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Le Chat Noir
Paris, 2023.
Il y a 142 ans, ouvrait le célèbre cabaret Le Chat Noir.
Incarnant la Bohème, l’établissement présentait des artistes et poètes célèbres comme miséreux·euses, dans l’insouciance d’une ambiance légère et feutrée. Après la mort de son fondateur, le lieu est racheté et sombre dans l’oubli. Plus d’un siècle plus tard, un couple richissime décide de recréer le Chat Noir, fidèle à l’atmosphère de son passé mais pensé pour les artistes et les client·e·s du XXIème siècle.En savoir +
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3 participants
Event crossforum - Introduction
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Les Delahaye
Le sommet de la chaîne alimentaire
https://le-chat-noir.forumactif.com/t1495-pnj-les-delahayehttps://le-chat-noir.forumactif.com/t27-liste-et-depot-de-pre-liens#30972https://le-chat-noir.forumactif.com/t1293-lechatnoir
Les Delahaye
Les Delahaye
Métier : Fondateurs et PDG
Naissance : 16/08/1962
Second avatar : ♥
# par Les Delahaye Sam 22 Jan 2022, 15:38
Introduction

31 décembre, 23:59:59



“Et si…”

Et si tout basculait en un instant, que l’année nouvelle ne venait jamais et que celle révolue n’existait déjà plus ? Et si l’Aiguille restait bloquée dans le Contre-temps, en dehors de toute temporalité ?

“Et si…”

Tu n’y crois pas mais c’est ce qui est arrivé. Tu en as la certitude, viscérale, sans savoir te l’expliquer.
Tu as pressenti ce changement quelques secondes avant le Noir mais trop ancré dans le Présent, tu as ignoré cette intuition, as tourné la page de ton roman seul dans ton lit, as levé ton verre pour célébrer la nouvelle année avec tes amis, as continué d’enlacer ton conjoint.

Tu ne t’es pas écouté et tu es là, à présent. Dans ce Noir opaque et silencieux.
Loin de ton quotidien. Loin de quiconque.

Le dos courbé vers le sol, les genoux à terre, tu te relèves hésitant et avances d’un pas
Des figures apparaissent alors, corps visibles dans l’obscurité.
Ce sont celles d’hommes et de femmes, comme toi auparavant, immobiles, prostrées et aveugles à ta présence.
Il y en a d’autres aussi, déjà debouts, éveillées qui, tantôt, observent perdus leurs semblables sans un mot, et tantôt vont à la rencontre d’inconnus, échangent, puis cherchent ensembles à comprendre l’irrationnel.
Certains d’entre eux, peu nombreux sortent de la foule, et d’un geste, éveillent leurs partenaires.

C’est un moment étrange et fantasmagorique qui en un coup de projecteur, laisse apparaître au centre de votre groupe une nouvelle figure qui semble plus grande et sombre, humanoïde. Instable et tressautante elle est tour à tour, votre propre reflet, chat noir, corbeau, et gentilhomme d’un temps désuet.

Cette figure calme, sous toutes ses formes a les yeux grands ouverts et sourit tendrement.
Elle attend puis cligne des yeux et comme reliés par des fils invisibles, chacun de vous l’imite.

Quand vos paupières se rouvrent, la figure a disparu et les ténèbres ont été remplacées par une petite salle de spectacle poussiéreuse.
Les lumières y sont tamisées et le parterre où vous êtes, a été vidé de tout fauteuil.
L’endroit vous semble d’abord abandonné avant que les éclairages ne s’allument et ne se braquent vers la scène de bois aux moulures anciennes et au lourd rideau rouge clos.

Rien n'apparaît néanmoins et à leur tour les corbeilles aux vieux fauteuils de velours usés s’éclairent, déviant votre attention.

Vous ne savez que penser, désorientés et frissonnez quand trois coups creux contre le bois résonnent.

Le spectacle va commencer. Etes-vous prêt à en être les comédiens à la recherche de vos autres vous et de vous-même ?

__________

Résumé:

A vous de jouer

Les Participants sur LCN


-  Leön Moltchaline - ( Magica + fabularis)
- Eugène Corbier - (Magica + fabularis)
- ANTOINE DASTRE - (Fabularis + futura)
- LAUREN SAWADI - (Magica + fabularis)

Les Participants sur VM


- Meryl Reyes - Futura (+ magica)
- Elizabeth Norfolk - Magica ( + fabularis + futura)
- Yve Van Hecke - Magica (+ Futura)
- Romeo Valentine - Fabularis


- A vous de décrire cela selon le point de vue et le ressenti de votre personnage ;)
- Pas d'ordre de passage, vous pouvez répondre autant de fois que vous le souhaitez entre deux passages MJ .
- Prochain tour d'ici 10 jours environ
- Si vous le souhaitez, vous pouvez avoir été éveillé.e par quelqu’un d’autre ou éveiller quelqu’un d’autre. Voyez cela entre camarades de jeu en mp ou sur le discord (dont le lien a été envoyé en mp) alloué le temps de l’event . ;)

- Pour les personnages  venant de LCN, vous avez l’intuition que la salle de spectacle est lié au cabaret même si telle que décrite, elle n’est pas présent au sein du cabaret .
- Pour les personnages venant de VM, vous avez juste un pressentiment familier


Compte fondateur, n'hésitez pas à envoyer un MP pour toute question !
Yve van Hecke
Invité
Anonymous
Yve van Hecke
# par Yve van Hecke Sam 22 Jan 2022, 19:49


Univers de base: VM (magica)
Espèce :Sorcier
Age : 20 ans
Nationalité : Flamand
Travail: étudiant en technologie magique
Particularité(s) : Dysplasie de la hanche, Yve utilise une canne pour soulager sa marche.
Avatar : Viktor - Arcane (LoL)

Caractère :
▬ Faux calme ▬ Grinçant ▬ Rancunier ▬ Passionné ▬ Attentionné


Cela aurait dû être une soirée normale.


Le nez dans ses carnets de notes, avec un vieux stylo de la marque Bic qui grattait les feuilles. Noircir des pages de dessins, de théories, en lançant des regards autour de lui pour trouver des idées dans le silence. Un verre de coca à sa droite, les épaules tordues et la tête rentrée dedans, en allant jusqu'à oublier le jour qu'il était.

