la mienne. »

Après une gorgée de champagne il reprit.

« Pour ce qui est de la descendance... Quelle est votre date butoir ? »

Elle laissa échappé un léger gloussement, rien de moqueur, elle était simplement amusée par ce manque de tact.

« Avant mes 40 ans.  

- C'est noté. »

Il reprit une gorgée de champagne.

« Je dois vous avouer qu'être père ne fait pas partie de mes objectifs personnels, mais si vous êtes prête à emprunter cette voie, je ne doute pas que vous serez en mesure de répondre à ses exigences. Je pense que nous sommes parvenus à un accord, qu'en dites-vous ? »

Maxence se mit à sourire.

« Je le pense aussi. »

Elle leva son verre, mimant de trinquer avec celui de Camille avant de commencer le repas. Le reste du dîner était parsemé de détails concernant leurs vies communes et la manière dont ils allaient géré leur relation. Au bout d’un peu plus d’une heure ils statuaires sur une date, janvier 2023. Maxence quitta la pièce, récupéra ses affaires et tout en arborant son plus beau sourire ouvrit la porte de l’hôtel avant de rejoindre sa voiture. Elle se fit discrète durant l’année précédant son mariage.  

Hors-RP

Pseudo : Khepry/lou
Autres comptes ? nooooon
Comment as-tu découvert le forum ? Leah et Théo les bg m'ont hypé
Autre chose ? vous êtes trop pipouuuuuuu (me criez pas dessus pour les fautes j'avais hâte de poster)