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Le Chat Noir
Paris, 2023.
Il y a 142 ans, ouvrait le célèbre cabaret Le Chat Noir.
Incarnant la Bohème, l’établissement présentait des artistes et poètes célèbres comme miséreux·euses, dans l’insouciance d’une ambiance légère et feutrée. Après la mort de son fondateur, le lieu est racheté et sombre dans l’oubli. Plus d’un siècle plus tard, un couple richissime décide de recréer le Chat Noir, fidèle à l’atmosphère de son passé mais pensé pour les artistes et les client·e·s du XXIème siècle.En savoir +
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Judicaël Briand
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La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand
Judicaël Briand
Sherlock Holmes
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Judicaël Briand
Judicaël Briand
Pronom(s) hrp : il/elle/iel
Crédits : Chongtak (ctkcave)
Métier : Vétérinaire - Osthéopathe équin - Tatoueur
Naissance : 02/01/1985
# par Judicaël Briand Lun 10 Juil 2023, 01:16
LES PARISIEN·NE·S
Judicaël Briand
Autre(s) prénom(s) : -
Surnom(s) : Tout le monde l'appelle Gaël. Ses grand-parents l'appellaient Judi
Âge : 38 ans (2 janvier 1985)
Sexe/genre : Masculin, cisgenre
Nationalité : Française (Breton)
Métier/occupation : Vétérinaire et osthéopathe équin à son compte. Tatoueur dans le salon de tatouage de Tristan, un ami, quand l'envie lui prend
Résidence : Dans le 20e arrondissement. Sa clinique vétérinaire est au rez-de-chaussée du bâtiment et il loge au premier étage
Orientation : Demisexuel et pansexuel, demiromantique et minromantique
Provenance avatar illustré : Roman Piotroski de Coffin Jackson par Chongtak (ctkcave)
Avatar réel : Adrien Brody
Mood-board - Il mesure un mètre quatre-vingt-quatorze pour soixante-et-onze kilogrammes - Il a une voix grave et trainante () - Il est capable de louper la cuisson de pâtes. De fait, il commande pratiquement tous les jours à manger. Quand il n'oublie pas qu'il faut se sustenter afin de (sur)vivre et que, soudainement, grondant, son ventre se rapelle à lui, il n'est pas trop tard pour déranger un livreur - Il est végétarien - Étonnament, il est doué pour prendre soin des autres. Seulement quand il ne faut pas cuisiner - Il carbure au café noir. Et après il s'étonne d'être insomniaque - Il déteste conduire et préfère rouler lentement - Il tient très bien l'alcool et connait parfaitement ses limites. Il n'a plus eu de gueule de bois depuis longtemps - Il est souvent sujet à des migraines causées par la fatigue - Il dessine depuis qu'il est enfant. Ses domaines de prédilection sont les végétaux et plus récemment les nus - Il est probablement capable de trouver un quelque chose à n'importe qui. Il a une esthétique particulière qui lui permet de sincèrement apprécier doux visages comme gueules cassées - Il est facile de s'entendre avec lui mais il compte les personnes qu'il aime vraiment sur les doigts d'une main - Il est amoureux des animaux, même ceux qui lui hérissent les poils - Il pense réussir à cacher ses émotions mais, la majorité du temps, il est trop transparent - Avec les bonnes personnes, il est très coopératif pour expliquer ce qu'il ressent mais il a toujours du mal à laisser consciemment ses émotions prendre le dessus - Il a un téléphone à clapet qui ne lui sert qu'à envoyer des sms et passer des appels. Lorsqu'il s'ennuie, il a cette agaçante habitude de faire distraitement claquer son couvercle - Il a un second téléphone pour sa clinique vétérinaire qu'il laisse toujours au minimum sur vibreur, au cas où il serait appelé pour une urgence - Il a un vieil ordinateur portable qu'il utilise notamment pour consulter les réseaux sociaux - Son style suranné le fait paraitre plus âgé, son prénom n'aidant pas - Ses mains ont souvent été qualifiées de féminines, une source de complexe auparavant, un côté de lui qu'il embrasse complètement maintenant - Il aime porter des des bagues, parfois des bracelets ou colliers - Il a un tatouage (by Mowgli Tattoo) sur l'avant-bras gauche, design créé par Tristan, encré par Theo, une trace sur lui de deux personnes à qui il tient énormément - Contrairement aux dessins qu'il réalise durant son temps libre, qui peuvent passer de l'esquisse grossière au crayonné précis recouvert d'aquarelle selon ses envies du moment, sa manière de tatouer suit une patte graphique précise, fortement inspirée par l'irezumi - Il a grandi avec la série animée Lady Oscar qui l'a énormément marqué. Il regardait aussi avec plaisir Les Chevaliers du Zodiaque - Plus tard, il s'est tourné vers les mangas, en particulier Berserk, Bleach, Bakuman et Nana - Il a dans sa garde robe des vêtements conseillés, voir offerts, par Tristan et Theo que bien souvent il n'ose plus jamais porter une fois sorti du magasin - Il est trilingue français, anglais, japonais - Son japonais à l'oral est pas mal rouillé cependant. Il se débrouille encore très bien à l'écrit, mais il est vrai qu'il ne pratique plus assez la langue
Description