Yve connaissait de nombreux moyens de locomotion qu'utilisaient les No-Mags. Il lui arrivait de prendre le train, le bus, le métro, coincé entre sa canne et les gens. Mais depuis peu, il avait trouvé un intérêt particulier pour une planche à roulettes que les jeunes affectionnaient. Il se demandait alors comment l'utiliser, lorsqu'on était dans son cas, avec une jambe affaiblie.

Au final, il s'était levé. Il avait attrapé sa canne, constaté son verre de coca vide. En soupirant, il avait tourné la tête — il hésitait à se refaire un café.

Un battement de cœur, une mèche qu'on range derrière une oreille.

Et le Noir.

Pas un noir normal. Le Noir. Absolu. Dans ce qu'il avait de plus indicible, complet. Sans rien autour. Ses oreilles qui cherchent des sons, lui, qui se demande s'il n'est pas devenu aveugle. Le cerveau d'Yve fonctionnait à vive allure. L'état de panique lui broya la gorge, mais il n'émit pas de sons. Son cœur battait trop fort dans ses tempes. Il se répéta plusieurs fois : calme-toi, inspire, expire. Sa poitrine qui se gonflait, et se dégonflait. Lui, il compta la course folle de son coeur. Cent-vingt battements par minute. Mais il n'avait pas l'heure, le temps était un sens étrange.

Yve crut rêver. La fatigue, peut-être ; une surdose dans ses antidouleurs, trop de morphine. Il était vrai qu'en hiver, il avait facilement plus mal. Il devait éviter les nuits blanches, pourtant il n'était pas parvenu à se défaire de sa nouvelle obsession.

Et après le silence, le bruit. Yve comprit qu'il n'était pas tout seul — le songe était partagé avec des gens. C'était rare, quand il rêvait d'autres. Ses doigts s'étendirent sur la surface, il se redressa péniblement et instinctivement rechercha sa canne. Quelqu'un lui imposa son aide, et il chassa l'inconnu·e d'un geste agacé. Là, il retrouva quelque chose de familier — sa canne le rassurait, sa silhouette tordue était enfin complète. Au loin, une autre, Yve plissa les yeux et râla. Il ne déterminait pas exactement ce que c'était. Plus de Noir absolu, d'autres gens, et ce truc au fond.

« Wat is dat verdomme ? »

C'était quoi, ce bordel ? Au moins, il n'était pas tout seul. Il attrapa une personne par le bras, qui passa devant lui. Il reposa la question en flamand, puis il essaya en français :

« Qu'est-ce qui se passe ? »

Il cligna des yeux Yve, et le décor avait encore changé.

Ce rêve était étrange. Parce que c'était forcément un rêve, hein ? Pourtant, il avait cette impression de familiarité. Ridicule. Il ne supportait pas les endroits comme ça, où il pouvait être avec la foule.
Meryl Reyes
Invité
Anonymous
Meryl Reyes
# par Meryl Reyes Dim 23 Jan 2022, 10:25


Age : quarante-deux ans.
Nationalité : américaine bénéficiant d’un visa de travail.
Travail : vétéran de l’us air force + co-gérante d’une épicerie modeste.
Particularité(s) : amputée des deux jambes sous le genou mais les prothèses semblent si réalistes qu’on ne s’en rend compte que lorsqu’on s’approche trop près de ses jambes plastiques.
Avatar : nico robin + one piece.

Caractère :
▬ amicale ▬ maternelle ▬ taquine ▬ discrète sur sa vie personnelle ▬ égoïste ▬ râleuse ▬ méfiante

Autre :
divorcée ▬ un peu frivole ▬ Un accident en avion l'a privée de ses jambes


Bientôt, la chaleur des corps et les lumières vives et colorées sont remplacées par le noir le plus sombre.
Juste une inspiration.
Meryl prend juste une inspiration. Tous ses mécanismes de défense se mettent en action.
⠀⠀⠀Ses genoux contre le sol, sa première pensée c’est
on m’a drogué, pourtant elle a bien fait attention, comme toujours.

Mais lorsqu’elle regarde autour d’elle et qu’elle voit
⠀⠀⠀tous ses corps échoués là,
⠀⠀⠀et soudainement la lumière vive dans ses pupilles.
Et cette silhouette dont elle n’arrive pas à comprendre la forme.
Meryl se demande


si ce n’est pas ⠀⠀⠀la Mort⠀⠀⠀ qui vient pour elle.


Instinctivement, elle recule d’un pas. C’est vrai qu’elle a un peu abusé sur l’alcool, ce soir.
Mais d’un clignement de paupières, tout change à nouveau.
Meryl n’est jamais allée voir une pièce de théâtre. Ce ne sont pas des choses qui l’intéressent. Pourtant, elle arrive facilement à reconnaître l’aspect typique de ses planches, de ses fauteuils et des trois coups qui frappent. Tout semble bien trop familier.
Est-ce vraiment le dernier rêve d’un cerveau mourant ?
Meryl veut s’enfuir. Elle qui a pourtant été préparée de si nombreuses fois au danger. Mais elle ne peut pas abandonner toutes les personnes qui se trouvent ici— peut-être qu’elle doit les sauver pour espérer se sauver ?

Quel étrange rêve.
Meryl s’anime, les talons claquent contre le bois, dans un espoir de trouver l’issue de secours.

