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Le Chat Noir
Paris, 2023.
Il y a 142 ans, ouvrait le célèbre cabaret Le Chat Noir.
Incarnant la Bohème, l’établissement présentait des artistes et poètes célèbres comme miséreux·euses, dans l’insouciance d’une ambiance légère et feutrée. Après la mort de son fondateur, le lieu est racheté et sombre dans l’oubli. Plus d’un siècle plus tard, un couple richissime décide de recréer le Chat Noir, fidèle à l’atmosphère de son passé mais pensé pour les artistes et les client·e·s du XXIème siècle.En savoir +
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Rhiannon Byrne
9 participants
J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.
Rhiannon Byrne
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Rhiannon Byrne
Rhiannon Byrne
Crédits : yours truly
Métier : Pianiste et compositrice
# par Rhiannon Byrne Sam 10 Juin 2023, 23:35
La Troupe
Rhiannon E. Byrne
Autre(s) prénom(s) : Edelweiss, deuxième prénom.
Surnom(s) : Rhi, Blue, Luna (par son meilleur ami)
Âge : 26
Sexe/genre : Femme cis
Nationalité : Double nationalité française (née sur le territoire) et britannique (d'Irlande du Nord)
Métier/occupation : pianiste concertiste et compositrice
Résidence : Réside dans les quartiers des artistes au Chat Noir
Orientation : Pansexuelle, demiromantique
Provenance avatar illustré : Mon OC, Rhiannon, dessiné par mes soins.
Avatar réel : Visage inspiré de Carole Lombard et Bree Kish
Extrêmement myope mais refuse de porter des lunettes en public - porte rarement des lentilles non plus, elle ne supporte la sensation ni des unes, ni des autres. || Ne sait pas conduire et ne saura jamais conduire, literally why when you can just get people to drive you around || Aime l'eau, nage très bien. Grande adepte de bains, elle serait capable de claquer tout son fric dans des bathbombs sur un coup de tête. Il paraîtrait qu'elle descend d'une famille de marins, selon sa mère, elle ne sait pas vraiment pourquoi mais cette idée l'enchante. Un voilier dans un croissant de lune est tatoué sur sa nuque. ||  Son chat, une angora blanche, s'appelle Diva d'après la chanson "Casta Diva" de l'opéra Norma de Bellini. Aussi juste parce que c'est un chat et she's worth it || Oreille absolue, apprend à jouer de nouveaux instruments et à parler de nouvelles langues très facilement. Imite très bien les accents.  || Autisme non diagnostiqué qu'elle soupçonne mais ne fait rien à ce sujet. Stim énormément (humming, tapping, scratching...) sans s'en rendre compte, extrêmement sensible au bruit et à la lumière. Passe de masque en masque très rapidement au point de ne plus vraiment avoir un sens de sa propre identité.  || Special interests: le solfège, l'opéra, les films kitsch, les langues, les mathématiques, l'histoire de l'art et la comédie musicale. Son film préféré est Phantom of the Paradise (1975, dir. Brian de Palma) || Style vestimentaire très expérimental et flamboyant. Très informée sur le monde de la mode et en contact avec des costumiers qui participent à la réalisation de ses projets. || Elle a perdu une bonne partie de sa voix d'antan à cause des complications du papillomavirus. || style de jeu très charnel, mélancolique et incarné, à la Khatia Buniatišvili  
Description

Attributs physiques


Une grande dame de petite taille.
Mesurer 1m53 pour 88kg n’a jamais empêché Ms. Byrne de se faire remarquer. Elle est comme la lune : ronde, lumineuse, et pleine de cratères. Un corps qu’elle chérit – car tous les corps trouvent grâce à ses yeux, y compris le sien. Sa peau pâle est striée de toutes parts et elle semble perpétuellement avoir le rose aux joues et au bout de ses doigts – un effet de la rosacée. Elle arbore ses courbes fièrement et sourit avec éclat, révélant des dents du bonheur. Elle a un visage rond et lunaire à la Clara Bow couvert de tâches de rousseur – tout chez elle est réminiscent des actrices des premiers films – ses yeux d’un brun sombre et riche comme la robe d’un très vieux vin, cernés de très longs cils, sa bouche en cœur, son charme langoureux et mélancolique.
Elle arbore une courte tignasse bouclée, coupée de façon inégale – travail fait maison, bien entendu. Leur couleur varie aussitôt qu’elle s’ennuie, généralement dans un spectre du gris anthracite au bleu ciel. Quand ils étaient longs, ils étaient roux, épais et indomptables. Maintenant qu’ils sont courts, Rhiannon peut les coiffer – lors d’occasions comme les représentations au Chat Noir, elle aime se faire des finger waves décorées de perles, « to party like it’s 1922 » comme elle le dit en riant.
Sa voix est musicale, aérienne et quelque peu chuchotante. Elle parle toujours d’un ton égal, sans jamais hausser la voix – tout simplement parce qu’elle ne le peut pas. Elle a intégré cette particularité à son personnage malgré tout.