Attributs physiques


Longiligne silhouette à la démarche tranquille, chacun de ses pas est posé avec assurance mais sans outre mesure, ses longues jambes se dépliant paresseusement pour avaler les mètres alors que les semelles de ses chaussures en cuir noir caressent presque silencieusement le sol. Son menton est droit et son regard orage est fixé sur sa destination, glissant de temps à autre sur la montre de bonne facture dont le marron des bras tressés, enlaçant un fin poignet, contraste avec la paleur de sa peau.

Manque de couleur loin d'être l'unique témoin de son état de santé en déchéance, d'impondérables cernes grisâtres colorent le dessous de ses yeux et, caché par l'élégante mise, son corps esquinté par les alcools délétères, le tabac, les insomnies et la malnutrition. Difficile d'imaginer le fiasco qu'est l'hygiène de vie de ce presque quadragénaire. Pas alors que Judicaël est assis à la terrasse de ce café chic, les jambes croisées, sa main gantée portant distraitement une tasse remplie d'un liquide sombre à ses fines lèvres. Pas alors qu'il lève ses prunelles grises vers le ciel, la rencontre entre ses iris et les délicats rayons du soleil donnant naissance à un éclat argenté rapidement dissimulé derrière des paupières papillonnantes, tandis que la courbe d'une mèche rebelle vient cajoler la pente de ses affables sourcils.

Et pourtant. Sous la chemise immaculée, les arrondis de ses côtes qui poindrent, voisines des muscles atrophiés de ses bras. Sous la ceinture, les triangles de ses hanches qui étirent sans douleur l'épiderme. Sous le pantalon de costume, son plat postérieur qui surplombe ses minces échasses. Certainement, il lui semble que sa haute stature oeuvre conjointement avec ses mauvaises habitudes pour que jamais sa maigre carcasse ne se remplume.

Son nez haut et droit, son nez qui connait intimement les phalanges des poings mais dissimule adroitement ses bossues inégalités. Sa petite bouche pincée sur une cigarette, aux coins naturellement tombant. Ses longs cils brun foncé qui chatouillent les cernes. Ses favoris seyants, taillés minutieusement. La pointe du carré de sa mâchoire, comme en rivalité perpetuelle avec le saillant de ses pommettes. Le portrait d'un profil parfois accueilli d'un grincement de dents. Hautain, c'est l'impression qu'il donne souvent.

Et pourtant, à nouveau. Il suffit de le voir échanger des banalités avec une serveuse pour que sans grande difficulté vole en éclat le préjugé. Judicaël et l'expressivité de ses yeux gris, ses yeux qui rient, ses yeux qui pleurent, ses yeux qui frappent, ses yeux qui caressent, ses yeux qui ne peuvent mentir, ses yeux qui donnent sans concession. Judicaël et son sourire, souvent paisible, rarement éclatant, parfois narquois, régulièrement en coin, son sourire qui offre son unique fossette sans retenue, juste pour avoir le plaisir d'en recevoir un en retour.


Personnalité


C'est l'éternel optimisme. L'horripilante joie de vivre de cet homme qui a compris tôt, trop tôt, que la vie était trop courte. Trop courte pour s'apesentir sur le mauvais, pas assez longue pour profiter du bon. Judicaël qui tombe, qui s'écorche les tibias, les genoux, les coudes, les poignets, le menton, qui s'écorche pour la millième fois et qui, pour la millième fois, se relève avec ce sourire qui donne des envies d'être le prochain à lui faire un croche-pied. Il va finir par craquer, assurément, à la chute suivante. Peut-être que ses lèvres se torderont de colère, peut-être que ses yeux brilleront de peine, peut-être que ses mains trembleront de peur. Peut-être.