•••

résumé ─ meryl faisait la fête avec excès lorsqu'elle est tp soudainement. elle pense d'abord avoir été droguée mais en voyant la silhouette, elle pense plutôt être en train de mourir. le théâtre lui semble familier et elle ne sait pas si elle doit se sauver elle-même ou sauver tout le monde pour sortir de ce fever dream.
Eugène Corbier
Le plus flexible ♕ 2022 // Notre vieux grincheux préféré
https://le-chat-noir.forumactif.com/t903-eugene-et-c-est-touthttps://le-chat-noir.forumactif.com/t905-eugene-derniers-chapitres
Eugène Corbier
Eugène Corbier
Crédits : Doctor Who - BBC
Métier : Bouquiniste et mécène
Second avatar : Event crossforum - Introduction  E0a8ebae80c181b7673d79705c4007cd
# par Eugène Corbier Dim 23 Jan 2022, 17:29
Event cross-forumavec plein d'inconnus

Une année qui s'achevait comme les autres. Une nouvelle qui commencerait tout aussi banalement. Après un Noël épuisant, Eugène s'accordait quelques jours de tranquillité. Alice l'avait en effet traîné de force chez ses parents quelque part dans une banlieue parisienne malfamée pour la soutenir émotionnellement. Elle lui avait assuré que le supplice ne durerait que le temps d'un repas. Eugène réussit l'exploit de réduire encore ce délai. Bien sûr et sans qu'on ne puisse en surprendre quiconque, la rencontre s'était plutôt mal passée. Ce n'était pas tous les jours, à vrai dire, qu'une jeune femme de vingt-sept ans allait présenter à sa famille son meilleur ami soixantenaire avec qui elle partageait un loft sans qu'elle ne soit locataire mais copropriétaire, ainsi qu'une boutique sans qu'elle y soit employée mais cogérante. Comme si tout souriait à une adulte fraîchement diplômée. Diplômée en philosophie, qui plus est. Qui pouvait encore prétendre réussir sa vie en ayant étudier la philosophie ?

La première et seule hypothèse qui fut étalée à table devant une dinde bon marché mal cuite concernait le statut d'Eugène Corbier. Celui de... papa sucre ? Enfin on l'avait traité de suggar daddy, ce qui revenait au même pour le bilingue interloqué. Et comme il n'avait pas la moindre idée de la signification de cette appellation, il s'était permis de faire un scandale en employant de grands mots tels que « honneur bafoué », « demande de réparation » et « famille de cornichons à hélice ». En bref, cinquante-quatre minutes après leur arrivée, ils avaient quitté le domicile dans la 4L du vieux monsieur en emportant une moitié de dinde et des flageolets qu'ils jetèrent à un chien errant dès leur retour à Paris.

Il avait aussi supporté un rapide repas avec son filleul Myrtil, à qui il avait offert une paire de chaussures faites-main par un cordonnier écossais qu'il connaissait depuis plusieurs décennies. Ce qui était une attention beaucoup trop inestimable pour une tête à claques comme ce gamin. Cette nouvelle épreuve passée, il put mettre un point final à ce Noël en réunissant quelques affaires et prendre un avion privé pour l’Écosse, seul. Alice ayant prévu de passer du temps avec ses autres amis, ceux qu'Eugène ne pouvait supporter que le temps d'un bonjour.  

C'est donc là que nous retrouvons Eugène. Dans sa résidence d’Écosse, un manoir qu'il partageait avec toutes les personnes qui entretenaient les lieux en son absence. Des domestiques, en somme, sauf qu'ils pouvaient profiter entièrement de la maison et dormaient dans les chambres adjacentes à celle du propriétaire. Des personnes payées à vivre ici, en réalité. Ce qui paraissait leur convenir. Ils étaient cinq ou six, Eugène avait du mal à se souvenir. Quant à leurs noms, il n'était même pas nécessaire de lui demander : il n'avait jamais fait l'effort de les mémoriser.

La brume enveloppait le manoir dans une nuit profonde. Les Highlands avaient gagné leur silence presque oppressant, où le moindre cri d'animal résonnait à des kilomètres alentours. Quel plaisir que de renouer avec son ancienne vie. Devant la cheminée, Eugène ruminait seul, un thé à la main. Son thé préféré, qu'il ne buvait qu'ici, en Écosse. Ce thé dont le parfum l'engorgeait de souvenirs aussi merveilleux que blessants. Le même parfum épicé que portait sa femme par exemple. Devant la cheminée, Eugène ruminait seul, les yeux rivés sur les flammes. Il y voyait danser un sourire venu d'outre-tombe. Le seul qui avait réussi à mettre son cœur à vif. Il l'avait détesté pour cette vulnérabilité qu'il avait créé. Et pourtant son absence lui faisait cruellement défaut. Rien, dans sa nouvelle vie, ne valait tout ce qu'il avait connu ici.

Ses yeux se posèrent sur l'horloge. Plus que quelques secondes avant la nouvelle année. Dans la salle à manger principale, il entendait le personnel démarrer un décompte un peu chancelant, l'alcool ayant altéré leur perception de la synchronisation.

« Cinq ! »

« Quatre ! »

« Quatre ! »

« Trois ! »

« Quatre ! »

« Trois ! »

« Un ! »

« Deux ! »

« Ah merde ! »

« Un ! »

Et plus rien. Le silence. Comme si l'on venait tout bonnement de mettre un terme au temps. Un silence si intense que les Highlands lui semblaient dès lors un lieu trop vivant ! De ces silences qui faisaient bourdonnaient les oreilles. Plus d'horloge non plus. Plus de cheminée. Plus de lumière. Plus de sourire. Le noir complet, plus opaque que n'importe quelle nuit.  

Cela dura un temps. Une seconde ? Une heure ? Aucune idée, simplement un temps. Il eut envie de vomir. Un genou douloureux à terre – quand diable s'était-il levé de son fauteuil ? – il se redressa tandis que ses yeux semblaient s'habituer à la lumière ambiante. A moins qu'on ne lui retire un voile ? Il ne savait pas. Il savait juste que ses yeux voyaient de nouveau.

Il fit quelques pas pour discerner la salle, mais on l'en empêcha. Quelqu'un lui saisit le bras. Il eut un réflexe pour tenir sa tasse de thé en équilibre. Cet abruti allait tout renverser. Car quelques secondes plus tôt, il tenait encore une tasse de thé fumante en main. Mais rien. On lui aboya dessus dans un dialecte étrange. Eugène lui, avait la bouche pâteuse comme après un mauvais réveil.

Le type réitéra sa demande et Eugène leva un sourcil. Qui parlait cette langue ?

Qu'est-ce qui se passe ? lui dit-il enfin en français. Comme quoi ça n'avait rien de bien compliqué.