Côté vestimentaire, le style de Rhiannon est particulièrement sophistiqué. Au travail, elle est très élégante, portant de longues robes brodées, des robes de cocktail quand l’occasion se présente, des colliers de perles et des bagues argentées ainsi que de longues boucles d’oreilles. En public en revanche, son style est bien plus fantaisiste – elle est perpétuellement perchée sur une paire d’épaisses plateformes et aime porter des vêtements extrêmement féminins, couverts de dentelle et de strass. Elle n’a pas peur des mini-jupes et des tissus transparents, et aime se couvrir de bijoux de la tête aux pieds. Son style l’apparente a un genre de fée ou de nymphe dont les écailles multicolores miroitent au soleil.

Personnalité


Magnétique || Excentrique || Manipulatrice || Irrationnelle || Passionnée || Artificielle || Désenchantée || Introvertie || Téméraire || Expérimentale || Drôle || Compulsive || Observatrice || Critique

Rhiannon n’aime pas parler d’elle-même. Elle vous distraira en vous posant un million de questions sur vous en battant des cils, comme si vous étiez la personne la plus passionnante qu’elle ait jamais rencontrée. On n’a jamais trop d’amis dans le showbiz après tout. Difficile après tout de parler de soi, quand on ne sait ni d’où l’on vient, ni où on va. Excentrique, très coquette, extrêmement maniérée et insupportablement british (bien qu’elle soit irlandaise...) elle cultive un dandyisme doublé d’un snobisme ironiques qui reposent sur ses obscures connaissances en art, ses remarques lunaires et sa manie de flirter avec tout ce qui bouge afin de désarçonner son interlocuteur - son jeu préféré. Elle aime jouer avec humour la diva arrachée à son époque, la sirène cruelle et affamée, la jeune première les étoiles plein les yeux qui sait battre des cils pour gonfler l’égo d’un homme à qui elle compte extorquer quelque chose. Après tout, all is fair in love and war. Mais le rôle qu’elle joue n’est essentiellement que ça - un personnage. Rhiannon se plaît, s’amuse immensément même à le jouer. Et qu’est-ce qu’elle le fait bien ! Les plus perspicaces la croiraient presque - elle ne se laisse pas démonter facilement.

Mais une double-vie n’est pas une vie pleinement vécue. Sur la face cachée de son cœur demeure une incurable mélancolie - une pudeur qui ne lui est pas caractéristique. Ses jeux et ses excès sont les armes et le bouclier qui protègent un précieux jardin secret. Une double vie criblée de mensonges et remplie de fantômes qui l’occupent la nuit et qui laissent leurs parfums écœurants sur son oreiller - lui fait perdre pied peu à peu avec la réalité. La vérité, c’est que Rhi est une personne rongée par l’ennui, à l'affût de l’adrénaline et de tout ce qui pourrait combler le vide qu’elle sent grandir en elle à cause des deuils qu’elle cumule. Rhiannon est perpétuellement affamée de savoir, d’émotions qu’elle n’arrive pas à ressentir par elle-même - dont elle ne réalise même pas la présence si une autre personne ne fait pas office de miroir en face d’elle. Toujours, elle demeure un astre. En orbite autour du monde sans que jamais ce dernier ne l’atteigne vraiment. Alors Rhiannon sort, enchaîne les conquêtes et les délaisse aussitôt - de peur que l’ennui revienne la hanter. Elle ne reste jamais, ni ne s’attache, du moins le pense-t-elle. Elle se prend pour une muse baudelairienne, une passante, une ombre, un fantôme inoubliable et intouchable.