Mais c'est un roc au milieu de la mer déchainée. Parfois, certes, noyé sous les vagues, submergé par les flots, balayé par les vents, frappé par les éclairs, moqué par la pluie. Cependant, il est là, toujours fort, inébranlable, immuable. Il est là, quand la tempête se lasse, s'essouffle et disparait, quand le gris menaçant fait place au blanc cotonneux et au ciel bleu, quand timidement l'astre doré sort de sa cachette pour enlacer le monde de la chaleur de ses bras. Il est là et, lorsque la lumière l'englobe à nouveau, il brille de cette nouvelle épreuve remportée. Il est éblouissant.

Et il est là. Pour les naufragés qui s'accroche à lui, pour ceux qui ont besoin d'une bouée pour garder la tête hors de l'eau. Judicäel qui ne voit pas mais regarde, Judicaël qui n'entend pas mais écoute. Judicaël qui ne juge pas, pour ceux qui ne peuvent plus que mépriser. Judicaël qui pardonne, pour ceux qui ne peuvent plus le faire. Judicaël qui aime, pour ceux qui ne peuvent plus que haïr.

Mais il n'est pas un saint, encore moins un magicien. Du temps, il n'en a pas pour tout le monde. Des miracles, il n'en fait certainement pas. Il n'est qu'un philanthrope, un passionné des autres, de ceux qui évoluent autour de lui et captent son attention. C'est probablement plus simple quand toute cette gentillesse, cette patience, ce respect, on ne le gaspille pas sur soi. Il distribue sa douceur et ses rires, comme certains répandent leurs coups, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien pour lui.

S'attacher à Judicaël est merveilleux. S'éprendre est mortifiant. Qu'en est-il des sourires, des regards, des caresses, des jolis mots chuchotés ? Qu'en est-il de ces rencontres inattendues, comme si le destin décidait de réunir, de ces têtes-à-têtes qui donnent l'impression d'être la plus rare des gemmes ? La vérité, comme toujours, elle fait mal. Judicaël est ainsi avec tout le monde, doué pour donner l'impression à son interlocuteur qu'il est spécial et, d'une certaine manière, à sa façon, il l'est dans son coeur.

Ce n'est ni méchanceté, ni malveillance. C'est la candeur d'un homme détaché de son corps, pilote d'une enveloppe de chair qui navigue parmi les étoiles, les merveilleuses étoiles que sont les autres. C'est le péché d'un homme qui se pense insignifiant, inconscient qu'il est capable, de ses propres mains, de ternir l'éclat qui lui plait tant. Inconscient qu'il ne peut pas offrir, sans conséquences, son simulacre de l'amour.
Histoire

tw - décès d'un proche, homophobie
« L'homophobie est l'attitude de rejet, d'hostilité systématique ou d'aversion envers [...] des pratiques [...] homosexuelles ou supposées l'être. »
Je remets juste rapidement une partie de la définition ici, pour justifier pourquoi j'utilise l'homophobie en tw alors que Judicaël est pansexuel.


Chronologie | Informations supplémentaires | Résumé
- :


Août 1993, 8 ans

Les oiseaux chantent et virevoltent, taches brunes, noires et blanches dans le ciel bleu. Leur mélodie accompagne Judicaël depuis presque deux heures. Deux heures de tracés au crayon noir sur feuilles de papier ivoirines, de remplissage aux feutres de couleurs, éclaboussures vibrantes qui donnent vie au croquis. À moins d'un mètre, son dernier modèle, un rassemblement de marguerites qui se balancent au gré d'une brise d'aval agréablement tiède contre ses joues, sur la même longueur d'onde que la douce herbe, réchauffée par le soleil d'après-midi, qui chatouille ses mollets.

Un ultime regard sur les fleurs, un rapide ajout de jaune et, finalement, un hochement de tête satisfait. Son oeuvre est terminée. Les outils de dessin sont rangés dans leur pochette et le carnet de cuir usé est refermé pour la journée, le tout retouve sa place dans un sac en bandoulière abandonné précédement contre sa hanche.