Est-ce que j'ai une gueule de guide touristique ? Fut sa première pensée. Mais conscient de la virulence de cette réponse, il se contenta de dire :

On va pas être copains si t'enlèves pas ta main, mon bonhomme.

Bon, pas mieux. C'est qu'il était de mauvaise humeur. Rien n'avait de sens. Comme s'il rêvait. Est-ce qu'il rêvait ? Il avait lui-même dégagé son bras en tout cas.

J'ai juste... commença-t-il avant de s'interrompre une seconde. Le décor prenait forme sous ses yeux, et un vague sentiment de bien-être l'envahit. Comme s'il se trouvait dans un lieu apaisant. Ce lieu où il se sentait toujours à l'aise, un peu chez lui. C'était sans doute un effet de ce rideau gigantesque, il ressemblait à celui du... J'ai perdu ma tasse de thé, souffla finalement Eugène, les yeux dans le vague.

Comme s'il commençait à comprendre que quelque chose n'allait pas. Il lui en a fallu du temps.

________________

résumé : Eugène passe le nouvel an tout seul dans un fauteuil devant la cheminée, une tasse de thé à la main. Il se réveille dans la salle de spectacle et est interpellé par Yve, à qui il répond à sa manière. Difficile de savoir s'il est complètement déboussolé en s'intéressant à sa tasse de thé, ou s'il est juste de très mauvaise humeur.

Romeo Valentine
Invité
Anonymous
Romeo Valentine
# par Romeo Valentine Lun 24 Jan 2022, 06:56
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Univers de base: VM (Fabularis).
Mythe : sirène.
Age : la soixantaine, en paraît vingt-cinq.
Nationalité : américain.
Travail : animateur de téléphone rose.
Particularité(s) : une voix enchanteresse, un charme (sur)naturel, une affinité avec l'eau et une tendance à être très vite déshydraté par temps chaud.
Avatar : mukami kou - diabolik lovers.

Caractère :
▬ charmeur ▬ imprévisible ▬ adaptable ▬ curieux ▬ moqueur ▬ intuitif ▬ opportuniste.

Autre : grand fan de soap operas et de littérature romantique ▬ fait l'idiot en permanence mais ne l'est pas tellement ▬ ne chante plus en public depuis qu'il a perdu l'amour de sa vie dans les années 80.

Un verre de champagne à la main, l'autre passée autour de la taille d'une jolie jeune femme qu'il s'apprête à embrasser – après lui avoir demandé la permission, bien sûr – Romeo passe une soirée de Nouvel An des plus agréables. Passait une soirée agréable, plutôt, jusqu'à ce moment, juste avant minuit, où d'un coup, tout disparaît. L'appartement parisien, les lumières, la musique et les rires, tout s'efface pour laisser la place à...

Rien.

Le néant, et surtout le noir complet. Comme si on venait d'éteindre les projecteurs sur la scène qu'était sa vie. Le silence est assourdissant, les ténèbres aveuglantes. Romeo a un instant de frayeur, avant de réaliser qu'il sent le sol sous ses genoux, sous ses mains. Soulagement. Il se redresse, tous les sens en éveil. L'instinct de survie qui prend le dessus sur tout le reste. C'est ce qui le fait avancer, à tâtons dans l'obscurité, jusqu'à ce que des silhouettes se dessinent dans l'obscurité, mais pas celles des autres invité·es de la soirée où Romeo se trouvait juste avant. Non, ce sont des inconnu·es, de genres et d'âges variés, qui semblent tout aussi perdus et désorientés que lui.
Son regard se promène sur ses compagnons d'infortune, et puis se pose au centre du petit groupe, sur cette figure irréelle à l'apparence fluctuante. Un mythe ? Mais lequel ? Qui peut bien posséder des pouvoirs assez puissants pour faire tout disparaître, comme ça, en un claquement de doigts ? La perspective fait froid dans le dos. Romeo frissonne, puis cligne des yeux.

Nouveau changement de décor.

Un théâtre. Familier et pourtant inconnu. Serait-il déjà venu ici ? Il n'en a pas le souvenir, mais cette vague sensation de déjà-vu ne veut pas le quitter. La scène, en bois ancien, n'a rien de particulier mais l'attire immédiatement – il est curieux de savoir ce qui se dissimule de l'autre côté des rideaux. Mais il n'est pas seul dans la pièce, et il serait impoli de ne pas se présenter. Romeo fait un pas vers les personnes les plus proches, dont il vient d'entendre la conversation.

"Et moi, mon verre de champagne," qu'il renchérit à la plainte du plus âgé, qui n'était pourtant pas celui doté d'une canne. Il tend la main et se présente. "Romeo, enchanté. L'un de vous n'aurait pas une idée de l'endroit où nous nous trouvons, par hasard ? Je croyais avoir visité tous les théâtres de Paris, et pourtant je n'arrive pas à me souvenir de celui-ci."

Peut-être l'a-t-il oublié, tout simplement. Ou alors, ils ne sont plus à Paris, c'est aussi une possibilité. Que de mystère. Romeo sourit, et un nouveau frisson le parcourt. Il ressent un mélange singulier d'appréhension et d'excitation que seuls l'inconnu et le danger potentiel peuvent faire naître en lui.



résumé: romeo se trouvait à une soirée du nouvel an où il draguait en buvant du champagne quand il est téléporté. il se demande si l'étrange apparition est un mythe, et si oui lequel, puis essaie de se souvenir s'il est déjà venu dans ce théâtre, sans succès. du coup, il s'approche d'yve et eugène pour leur demander si eux, savent où ils sont au juste. la situation l'effraie un peu mais pas assez pour qu'il flippe, limite il trouve ça fun.