TW SELF HARM (spoilered) Elle s’épuise souvent à jouer à ce jeu, se renferme sur elle-même, disparaît des radars pendant des jours sans laisser qui que ce soit la voir quand elle touche le fond, à s’enfermer avec son chat et à composer de façon compulsive et obsessionnelle. Elle refuse qu’on la voie passer des jours dans son lit sans se laver et dans le noir complet, bougeant seulement pour s’occuper de son chat, son seul réconfort dans ces situations. Si c’est imperceptible à l’œil non initié, elle « stim » beaucoup : fredonnant, claquant des doigts, sifflant, agitant des mains et tapant du pied en rythme avec la mélodie dans sa tête. Elle coupe ses cheveux toujours plus courts lors de périodes de stress, ne supportant plus parfois la sensation de ces derniers.
Spoiler:

Mais comme la lune, ces phases déclinantes ne durent jamais. Quand elle retrouve son énergie, Rhiannon brille et partage son éclat autour d’elle. Dans le peu de relations où une vulnérabilité s’est instaurée, Rhi est une personne drôle, passionnée, qui pourrait parler de nombreux sujets pendant des heures pour le simple plaisir de partager sa joie. C’est la façon la plus évidente dont elle manifeste son affection. Elle a par ailleurs un sens de l’observation et un sens critique à toute épreuve – lorsqu’elle est honnête, elle l’est sans réserve, ce qui peut être aussi douloureux que constructif pour son interlocuteur.
Histoire


J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  66481065_Rf9GO3eeTIdI9mi


Ma mère, la magicienne, la métamorphe. Saoirse Byrne, avec ses yeux vifs et ses boucles de jais, avait toujours attiré à elle la lumière des projecteurs, et incarné par sa voix résonnante les plus grandes héroïnes des histoires qui hantent mes rêves. J’ai grandi dans les coulisses de l’Opéra, à l’écouter chanter, à la regarder briller. Tantôt Carmen, Madam Butterfly et Aïda, l’ensorceleuse à la voix magique m’enseigna très jeune qu’un jour, je serais comme elle – non, bien plus qu’elle. Je chanterai à l’Opéra Garnier. J’exaucerai les souhaits qu’une réfugiée politique n’avait pas le privilège de formuler. Je gobais les rêves avec lesquels elle me berçait, sans jamais réfléchir aux miens.
J’ignorai tout de son passé avec l’IRA, tout de son Irlande natale, et tout de mon père – à part qu’il était violoncelliste, qu’il était allemand, et qu’il ne méritait même pas que je connaisse son nom, selon les mots hargneux de ma mère. Dans ce monde fourmillant et musical, les réponses à ces questions ne me manquèrent jamais. Entre l’école, les leçons de piano, le solfège – mon seul catéchisme, et la chorale, j’apprenais à parler les langues que j’entendais sur scène, et en coulisse, parmi les techniciens, les artistes. Je parlais anglais et gaélique par ma mère – français par ma naissance sur le territoire, l’italien et l’allemand à force d’avoir entendu Mozart et Puccini, l’espagnol, le russe. Je ne me lassais jamais de ces nouvelles notes avec lesquelles j’apprenais à composer pour être toujours comprise d’autrui, mon esprit vorace se délectait de tout ce qu’il pouvait avaler en dehors du cadre scolaire qui m’ennuyait au-delà des mots. Alors, toute mon enfance durant, je jouais du piano, je chantais, pour plaire à mes professeurs, pour faire la fierté de ma mère, pour divertir ses amis. Depuis toute petite, j’allais de récital en récital, présentée comme une jeune virtuose. Je m’habituais aux feux des projecteurs – là où tout le monde me voyait, mais où je ne voyais personne. Je demeurai longtemps heureuse et aveugle.

***


Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours raconté des histoires. Si ma mère m’avait bercée des légendes de son Irlande natale quand j’étais trop petite pour parler, je fus vite celle qui lui racontait les contes qu’inventait mon imagination naissante et déjà féconde quand elle allait se coucher. Je ne pouvais simplement pas contenir à l’intérieur de moi les chimères et les fées qui se bousculaient dans ma tête dans une étincelante parade que je décrivais par grands gestes d’une théâtralité burlesque d’enfant, le rire flûté de ma mère, le plus grand des applaudissements à mes yeux. Je passais mon temps à griffonner ces fantômes dans mes cahiers d’école, à me faire réprimander par mes enseignantes, mais à attirer la curiosité de mes camarades, qui, s’ils s’étaient longtemps moqué de mes dents, de mes lunettes et de mes cheveux roux, finirent par s’asseoir pour m’écouter leur raconter toutes ces histoires que j’avais inventé à partir des nombreux opéras que j’avais contemplés depuis les coulisses. Car c’était lui, mon inspiration, avec ses reines tragiques, ses hommes-oiseaux et ses héroïnes qui mouraient d’amour. Depuis la petite enfance, je ne tolérais rien de moins que le sublime, le grandiose qui se déployait en notes chatoyantes au-dessus de ma tête et remplissait mes yeux d’étoiles. J’aimais me sentir petite dans le monde immense et magnifique des mots.
Si le monde semblait toujours en orbite autour de moi, je n’avais cependant pas vraiment d’amis. Je ne m’intéressais pas aux autres, à vrai dire, seulement à leur attention, aux histoires qu’ils pouvaient m’inspirer. Jamais, jamais, je ne jouais avec les autres enfants, quand je passais ma vie le nez dans un bouquin ou une partition, à rêver ma prochaine histoire. Cela me convenait très bien, et à ma mère aussi, tant que j’étais heureuse. Comme elle le disait souvent, elle-même se portait très bien toute seule. Et je l’étais dans mon monde flou et musical, ignorant les averses de la vie tangible - mes problèmes de santé, mes résultats scolaires médiocres, et la solitude que je n'admettais pas. Les mains sur les touches d’ivoires, je me contentais d’un monde en noir et blanc, dans lequel je ne chantais que ce qui n’existait pas.
***