Le garçon rassemble ses genoux contre sa poitrine et lève son visage poupin, la bulle qui l'isolait partiellement du monde éclatée, pour observer les alentours. Quelques chevaux évoluent non loin de lui, certains tondent le gazon, d'autres s'ébrouent, les mouvements de leurs muscles tels des vagues dans les courts poils. Force tranquille, élégance sauvage. Les équidés ne sont pas les seuls animaux qu'il côtoie mais ils sont, sans l'ombre d'un doute, ses préférés.

« Judi ! »
« Maman ! »

Un sourire répond au sien. Il se redresse tandis qu'Éléanore, démarche dynamique et sautillante, le rejoint. Elle dépoussière énergiquement ses vêtements en babillant, conversation à sens unique à laquelle il participe sagement lorsque le flot accepte de se tarir. Sa mère est une belle femme que les années ne semblent pas réussir à rattraper. Une peau caramélisée par les rayons solaires, de longs cheveux cendre parsemés de blanc, des rides de joie aux coins de yeux et de la bouche, et surtout, un plaisir de vivre communicatif et un inépuisable entrain. Elle est sa plus ancienne amie, sa toute première confidente, son havre de paix, son héroïne en armure scintillante. Elle n'est peut-être pas la femme qui l'a mis au monde mais, dans son coeur, c'est tout comme.



Février 1997, 12 ans

« Tatie Lana ? »

Une timide apparition, pratiquement cachée par la porte du box, observe avec de grands yeux la quadragénaire. Accroupie aux côtés d'un massif étalon bai, elle redresse son visage, regard bleu pétillant en tout point semblable à celui de sa soeur qui accueille l'enfant.

« Oh, Gaël ! Comment tu vas, mon chou ? »

La question reste en suspend, c'est maintenant sur l'animal que l'attention de Judicaël est focalisée. Front plissé par l'inquiétude et lèvres pincées, il ne sait que trop bien ce que signifie la blouse blanche qui recouvre les épaules de sa tante. Le petit brun suit consciencieusement l'évolution de la vie au haras et il sait que la présence de Lana n'est pas liée à une visite de routine. Il reconnait le cheval, alors spectateur émerveillé de sa prestation à un concours de saut d'obstacles la veille seulement.

« C'est grave ? »

Lana se veut apaisante, l'expression du visage calme, les gestes nonchalents. Elle invite son neveu à la rejoindre d'un signe de la main et, un grincement de gonds plus tard, la paille se froisse délicatement sous les pas de Judicaël. Il tend lentement ses petits doigts vers le nez de l'étalon, le souffle chaud et puissant s'écrase contre sa paume et, après une dernière caresse, il laisse l'osthéopathe guider ses mains pour entourer un puissant genou.

« Tu sens ? »

Hochement de tête concentré, le gonflement est trop léger pour qu'il le perçoive mais l'anormale fièvre qui enveloppe l'articulation est distinguée sans mal.

« D'après Louise, il s'est mal réceptionné lors de l'avant-dernier saut. Elle était mal positionnée et ils ont légèrement perdu l'équilibre. Ce n'est rien de grave mais il a besoin de repos, son genou est foulé et il faut en prendre soin. »

Elle frotte affectueusement le poitrail de l'étalon.

« Les jambes d'un cheval doivent supporter son poids, elles sont très importantes. Surtout pour un tel athlète. »
« Tu peux me montrer comment on fait pour le soigner ? Je ferais ça bien, promis ! »

Comment dire non à l'adorable bouille qui la regarde avec tant d'espoir ? Lana ne voit aucune raison qui la pousserait à étouffer la flamme de la passion, au contraire. Elle compte bien entretenir le feu.



Décembre 2002, 17 ans

Perles immaculées qui tombent silencieusement des cieux, perles immaculées qui explosent sur ses cheveux, sur ses cils, sur ses joues, sur son nez, sur ses lèvres, perles immaculées qui s'épanouissent en fleurs fantomatiques sur le monde. Ses épaules humides de leurs baisers frissonnent imperceptiblement, ses doigts endoloris de leurs morsures tentent de trouver refuge dans les poches de sa veste en jean. L'habit est loin d'être idéal en ce dernier jour de décembre mais ce n'est pas pour sa praticité que Judicaël l'a choisi. Il n'a, comme à l'accoutumé, que simplement suivi les élans de son coeur.