Leön Moltchaline
Meilleure Fonda ♕ Hyperactif ♕ Triplette ♕ 2022 // Mout-A-La-Ligne
https://le-chat-noir.forumactif.com/t37-leon-it-s-all-about-fiding-the-calm-in-the-chaos#45https://le-chat-noir.forumactif.com/t45-leon-eyes-ears-wide-open#55https://le-chat-noir.forumactif.com/t201-molt-leon#2043
Leön Moltchaline
Leön Moltchaline
Pronom(s) hrp : elle
Crédits : Megumi Fushiguro + irl Manu Rios, merci à Pompon, Mad & Marie pour les avatars ♥
Métier : Musicien d'ambiance (guitare, piano) dans la Troupe du Chat Noir
Naissance : 07/07/1997
Second avatar : ♥
# par Leön Moltchaline Lun 24 Jan 2022, 23:26


Univers de base: LCN
Age : 24 ans
Nationalité : Franco-russe
Travail : Musicien et chanteur au Chat Noir
Particularité(s) : /
Avatar : Dessin par CupOfTea

Caractère : positif ▬ altruiste ▬ droit ▬ sérieux ▬ volontaire

Autre : a effectué son service militaire en Russie avant de rejoindre la France ; très investi au cabaret ; essaye de se remettre à chanter après un trauma ; adore les chats.




Il allait reprendre une gorgée de son cocktail fruité, mais le verre n'est jamais arrivé jusqu'à ses lèvres. Il a arrêté son geste, a regardé les autres s'embrasser et se serrer dans les bras, une drôle de sensation collée au corps. Quelque chose cloche. Un instant, il pense que c'est dû à l'euphorie du Nouvel An, au fait de se retrouver avec des gens qu'il connait à peine, dans un bar de la capitale. Mais c'est autre chose. Un sentiment qu'il n'arrive pas à expliquer.

Et soudain, tout s'écroule. Le verre est lâché mais ne se fracasse pas, le sol est dur sous ses genoux mais il n'est pas tombé. Il a les yeux ouverts mais ne voit rien, les oreilles comme dressées mais il n'entend rien. Il est censé garder son calme mais quelque chose s'affolle en lui. Son coeur, c'est son coeur qui court dans sa poitrine alors que lui est immobile dans le Noir. Un instant, avant qu'il ne recouvre la vue, un million de pensées lui traversent l'esprit, un million de cauchemars. Mais finalement, la vie revient aussi simplement qu'elle était partie. Des gens se redressent autour de lui, s'osent à quelques pas. Il ne comprend rien à ce qu'il se passe, ne sait pas très bien comment réagir, a l'impression d'être dans un rêve tout en ayant l'intime conviction que tout est réel. Au milieu de toute cette folie, Leön aperçoit soudain un visage familier, une ancre à laquelle s'accrocher dans cet océan de doutes et de questions.

À son tour, comme les autres, ils trouve la force de se lever et esquisse quelques pas sur le Noir absolu. D'abord hésitant, il se dirige ensuite avec entrain vers le corps avachi du magicien du Chat Noir. Antoine. Mais que font-ils donc tous là ?

À peine a-t-il secoué l'épaule du quadragénaire que celui-ci s'éveille à son tour. Le musicien ne sait pas très bien s'il doit le rassurer pour ne pas qu'il s'effraye, comme lui a été effrayé. Mais il ne saurait de toute façon que dire et le laisse découvrir à son rythme, gardant simplement sa main sur son bras, comme une bouée à laquelle se raccrocher si jamais. Une main dont les doigts se crispent alors que Leön voit apparaître face à lui une silhouette sombre, humaine puis plus tellement, changeante, aussi mystérieuse et iréelle que le reste. Une fraction de seconde plus tard, elle a disparu ; les lumières reviennent, pour de bon cette fois.

Cette soirée du Nouvel An lui en fait voir de toutes les couleurs. Antoine n'est plus à ses côtés, il a migré vers une autre personne, sans pour autant qu'il ne l'ait vu s'éloigner. Après avoir observé en silence le décor familier d'une salle de spectacle, ce rideau clos et cette salle sans public, sans certitude que tout soit rentré dans l'ordre, le jeune homme remonte vers Antoine, et vers Lauren, qu'il reconnait en s'approchant. Sa voix est sourde quand il s'adresse à eux.

- J'ai... très légèrement l'impression de devenir fou. Est-ce que... c'est bien vous ?

Lentement, comme s'il demandait la permission, Leön tend ses mains vers celles des deux hommes pour les toucher, les palper, voir si elles ont l'aspect cotonneux du songe ou la chair tiède du réel.



résumé : Leön fêtait avec des connaissances avant de sombrer dans le Noir total. Il panique un peu avant d'apercevoir Antoine et d'aller l'éveiller. Il a perdu la notion du temps et ne perçoit pas tout ce qui se passe autour de lui. Après s'être retrouvé au milieu de la salle de spectacle, il va vers Antoine et Lauren, leur pose des questions et touche leurs mains pour savoir si tout est réel.


Elizabeth Norfolk
Invité
Anonymous
Elizabeth Norfolk
# par Elizabeth Norfolk Mer 02 Fév 2022, 15:49
lisbet11.jpg


Univers de base: Via Miscellae Magica
Age : 17 ans
Nationalité : Britannique
Travail : Etudiante à Myrdinn et Vice capitaine de l'équipe de duellisme de Myrdinn.
Particularité(s) : Sorcière de sang pur, noble et femme transgenre
Avatar : Crow, par Nephyla

Caractère :▬ Réfléchie
▬ Besoin de contrôle
▬ Panique si elle perd ce contrôle
▬ Perfectionniste
▬ Persévérante
▬ Fière
▬ Quasi-Asociale
▬ Créative
▬ Anti-autorité

Autre : Prédisposition pour la magie d'attaque, et la création de sort. Crises de paniques, anxiété sociale, dysphorie de genre et stress post traumatique.





Event crossforum - Introduction  0aa8bf10

-Elizabeth! Descends ma chérie ! Il faut que tu voies les botrucs ! Ils sont en train de s'amuser et de jouer pour fêter la nouvelle année avec nous !

Je finis de me préparer, ma robe noire descendant jusqu’au-dessous de mes genoux, de simples souliers à talons et mes cheveux relâchés je me regarde une dernière fois dans le miroir ; instinctivement, je reste plusieurs minutes debout, là à regarder dans le vague…

C’est bizarre et machinal, c’est froid cette sensation, ce moment de conscience lorsque l’on se rend compte que l’on est un truc dans un corps.