L’inévitable finit cependant par arriver. Sans m’en rendre compte, je me suis fait un ami. Je le connaissais depuis longtemps, à vrai dire, lui aussi était un fils de l’Opéra, enfant de clarinettiste, fils d’immigré tout comme moi. La mère d’Antonio était toscane, son père marocain, et il m’avait toujours suivie comme une ombre, trop timide pour m'adresser la parole – mais je l’avais toujours vu s’asseoir devant moi avec les autres enfants, quand je leur racontais mes histoires, et il était dans la même classe de solfège que moi. À la fin de mon collège, j’intégrais le Conservatoire à plein temps, tout comme lui – brillant saxophoniste qu’il était, ce que je n’avais encore jamais remarqué, parce que je n’avais jamais fait attention à lui. Nos débuts furent difficiles, jusqu’au jour où je l’entendis jouer, seul dans une salle de cours désertée.
C’est là que je le vis vraiment pour la première fois, et reconnu en ces yeux verts qui m’avaient regardée avec admiration toute ma vie durant les yeux d’un artiste qui brûlait du même feu que moi – et bientôt, les yeux du meilleur ami que je n’aurais jamais.
Antonio était extrêmement timide, et moi extrêmement directe. En un sens, cela fonctionnait parfaitement. Il avait toujours des difficultés avec le français, et moi, j'apprenais son italien natal - à nous deux, nous pouvions combler les lacunes de l’autre, et ensemble, les histoires que l’on inventait étaient plus riches encore que le seul fruit de mon imagination.
J’avais eu des partenaires romantiques avant, dès le collège. Copains, copines… des relations que j’avais entretenues par pure curiosité et que j’avais jetées aussitôt que je m’ennuyais. Mais Tonio? Tonio fut mon premier et peut-être mon seul amour, parfaitement platonique, la seule personne qui comptait pour moi, à part ma mère. C’est avec lui que j’appris à écouter les autres : leur musique propre, leurs univers, leurs histoires, et que je fis mes premières conneries d’ado. Lui qui était si attentif au monde autour de lui me donna à voir ce qu’il voyait, dans les rues, dans les gens. Je n’étais plus le centre d’un monde que je ne voyais pas, enfin. Je l’appelais “poodle” à cause de sa tignasse frisée, il m’appelait “Luna”. Je fus là pour lui quand son premier copain lui brisa le cœur et lui pour moi alors que ma relation avec ma mère se détériorait.
Nous étions tous les deux des enfants de Paris et n’avions jamais connu nos contrées natales. Lui comme moi rêvaient de plus, de plus grand, de plus loin, de devenir d’immenses musiciens connus dans le monde entier. Nous étions convaincus qu’ensemble… Rien ne pourrait nous arrêter. À côté du Conservatoire, nous faisions le tour des pianos-bars, lui au saxophone, moi chantant et jouant du piano. Nous formions un duo de jazz bien rôdé, “Bluebird and Nightingale”. Nous comptions bien finir nos études, mais notre regard était déjà rivé sur la suite. Plus grand, plus loin.
Juliard School of Music. Why not? La La Land n’attendait que nous.
***