Le crissement de la neige sous ses pieds est bientôt rejoint par des éclats de voix. Il plisse les yeux et, parmi les arbres dénudés, devine les contours de silhouettes en mouvement. Son pas s'accélère, il ressere les pans de son haut contre lui en bouclier contre le vent piquant. Le tintement du verre s'ajoute à l'ariette des voix et il devine, sans grande diffculté, qu'il s'agit là des alcools apportés par les plus âgés pour fêter le début de la nouvelle année. Il n'est pas étranger au poison liquide et, malgré les mises en garde de ses parents, a déjà subi les conséquences de ses abus plusieurs fois.

L'adolescent atteint le premier groupe qui traine nonchalement à l'écart de l'agitation centrale sans, dans un premier temps, y prêter grande attention. Ce n'est que lorsqu'un rire s'élève, un rire qu'il reconnait instantanément, qu'involontairement il tente de se faire plus petit, vainement, hélas, semble se moquer sa grande taille, et d'accélerer d'autant plus son allure. D'habitude confiant, presque fier, son regard est dorénavant fixé sur le tapis moelleux. Pendant une fraction de seconde, il songe à tourner les talons, au diable la soirée entre amis, soirée de toute façon arrosée et dont le souvenir ne sera que confusion au lendemain.

Une fraction de seconde de réflexion de trop. Et un bras qui bloque sa route, barrière organique qui le sépare distinctement de l'effervescence bruyante de la foule.

« Personne t'a mis au courant, Briand ? Accès interdit aux tapettes ! »

Il ne trahit ni indignation, ni colère, ni peur, ni tristesse. Le soupir exaspéré est avalé, le roulement des billes grises est maitrisé alors qu'il s'accorde une longue seconde avant de lever les yeux, dans lesquels, il sait, les traces de la tempête qui s'agite en lui envolées, afin de rencontrer ceux de son interlocuteur avec un aplomb qui, d'une certaine manière, le surprend autant que l'autre.

Si il s'était rendu compte très tôt de son absence d'intérêt pour le genre de ses flirts, il n'avait cependant pas ressenti le besoin d'en avertir ses connaissances. Après tout, personne, dans son entourage, n'estimait nécessaire de clamer haut et fort son hétérosexualité. C'est donc en toute tranquilité qu'il avait reprit le cours de sa vie, grandi de cette nouvelle vérité qui le concernait, lui et seulement lui. Néanmoins, il ne sait comment, il lui sembla qu'à partir de ce moment-là, ce ne fut plus seulement les yeux de filles de son âge qu'il croisa parfois, mais aussi ceux de garçons, comme si ils avaient deviné la révélation qui avait été sienne.

Et, pendant plusieurs années, ses sorties avaient été tantôt clotûrées de baisers d'une autre, tantôt de baisers d'un autre. Si le sexe féminin avait été parfois une étrangère amicale, une amie guillerette, une jouvencelle un peu trop enthousiaste, le sexe masculin, lui, n'avait été, une fois l'intimité d'un rendez-vous clandestin quittée, que mépris, ignorance et oeillades affolés. Mais cela ne l'avait jamais atteint car, si il offrait généreusement son affection, ce n'était, au final, qu'une innée tendresse qui, telle une Belle de nuit, fanait aussitôt que l'aube pointait le bout de son nez.

À ce moment-là, il pensait encore que le reste de son adolescence s'écoulerait de la même manière que son début. Simple, tranquille, corps accompagné, coeur solitaire, une écoute attentive et une participation active appréciées par ses professeurs, les félicitations mais aussi, de temps à autre, réprimandes de ses parents. Mais il fut malchanceux, malchanceux d'être surpris, les lèvres fermement pressées contre celles d'Antoine, un ami, un allié, il croyait, malchanceux que ce dernier, incapable de supporter le regard des autres, lui tourne le dos. Alors il avait appris, à la dure, que lorsque l'on nage parmi les requins, il ne faut surtout pas saigner.



Janvier 2007, 22 ans

L'école nationale vétérinaire d'Alfort, c'est l'établissement qui le voit évoluer pour la quatrième année consécutive, l'établissement que sa tante a choisi avant lui, lorsqu'elle avait le même âge. Quatrième année consécutive qu'il passe dans cette bibliothèque qu'il connait dorénavant par coeur, le nez toujours fourré dans un livre, assoiffé de savoir, passionné par ses études mais aussi, inconsciemment, peu enclin à s'ouvrir dans l'immédiat aux autres, refuge trouvé entre les armoires, parmi le silence entrecoupé de murmures seulement. Il est loin de chez lui, installé dans la banlieue de Paris pour six années et, lorsqu'il se retrouve seul avec ses pensées, invariablement, c'est la maison qui commence à lui manquer, les chevaux ainsi que ses parents. Il n'a qu'une hâte, même si chaque nouvelle connaissance acquise illumine ses journées, c'est de terminer ses études vétérinaires, enchainer sur sa formation d'osthéopathie animale à Newmarket, et finalement, rejoindre Lana et la place d'assistant qu'elle lui a promise, il y'a déjà de nombreuses années, dans sa clinique à Rennes.