Je descends : marche après marche, la chaleur, la musique et la lumière envahissent mes sens, c’est bon, c’est beau, c’est chaud.

Grand-tante Marnie m’attend, vêtue du châle étoilé que je lui aie offert pour Yule et portant dans ses bras Valériane, son familier, un gros chat des forêts norvégiennes toute noire et aux yeux jaunes.

Je glisse mes bras doucement sous le chat et l’enserre dans une embrassade calme, plongeant mon visage dans son pelage chaud et ronronnant, sentant la sauge et le romarin.

Marnie caresse mes cheveux, doucement :

- Regarde toi, tu es absolument magnifique.

-Merci Tante Marnie.

-Tu me fais tellement penser à ta mère.

Une image de regret passe sur son visage, un instant nous sommes silencieuse, je sais que si je parle maintenant l’une de nous se mettra à pleurer, c’est bête, ça fait presque 9 ans.

Mais nous regardons les botrucs faire, ils jouent et s’amusent dans les coins et recoins de la maison, ramenant toutes sortes de babioles trouvées çà et là, grimpant et vivant dans les poutres sculptées, les enclaves dans les murs et les portes.

Les niffleurs, se roulant dans leurs petits terriers remplis de choses qui brillent gazouillent doucement et se réchauffent en se regroupant en boule les uns avec les autres.

Dehors, toutes les autres créatures et animaux dorment ou paissent paisiblement, il fait déjà bien noir.

La soirée commence, un repas divinement bon, préparé par Tante Marnie nous réchauffe le cœur et nous rigolons, nous parlons des cours, de tout ce qui se passe à Myrdinn et puis les histoires de son cabinet et des découvertes faites par toute les deux, moi en création de sorts et elle en magico-zoologie.

Valériane sur mes genoux, le dessert arrive, mais Tante Marnie arrive avec tout autre chose, elle me tend un paquet emballé dans du papier de soie et du kraft et scellé par une corde de chanvre, alors je l’ouvre, perplexe :

-Pourquoi ?

-Je me suis dit qu’un autre petit cadeau de Yule ne serait pas une mauvaise idée.

-Tu n’aurais pas dû.

Un sourire, et après un bruit de froissement de papier, une découverte nouvelle se fait : un livre, un grimoire plutôt : Cassange, d’une généalogie.

Je le feuillette, une série de photos, de noms, de descriptions, de dates et de faits accomplis se succèdent, je reconnais vers la fin quelques noms, celui de Marnie, de quelques-uns de mes cousins, et puis de ma mère…Peut-être découvrirais-je des informations précieuses ?

Je relève la tête pour remercier ma tante mais…

Vertige

Soudain, je suis au sol, à quatre pattes, la tête qui tourne et la vue cachée.

Noir

Je relève encore la tête je sens sous mes mains ma baguette et le grimoire, je bondis sur mes pieds, prête à me battre mais alors constate rapidement que des personnes autour de moi se sont retrouvés dans la même situation apparemment.

J’aurais bien utilisé ma magie pour y voir plus clair mais ne savant pas si les gens autour de moi sont No’Mags, je préfère alors cacher ma baguette dans mes cheveux.

Je regarde autour de moi mais ma vision s’arrête sur un point de lumière, je constate alors une ombre, familière un instant parce qu’il prend la forme d’un chat :

-Valériane ?

Je m’avance, peu prudente mais confiante à l’idée de suivre le point de lumière.

Dépassant tout le monde sans m’inquiéter de ce qui m’entoure, je sens alors mes paupières se clore toute seule et, une fois réouvertes, ma vision, un instant, se retrouver éblouie par les lumières chaude d’un…théâtre ? une salle de spectacle ? Une scène en tout cas ça c’est sûr.

Je me retourne alors et je reconnais alors Mme Gordon, ma professeure de botanique :

-Mme Gordon ?

En m’approchant je constate que ce n’est pas elle, c’est quelqu’un qui lui ressemble pour sûr mais ce n’est pas elle, instinctivement, ma main rejoint ma baguette et je la garde en main, effrayée de ce qui pourrait arriver. Surtout que rencontrer des sosies, pas vraiment réels mais presque de mon entourage ressemble beaucoup trop aux pires contes sur les Changelings.

Je regarde autour de moi, on pourrait penser à un rêve, mais ayant déjà traversé des dimensions, avec plus ou moins de succès auparavant je sais que ce n’en est pas un, c’est trop….étrange et réel, trop vivant…c’est difficile à expliquer mais c’est comme un voyage astral ou une méditation en pleine conscience, c’est…étrange.

Mais un visage familier cependant se discerne dans la pièce et lui fait légèrement signe de la tête, tentant de voir si c’est bien lui, Yve, est ce toi ? Ou un sosie étrange ayant pris son apparence pour me tromper ?

Résumé:
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# par Invité Mer 02 Fév 2022, 22:36


Univers de base: LCN
Age : 47 ans
Nationalité : Française
Travail : Illusionniste au Chat Noir
Avatar : Dessin par CupOfTea

Caractère : Boheme ▬ bienveillant ▬ rationnel ▬ mélancolique


“ Pour le nouvel an, resto polonais ou show drag queen ?”

Le plus naturellement du monde, la demande avait été faite entre le fromage et le dessert et Celestyn, sous un rire et sans la moindre hésitation avait répondu “Drag queen” .

Antoine avait opiné de la tête et avait réservé leur soirée. C'était le 25 décembre au souper dans le presbytère . Il y a une semaine tout pile alors qu'ils sont là à présent, "Aux Belles poules", ce soir de 31 décembre, tout entourés de mosaïques grivoises, leurs silhouettes se reflétant dans les nombreux miroirs du lieu . Devant eux, une belle blonde platine permanentée chante, ouvrant grand sa bouche maquillée de rouge .
Un brouhaha léger se laisse entendre derrière la voix de la chanteuse puis des exclamations et des applaudissements retentissent et la maitre de cérémonie, une femme à la coupe garçonne, reprend le micro pour lancer le décompte du nouvel an .