Saoirse Byrne était une maîtresse exigeante. Si elle avait été mon monde entier lorsque j’étais petite - mon seul parent, ma seule amie, la belle Irlandaise avait très tôt tracé le chemin de ma vie, elle avait décidé que je saisirais toutes les opportunités qu’elle-même n’avait pas eues et surtout, surtout, que je n'aurais jamais besoin de mon père, célèbre violoncelliste, bien que je l’ignorasse, pour réussir. Elle vécut difficilement mon changement de trajectoire, le fait que je songeais à abandonner l’opéra pour le jazz, que je voulais quitter Paris… Elle savait comme il était dur de se reconstruire une vie hors de son pays natal et, comme toute mère dans sa position, elle avait peur. Peur de ce pays trop grand, peur de me perdre à tout jamais. J’étais tout ce qu’elle avait, j’incarnais ses derniers espoirs, et elle ne voulait que mon bien : mais je le vivais comme un emprisonnement, un défi. Elle devint plus sévère, inquisitrice, se mêlant de mes fréquentations, au point de ne plus vouloir recevoir Tonio qu’elle considérait comme une mauvaise influence. Les reproches de ma mère ne m’empêchèrent cependant pas de postuler pour Juliard, tout en menant de front le dernier cycle du Conservatoire, qui touchait à sa fin alors que j’approchais les 18 ans.
Plus le temps passait, plus elle devenait erratique, maladive : je ne reconnaissais plus la fière femme qui m’avait élevée afin que je sois aussi indépendante qu’elle. Je finis par craquer, un soir.
Je n’avais presque jamais crié de ma vie. Je ne comprenais pas : pourquoi ne voulait-elle pas que je parte ? Pourquoi ne voulait-elle pas que je saisisse ma chance dans l’une des écoles les plus prestigieuses au monde ?
Et, pour la première fois, je vis ma mère s’excuser platement, fondre en larmes. Jamais je n’avais vu ma mère pleurer. Bien sûr mon amour, tu as raison - j’ai si peur de te perdre, je suis désolée. Pourquoi me perdrait-elle ? Peut-être que je partirai loin, mais je serais toujours sa fille, et elle ma mère, mon idole. Elle garda ce soir-là le secret qui poussait en son sein, celui qui l’avait poussée vers la paranoïa un peu plus longtemps.

Elle ne put cependant pas me cacher éternellement son état de santé. Alors que tout semblait aller pour le mieux, que j’excellais, que Tonio et moi passions tout notre temps à étudier, je la voyais maigrir, je remarquais son regard affable, ses joues creusées. Je n’étais pourtant pas du genre à remarquer grand-chose. Elle ne put pas me cacher sa maladie éternellement. Elle allait faire une chimiothérapie - j’ignorai à quel point elle était atteinte. Elle me dit de ne pas m’inquiéter pour elle. Cependant, je passais tout de même le plus clair de mon temps à la maison, à travailler près d’elle, à la surveiller avant son opération alors qu’elle souffrait le martyre. La chimio commença quelque temps avant la fin de l’année et son état se détériora davantage. Elle perdit sa longue chevelure noire et ne pouvait plus rien faire seule. L’idée de contacter mon père ne me traversa même pas l’esprit : il n’existait pas pour moi, et n’avait jamais existé. Et elle? Elle demeurait fière, même sur son lit de mort. Jamais elle ne lui aurait demandé quoi que ce soit, après l’avoir éjecté de nos vies il y a si longtemps.
Je reçus ma lettre d’admission à Juliard. Je la brûlais, sans le dire ni à ma mère, ni à mon meilleur ami avant les inévitables adieux. Je comptais rester un an de plus et m’occuper de ma mère jusqu’à ce qu’elle se rétablisse — je pourrais toujours retenter ma chance plus tard… n’est-ce pas ? Ce sont avec des effusions émues que Tonio me quitta pour de plus grands horizons alors que je restais à l’intérieur des halls de Charles de Gaulle, à regarder l’avion s’éloigner.

Avis de décès : La cantatrice nord-irlandaise Saoirse Byrne décède d’un cancer du sein à l’âge de 43 ans.
C’était écrit en tout petit, dans les nécrologies des journaux parisiens, tout à la fin, avec un minuscule paragraphe sur la carrière pour laquelle elle s’était battue toute sa vie. Presque rien sur son activité indépendantiste, sur son asile politique. Elle n’était qu’une énième chanteuse oubliée dont la carrière ne fut jamais à la hauteur de son talent.

Maman mourut avant d’apprendre que j’avais abandonné Juliard pour m’occuper d’elle : c’était certainement mieux comme ça. Je ne voulais pas qu’elle s’en veuille. Je lui aurais dit que je n’avais pas été admise, de toute façon.
Je demeurais seule dans notre petit appartement, seule avec son fantôme, et avec les opportunités qu’elle voulait m’offrir et que, pour elle, je ne saisis pas.