Un sac est lancé sans ménagement sur sa table, interrompant sa lecture et le poussant, mélange de curiosité et d'agacement, à relever les yeux vers celui qui vient le déranger. L'homme s'affale sur la chaise face à la sienne en soupirant dramatiquement, Judicaël le reconnait instantanément. Tristan. Si il connait son prénom, il n'est pas sûr que ce soit le cas de son vis-à-vis. Il s'agit, aussi incongrue soit-elle, de leur toute première interaction.

Pourtant, il a l'impression d'en savoir déjà beaucoup sur son collègue d'études. Trop, peut-être, pour un presque étranger. Cependant, depuis le début de sa scolarité, Tristan semble être une sorte de constante dans sa vie, un motif clignotant, disparaissant puis réapparaissant assurément. Sûrement est-ce dû au fait que l'homme parait avoir, lui aussi, posé ses valises dans la bibliothèque.

« J'ai loupé le dernier cours de pharmacologie. Passe-moi tes notes, s'il te plait ? »

Une brusquerie qui en aurait étonné plus d'un, une brusquerie qui l'aurait étonné si il n'en avait pas été témoin à de nombreuses reprises. Il sait que, pour cette même raison, Tristan n'est que peu apprécié par leurs professeurs. Officiellement, du moins. Au fond, il suppose que ce qui dérange, ce sont ses piercings fièrement portés, ses cheveux colorés qui ondulent en longues vagues, ses ongles vernis qui détonnent sur le papier blanc des polycopiés. Mais Judicaël n'est pas de ceux qui s'embarassent de préjugés et il n'a pas à chercher bien loin dans sa mémoire pour retrouver un Tristan affalé dans un coin de la salle d'études, ses sourcils froncés de concentration, ses yeux vifs fixés sur une brique à la limite de l'imbuvable, son stylo-bille grattant férocement une feuille lors d'une prise de notes effrenée.

Alors, il ne réfléchit pas longtemps avant de fouiller dans ses affaires à la recherche du cours demandé. Les feuilles volantes, l'absence évident d'ordre, arrache un sourire narquois à Tristan qui ne froisse pas Judicaël, au contraire, il apprécie la familiarité avec laquelle se comporte son interlocuteur, comme si ils se connaissaient depuis longtemps. Peut-être est-il, de la même manière, une timide constante dans la vie de Tristan ?

« Merci, je te revaudrais ça ! »

Il sourit, la fossette sur sa joue gauche se creusant malicieusement.

« Je suis à court de clopes. »

Et un paquet de Lucky Strike glisse jusqu'à lui.



Novembre 2010, 25 ans

Annelise, une hôtesse de l'air. Ce sont les seules informations qu'il connait à son sujet, les seules informations qu'il a jamais daigné demander, son intérêt rapidement essouflé. Il l'observe et la reconnait à peine. Son chignon châtain strictement attaché, ses yeux perçants du même gris que les siens, son petit nez retroussé, son port presque altier, son tailleur-jupe impeccable d'un noir profond.

C'est la troisième fois qu'il croise son chemin, troisième rencontre dans l'indifférence, regards à peine échangés, lèvres qui jamais ne s'étirent. La froideur est mutuelle, l'alchimie inexistante, cette femme ne représente rien pour lui, même la colère ne parvient pas à étreindre son coeur.

En fait, c'est un soupçon de reconnaissance qui le serre, un soulagement éhonté, car secret, quant à son absence. Il s'est parfois imaginé sa vie si elle avait endossé le rôle qui était supposé être sien et rien de bon n'en est jamais ressorti. Une vie parmi les nuages, à peine arrivés déjà repartis, sans réelle maison si ce n'est le ciel, une vie qui l'aurait rendu malheureux. Une vie parmi les immeubles, travail changé, travail détesté, l'amour qui peine à trouver sa place face à la grandeur de l'amertume, une vie qui l'aurait rendu malheureuse. Oui, Annelise a fait le bon choix en le confiant à Éléanore.