A tue-tête, tous les convives commencent à compter et l’Illusionniste pose sa main sur celle de l’Ami, plonge son regard cerclé de ridules tendres dans le sien, sourit à en faire rougir ses pommettes, la fossette creusée, les chiffres s’égrenant sur les lèvres .

5 …
Il espère que cette année se fera à côté du Prêtre.

4 …
Qu’ils riront

3 …
Se confieront l’un à l’autre en fumant

2 …
Voyageront

1 …
Vivront heureux loin de la maladie.  

0 .
Tout simplement .

Ça n'arrive pas néanmoins car tout bascule .
Le bruit, les mosaïques colorées, le sourire aux lèvres roses de Celestyn, tout disparaît.
En un instant, Antoine perd pied et c’est le noir. Le Silence.
Spontanément, il repense à cette soirée d’été, lorsque tout a dérapé, que ses convictions rationalistes se sont vu anéantir .
Il sait à présent, pour l’avoir expérimenté de façon bien différente, que “tout n’est pas normal” . Encore moins explicable.
C’est ce qui le terrifie le plus, fait que tout son corps est tétanisé, que sa gorge et son estomac se serre sous l’envie de crever .
C’est une minute longue, trop longue qui l’oppresse et l’écrase quand une main secoue son épaule, extrayant l’Illusionniste de sa transe.

Face à lui, soudainement, des silhouettes dans l’obscurité se dessinent . Le visage de son sauveur s’esquisse.
Leön.
Le musicien qui les avait rejoint lors de la soirée d’aout, qui était là pour assister à tout ce que la logique refusera .

Antoine le fixe, déboussolé, hésitant .

“Tu… Tu… penses que…que…”

Il n’arrive pas à finir . Les mots ne sortent pas, trop confus et son regard hébété s’est arrêté sur autre chose, figure connue et prostrée non loin .

“Lau…”

Le temps ne lui laisse pas finir et déjà un énième bouleversement vient les foudroyer sous la forme d’une apparition fantasmagorique, ondulante, changeante .
C’est surréaliste. Terrifiant.

Antoine n’a aucun instant pour accepter l’illusion que le noir revient, frappe en une fraction de seconde, ordonne avec violence à ses paupières de se fermer.
Quand il les rouvre, c’est un décor tout nouveau qui lui fait face .
Celui d’un théâtre qu’il ne peut s'empêcher d’associer au cabaret alors même que les salles sont différentes .  
Pis encore, il n’est plus à côté de Leön et se tient à présent à côté de Lauren qu’il ne se rappelle pas avoir rejoint .
Sa tête le lance et il sent le vertige le prendre quand Leön les rejoint, les interroge, saisit avec douceur leurs mains.

“Oui…Je…”

Il souffle, inspire lourdement, nauséeux .

Loin de ses certitudes, cet endroit le rend malade.
De ne pas savoir.
De ne pas comprendre .



Résumé:
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# par Invité Lun 07 Fév 2022, 14:50


Univers de base: LCN.
Age : 42 ans.
Nationalité : Algéro-français.
Travail : Chômeur. Ex-assistant magicien. Ex à peu près tout ce qui est dans le spectacle.
Particularité(s) : Gothique jusqu'à l'os, fabuleusement roux, fabuleusement bien habillé, vegan écolo & militant, légèrement porté sur la bouteille.
Avatar : Crowley — Good Omens || [IRL] David Tennant.

Caractère :
▬ Désabusé.
▬ Têtu.
▬ Râleur.
▬ Empathique malgré lui.
▬ Faux confiant.

Autre : Artiste raté sans talent particulier, il a passé 20 ans de sa vie dans le milieu du spectacle. Ne lui faites jamais écouter Je M'Voyais Déjà, c'est l'histoire de sa vie. Il a des tendances dépressives mais lutte contre par la pure force de sa volonté.





Nouvel An
Où suis-je ?
« Woah, c’est vraiment magnifique ! »

Lauren balayait une énième fois la salle sombre du regard, plongée dans les lueurs rouge profond des projecteurs industriels, les mètres carrés de piste de danse envahis de corps s'abandonnant avec fougue au rythme de la musique, puis se tourna vers la source de cette dernière, à côté de laquelle un jeune homme se tenait, immobile dans cette foule; l'air extasié. Il avala une gorgée de vin de cru et lui sourit.

« C’est pas énorme en fait, mais c’est un authentique. »

« C’est quand même rare ces trucs-là nan ? Ça en a l’air en tout cas ! »

Le roux se rapprocha d'un pas suave. « Boarf, il doit y en avoir plein, abandonnés dans des greniers; la plupart prennent pas la peine de les entretenir. »

Il prit le temps de détailler l’appareil : l’un des tourne-disques de sa mère, celui qu’elle lui avait offert pour son anniversaire, Dieu-seul-se-rappelait lequel. Le bois vernis était finement sculpté, la délicatesse des détails familière lorsqu'il passa le bout des doigts dessus.

« Mais ça a une valeur sentimentale. »

« J'ai vu ça oui, » Le sourire du jeune homme se voulut amusé, « Vous vous en éloignez pas à moins de deux mètres. »
Le jeune semblait fier de son observation, faisant s’arquer un sourcil amusé au roux.

« C'est surtout parce que je suis le DJ de la soirée. Puis c'est plus calme dans ce coin-ci. » Il ramena son verre à ses lèvres et profita de pouvoir en boire sans se faire bousculer.

« ...Parce que les disques aussi sont à vous ?! »

Son air éberlué était à la fois mignon et flatteur. Mais cela ne l'exempta pas de se prendre une tape sur la main lorsqu'il la rapprocha un peu trop près de trente-trois tours, lui arrachant une moue déçue. Lauren rit franchement à sa réaction.

« On touche qu'avec les yeux. »

Le message semblait être passé. Le sourire flottant sur ses lèvres, il laissa le jeune à son observation détaillée et ramena son attention au décor ambiant.

C'était une soirée assez ambitieuse, pour une petite boîte de nuit d'habitude discrète. Le proprio avait voulut la jouer classe pour le nouvel an; une soirée à thème d'époque avec dress code et tout le tintouin, et avait fait appel à sa collection de disquaire et ses trente ans de connaissances pour une ambiance plus authentique.