***
TW: mention d’idées suicidaires, allusions au self-harm, IST.
Les années suivantes filèrent dans un brouillard qui me laissa engourdie. Je ne savais plus d’où je venais, ni où j’allais : le monde était à nouveau vide et j’en étais le centre apathique. Je ne racontais plus d’histoires, je ne jouais plus avec le cœur. J’ai bossé comme serveuse un temps, pendant que je passais mon intermittence que je finis par miraculeusement obtenir. Je m’enfonçais peu à peu dans une vie nocturne remplie des fantômes d’étrangers qui laissaient leurs parfums écœurants sur mon oreiller. Je buvais, je fumais. D’autres choses aussi, dont je ne suis pas fière. Je m’échouais complètement, abandonnant la composition, perdant le contrôle de mon petit monde.
Il fallut que je tombe malade à mon tour afin de dissiper la brume dans ma tête. Il fallut que je perde la dernière chose qu’il me restait : ma voix.
HPV. Un virus qui se traite facilement, en théorie. Je ne pensais pas que les lésions reviendraient encore et encore, que je ne pourrais plus jamais chanter — certainement pas du lyrique, et rien à la hauteur de mes ambitions. Je ne pouvais plus compter sur ma propre voix pour raconter toutes ces histoires que j’avais abandonnées dans un coin de ma tête après la mort de ma mère, n’oubliant jamais entièrement mon rêve d’un jour en faire un spectacle.
Il fallut des mois de traitements, de rééducation vocale, pour que je puisse au moins parler sans trop souffrir à nouveau, même si je ne reconnaissais plus le son de ma voix qui ressemblait tant à celle de ma mère avant ça. Je n’avais pas été prudente, pire: j’avais cherché ma propre destruction. Tout ce que j’avais fait ces dernières années, je l’avais fait en cherchant ma propre perte sans avoir à supporter le poids de la culpabilité d’une autre mort, la mienne. C’est pourtant dans l’obscurité que, parfois, on se fraie un chemin.
***


Un appel d’Antonio au milieu de la nuit au moment de l’anniversaire de la mort de ma mère que j’acceptais pour la première fois depuis des mois m’aida à me ressaisir.
Je vis un psychiatre, pour m’aider à traiter la dépression que je me trainais depuis toutes ses années. Il suggéra qu’il y avait peut-être un autre problème, mais ce n’est pas quelque chose que je suis prête à affronter. Pas encore.
Pendant quelques années, j’ai été pianiste d’orchestre, j’ai composé pour d’autres - des amis, des personnages qui m’inspiraient. Je retrouvais peu à peu mon amour pour la musique dans ce partage, même si j’avais perdu ma voix. Celle des autres me touchait davantage. J’ai adopté un chat, Diva, sur les conseils de mes amis - la compagnie de la belle angora blanche me tira de ma longue et sanglante torpeur et dans notre petit appartement du XIXème dans lequel j’avais vécu avec ma mère, je fis avec elle de nouveaux souvenirs. Paris redevint mon royaume - venait en son sein le monde entier. Il n’y avait pas besoin d’aller bien loin quand la ville fourmillait de beauté et de talent de toute part, ce que je ne pouvais plus voir autour de moi quand j’étais incapable de les ressentir en moi-même.
Avec la thérapie, les nouvelles rencontres, beaucoup de questions me taurraudent parfois. Allais-je vraiment réussir à vivre, en ne foulant pas le chemin tout tracé que je m’étais destinée? Y a-t-il un avenir pour les anciens virtuoses comme moi? Qui est mon père, pourquoi ai-je si peur de consulter mon état civil? Pourquoi ma mère lui en voulait-elle tant?
Mais la vie continue son cours et, éventuellement, je trouvais un travail plus permanent via une de mes connaissances. Le Chat Noir m’offrit une résidence en tant que pianiste-compositrice, chargée de monter des spectacles originaux pour le cabaret. J’y ai trouvé une certaine forme de paix, et un terrain fertile pour mon imagination.
J’ai repris mes vieux feuillets, je me suis mise au travail. J’ai toujours dit que je voulais écrire une comédie musicale, puis une autre, et une autre après ça, pour rendre hommage à ma mère, à mes amis, à mes rêves et aux poètes qui les avaient façonnés. Un titre me trottait dans la tête depuis longtemps, Le Festin Illusoire, et je vous y convie.

Aujourd’hui, l’histoire que je veux raconter, c’est la vôtre.
Résumé du personnage : Pianiste et compositrice au Chat Noir / Lunaire, bavarde, magnétique et passionnée / Etait autrefois chanteuse et se promettait à une grande carrière à l'opéra avant de perdre une grande partie de sa voix des séquelles d'une infection/ ignore encore (presque) tout de son père, travaille à monter sa propre comédie musicale durant sa résidence au Chat Noir, constamment à la recherche d'artistes talentueux pour participer à sa folle entreprise
N'hésitez pas à voir le modèle dans le bottin des personnages !
Comment a-t-iel connu le Chat Noir ? Lorsqu'elle cherchait un lieu où elle pourrait faire une résidence artistique, alors qu'elle explorait le Paris musical au-delà des concerts de musique classique
Qu'est-ce qui lui a plu là-bas ? La fièvre, l'ambiance, le talent qui partout bouillonne, la magie qui s'y opère. C'est le cadre parfait pour mener à bien sa vision.
Hors RP
Pseudo : Lune
Autres comptes ? Nein
Comment as-tu découvert le forum ? Je le zyeute depuis des années, oups
Autre chose ? Content.e qu'un forum qui porte autant sur la musique existe et hâte d'explorer toutes ses ramifications irp avec vous <3
Theo Athenos
Smartphone Addict ♕ 2022 // Princesse + je me suis fait gerber dessus par Billie + John Watson
https://le-chat-noir.forumactif.com/t1065-theo-in-the-dark-we-speak-in-tonguehttps://le-chat-noir.forumactif.com/t1071-theo-i-m-trying-to-be-someone-but-i-don-t-even-know-what-that-meanshttps://le-chat-noir.forumactif.com/t1069-boytoy-out-of-sight-i-ll-keep-you-satisfiedhttps://le-chat-noir.forumactif.com/t1070-theo_tattoo-open-for-bookings
Theo Athenos
Theo Athenos
Pronom(s) hrp : elle
Crédits : feedmetrash / 子厷 / 戴辰 / jyundee (dessin) Noah Lance (photo) Awful (code) Pompon / Leah / nerd / Nikky (graphisme)
Métier : Tatoueur ☼ TDS ☾
Naissance : 14/07/1999
Second avatar : J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  F6AUN3B
# par Theo Athenos Dim 11 Juin 2023, 02:22
Bienvenue Lune et bienvenue Rhiannon je l'aime déjà J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  2074517989
Elle a l'air tellement vivante et pleine de nuances, le genre de personnage qu'il est un plaisir de découvrirl 💕 ✨

J'ai pas put m'empêcher de me dire en lisant les mots clefs de son caractère qu'elle tient de son père :v

Très hâte de lire la suite de cette jolie fiche. Bravo pour ton OC au fait, l'illustration est incroyable, j'adore J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  418362661


J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  PF1rNGw

Badges :
Rhiannon Byrne
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Rhiannon Byrne
Rhiannon Byrne
Crédits : yours truly
Métier : Pianiste et compositrice
# par Rhiannon Byrne Dim 11 Juin 2023, 06:01
blblbllberuigjok MERCI????! J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  3646866204 Je suis très très très flatté.e ohlala J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  1791027306
Je suis aux anges que mon bébé te plaise autant, c'est un OC que j'ai depuis très longtemps et she means the world to me, je suis ravi.e d'avoir trouver un forum qui me permet enfin d'explorer pleinement tout ce qui la représente  J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  1f633
Et oui, elle tient de son père, en discutant avec Anagram les coïncidences se sont juste démultipliées et ça va être un BONHEUR de réunir ces deux là!! Merci merci beaucoup en tout cas, je vous sors la backstory très vite et il me tarde de commencer à jouer avec vous ! J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  3859689232 J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  3859689232
Quentin Durand
Pipelette ♕ Triplette ♕ Âmes Sœurs ♕ Marathonien ♕ 2022 // Le Démon ((profite bien de tes dents)) + la clope de Camille
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Quentin Durand
Quentin Durand
Métier : Vagabond
Second avatar : J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  Et8j
# par Quentin Durand Dim 11 Juin 2023, 09:26
J'adore tons style de dessin, et ce que je lis ici krk.

Bienvenue à toi !


What defines a straight man's straight?
Is it the boxer in the briefs or a 12 ounce steak?Mother Mother - Verbatim  
Invité
Invité
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Invité
# par Invité Dim 11 Juin 2023, 12:06
Bienvenue à toi :3 !

Très joli personnage, dans tous les sens du terme. La complexité de Rhiannon la rend très attachante et mon coeur saigne un peu de la savoir en proie aux ténèbres from time to time J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  1791027306 J'ai hâte de pouvoir lire son histoire et de la voir plus tard évoluer sur ce curieux forum ! Son style correspond fortement à l'ambiance qui règne ici.