S'il n'était pas goth, une telle preuve de "vous êtes vieux monsieur" aurait été une insulte.

Il remarqua bien une tignasse désagréablement familière; évidemment qu'il n'allait pas rater une soirée pareille, lui et son harem, mais Lauren n'allait pas le laisser lui pourrir le réveillon, pas de loin en tout cas. S'il venait l'aborder par contre… Que Dieu le protège.

Soudain, l'ambiance changea, captant son attention, et les danses cessèrent rapidement pour laisser place à une tension excitée. Lauren baissa un regard sur son portable, 23h56. On y était presque.

Il retira Tainted Love pour glisser un disque plus festif et tendit le micro au proprio qui venait de se matérialiser devant lui, comme à son habitude.

« Est-ce que vous passez une bonne soirée ? »

Une cohue de oui lui répondit. Lauren s'appuya contre la grande enceinte, profitant du discours en savourant son fond de verre.

« Alors tout le monde avec moi ! » Finit-il, avant de commencer le décompte. Souriant, il suivait à volume modéré la foule en délire.

3, 2,

Un frisson le traversa, on y était… !

1…

ET—



Silence.




Le contraste fut assourdissant, alors qu'il essayait de s'adapter. Une panne de courant ? Non, tout le monde ne se serait pas tût aussi soudainement. Et ah, où était son verre ?

À cet instant il réalisa qu'il ne pouvait plus bouger, et la panique l'envahit. Où était-il ? Quand s'était-il déplacé ? C'était quoi ce bordel ?!—

« —aH ! »

Un contact l'avait ramené à la réalité; une main sur son épaule, lui arrachant un glapissement peu viril. Mais son souffle à peine retrouvé se recoupe aussitôt face à… Ça. Le roux fut incapable de savoir de quoi il s'agissait, sa fugacerie paradoxalement si palpable qu'il ne se contenta que de cligner des yeux confus, pour la laisser disparaître.

« ...Uh... »

Bon sang, quelqu'un avait drogué son verre ?

Alors que le noir laissait place à une salle de théâtre, lui laissant un sentiment aussi biscornu et bizarrement familier que la silhouette, il réalisa enfin qu'il n'était pas seul, et à qui la main salvatrice appartenait.

« Antoine ? Qu'est-ce que… »

Ils furent rejoints par Lëon, qu'il dévisagea avec incrédulité. Qu'est-ce que des gars du Chat Noir faisaient là ? (Chat Noir, Chat Noir, Chat Noir… Il regarda autour de lui, comme s'il venait de trouver une réponse qui lui échappa aussitôt). Il laissa le guitariste lui saisir la main, hochant la tête, aussi perdu qu'eux. Le contact sembla le ramener un peu plus proche de terre, et il décida de se reprendre.

« Vous vous sentez bien ? » S'enquit-il, « À part le vertige, ça j'crois que c'est normal. Antoine ? T'as l'air mal, ça va ? » Il posa une main sur son bras, tentant de le rassurer.

Il était passé en mode alerte maximale; il n'avait aucune idée de ce qui se passait ou ce qu'était cet endroit, mais il avait pas intérêt à leur vouloir du mal, ou il le lui ferait durement regretter...

HYE RI


Résumé:
Les Delahaye
Le sommet de la chaîne alimentaire
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Les Delahaye
Les Delahaye
Métier : Fondateurs et PDG
Naissance : 16/08/1962
Second avatar : ♥
# par Les Delahaye Jeu 17 Fév 2022, 18:33
Intro - Partie 2

Résumé du tour précédent


Groupe 1 : Yve - Eugène - Roméo
Yve, peu après avoir vu la Figure changeante, attrape le bras d’Eugène et lui demande ce qu’il se passe . Ce dernier le menace avant que la silhouette les forcent à cligner des yeux. Quand ils les réouvrent, les décors ont changés et ont pris la forme d’un théâtre .
Ils semblent tous deux assez perdus .
Roméo les apostrophe à leur tour en demandant où ils sont .


Groupe 2 : Meryl - Elizabeth (en interaction avec Yve)
Elizabeth, quand elle rouvre les yeux, découvre dans la foule une silhouette ressemblant à Meryl, sa professeur de botanique. Elle l’apostrophe . En s’approchant, elle s’aperçoit néanmoins que ce n’est pas vraiment elle et dégaine de ses cheveux sa baguette magique. Elle aperçoit aussi Yve et lui fait un signe de tête.


Groupe 3 : Leön - Antoine - Lauren - Lucifer
Leön s’éveille dans le noir et voyant Antoine, va lui secouer l’épaule pour l’éveiller. La Figure changeante apparaît alors et les force à fermer les yeux . Quand Leön les réouvre, les décors ont changés . Antoine est plus loin, aux côtés de Lauren .
Leön les rejoind alors, demande si c’est bien eux en les touchant pour vérifier, tandis que Lauren demande s’ils vont bien.
Antoine répond , maladif .


A vous de jouer

•Vos échanges continuent . Pas d’ordre de passage .

• Vos groupes peuvent se rejoindre ou se séparer selon la logique scénaristique . Pour cela, n’hésitez pas à en discuter sur Discord .

• INRP, un sentiment de malaise vous prend . Vous êtes nauséeux et migraineux. Cet état est variable en intensité (de presque inexistant à très handicapant) selon l’affinité de votre personnage à la magie/fantastique . Moins votre personnage acceptera la situation et se raccrochera à la logique rationnelle, plus il sera malade . Son mal-être s’estompera avec sa résignation . Les personnes ayant une affinité avec le fantastique pourront + ou - deviner la raison de l’état de leur pairs et leur expliquer/les aider à aller mieux.

• En parallèle, chaque personne ressentira le besoin impérieux et instinctif de se diriger vers la scène et d’aller derrière le rideau.

• Vous pouvez répondre plusieurs fois si vous le souhaitez et ce, jusqu’à ce que vous ayez traversés le rideau. Votre dernier rp s'arrêtera sur cette action ;)
Vous serez séparés en groupe de 2 ou 3 suite à cela !
Bon jeu!


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