Aussi, force est de mentionner qu'en plus d'avoir un beau coup de crayon, tu as aussi une très jolie plume et j'espère fort que nous pourrons nous croiser en RP :D

Bon courage pour la fin de ta fiche et amuses-toi bien parmi nous J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  3014911572

Amicalement,

Fleur.
Normann K. Schaeffler
Come-back Queen ♕ 2022
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Normann K. Schaeffler
Normann K. Schaeffler
Crédits : Stanford Pines de Gravity Falls || Avatar par Saduj
Métier : Chef d'orchestre et directeur musical à l'Opéra de Paris || Violoncelliste bénévole au cabaret
Naissance : 23/04/1969
# par Normann K. Schaeffler Dim 11 Juin 2023, 13:34
Bonjour et bienvenue officiellement même si ça fait un moment qu'on se cause du coup 👀

Comme tu le sais, j'ai hâte de lire tout ce que tu vas nous décrire que Rhi, et hâte de RP avec toi, de réunir le père et la fille et de voir tout ce qu'on pourra construire autour ! Je te souhaite bon courage pour la fin de ta fiche, hésite pas si t'as besoin de renseignements supplémentaires sur Normann !

A bientôt J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  1579659629
Alice Duval
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Alice Duval
Alice Duval
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Métier : Co-Gérant de la librairie.
# par Alice Duval Dim 11 Juin 2023, 19:17
Une flamme à Lunettes !
Bienvenue !
Je t'aime déjà !

Voilà, c'est tout ♥
Levi M. Smirnov
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Levi M. Smirnov
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Métier : en recherche d'emploi
Naissance : 09/03/1998
# par Levi M. Smirnov Lun 12 Juin 2023, 12:44
bienvenue ici ! bon courage pour la suite de la fiche !
j'aime beaucoup ta plume, je viendrai te voler un lien à l'occas. <3



Levi M. Smirnov

« Immortal he return to me »
KoalaVolant
Rhiannon Byrne
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Rhiannon Byrne
Rhiannon Byrne
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# par Rhiannon Byrne Mar 13 Juin 2023, 11:17
VOUS ÊTES TROP MIGNONS J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  1791027306 j'ai jamais vu un tel comité d’accueil!! il me tarde de finir et de faire votre connaissance à tous, je pense que ça sera plié dans les prochains jours <33 Merci pour les gentils commentaires sur mes dessins et mon écriture, c'est super encourageant comme ça peut être un peu intimidant de montrer son travail comme ça! Je joue Rhi depuis des années et j'ai trop trop hâte de la redécouvrir en votre compagnie <3

@Normann: ofc DAD

@Alice: une petite allumette! Il faudrait lui dire qu'il est dangereux d'être coquette et de n'en faire qu'à sa tête si ça peut lui tuer les yeux J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  1f609

@Levi: j'ai déjà des idées pour toi je vais barge dans tes dm la seconde où je suis validée krkrkr


Rhiannon parle en b996f2
Leön Moltchaline
Meilleure Fonda ♕ Hyperactif ♕ Triplette ♕ 2022 // Mout-A-La-Ligne
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Leön Moltchaline
Leön Moltchaline
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Crédits : Megumi Fushiguro + irl Manu Rios, merci à Pompon, Mad & Marie pour les avatars ♥
Métier : Musicien d'ambiance (guitare, piano) dans la Troupe du Chat Noir
Naissance : 07/07/1997
Second avatar : ♥
# par Leön Moltchaline Mar 13 Juin 2023, 22:51
Bonsoir et bienvenue Rhiannon !
Enfin j'ai pris le temps de me poser pour lire ta fiche ✨
Et dans un premier temps je dois dire que je suis moi aussi totalement bluffée par ton talent, ton avatar est magnifique ✨

Et quant au personnage, oh la la J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  2164428326
Je suis partagée entre dire qu'elle est incroyable et dire que j'ai déjà le coeur brisé alors que j'ai pas encore pu lire toute l'histoire....
C'est un personnage super complexe et complet en tous cas et je suis admirative autant de ta plume que de la construction de ton personnage. J'ai déjà quelques idées éventuellement pour un lien mais je vais attendre bien sagement ta validation 👁

Bon courage pour la fin de ta fiche, j'ai vraiment vraiment hâte de pouvoir te lire encore J'ai seule la clé de cette parade sauvage - Rhiannon.  418362661


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