Il la regarde, sans vraiment la voir. Quelqu'un s'approche d'elle, les mains se serrent, les sourires échangés sont polis mais froids.

« Toutes mes condoléances » on lui murmure sombrement. « Éléanore était une femme en or. »

Elle était plus que ça.

-

La fumée de la cigarette s'élève paresseusement. Elle lui picote les yeux sans qu'il s'en soucie. La douleur semble être la seule chose qui l'enchaine encore au monde, il se sent étrangement détaché, en pilote automatique depuis l'annonce. La pierre froide sous ses fesses semble faire écho au malaise algide qui l'enserre, cela fait un moment que ses jambes ont cédé à l'engourdissement.

Un mouvement à sa gauche le tire de sa torpeur, sans pourtant réussir à lui arracher un geste qui témoignerait de son retour. Michel prend silencieusment place à ses côtés, un silence qui s'étire longuement alors que le rouleau de tabas continue à se consumer, pratiquement intouché. Un bref soupir et une chaleur qui se diffuse dans le haut de son dos, chassant petit à petit la glace. Une main chaleureuse que la plupart des gens n'attribueraient pas à Michel, cet homme grand, carré, au regard acéré, aux sourcils froncés et à la bouche pincée. Judicaël se souvient comment la seule présence de son père réusissait à effrayer ses camarades de classe. Il se souvient aussi de ses bras puissants qui le portaient pour jouer à Superman, de sa prise rassurante sur son mollet la première fois qu'il est monté à cheval, de ses mains réconfortantes qui soignaient son visage que la haine avait peigné de ses couleurs. De son sourire timide qu'il n'offrait qu'à Éléanore.

« J'ai réfléchi. »

La voix de Michel est telle un éboulement, puissante et rocailleuse, une voix qui l'a maintes fois dissuadé de tenter la moindre bêtise.

« J'aimerais prendre ma retraite et mettre le haras à ton nom. »

La cendre accumulée sur la cigarette se détache finalement et entame sa lente chute jusqu'au sol. Une drôle de pensée l'assaille, l'impression d'être ce petit amas pulvérulent qui se dirige vers une annihilation certaine.

Poussière tu es, à la poussière tu retourneras.



Juillet 2013, 28 ans

Verre à moitié vide posé sur le comptoir du bar, verre à motié vide transformé en rendez-vous pour la soirée. L'ambré de la boisson l'aspire vers d'autres lieux, il joue distraitement avec le liquide en faisant délicatement tournoyer le récipient entre ses doigts, appréciant les reflets d'un doré vif que la lumière crée parfois.

Sur l'horloge au mur, minuit n'a pas encore sonné. Il est tôt, la nuit n'a pas encore commencé et pourtant, il lui semble que les rideaux ont déjà été tirés sur son impromptue sortie et que l'heure de retourner dans les coulisses est arrivée. Il vide le verre d'une traite qui claque contre le bois lorsqu'il est reposé, les glaçons de l'alcool ont fondu d'avoir été abandonné trop longtemps et sa brûlure dans la gorge n'en semble que plus vivace.

« Un dernier verre ? »

Il suspend son geste vers son manteau et se retourne, prêt à poliment éconduire l'homme dont le timing n'aurait pas pu être plus mauvais. Mais lorsqu'il lui fait face, pour découvrir un visage qu'il reconnait d'un battement de cils, pour découvrir le visage de Tristan, la surprise le laisse coi. Le sourire narquois que lui offre son vis-à-vis est le même que celui dans ses souvenirs et le pincement qui tiraille son coeur ne fait que prolonger son silence hébété, accentuer l'éclair de malice dans les yeux de Tristan qui finit par s'affaler sur le tabouret adjacent au sien, avant de faire glisser lestement le verre proposé vers lui. Pendant une fraction de seconde, c'est l'image floue d'un paquet de cigarette qui s'appose sur l'alcool et le rejoint.

« Alors, quoi de neuf ? »

Il se replace machinalement face au bar et ses longs doigts s'enroulent autour du verre humide du choc thermique entre la froideur des petits cubes et la chaleur de l'air ambiant, comme en écho aux émotions contradictoires qui fourmillent dans sa poitrine. Plaisir, colère, soulagement, ressentiment.

Quatre ans. Quatre ans que Tristan a soudainemment disparu de sa vie, sans même clôturer sa dernière année. Quatre ans sans nouvelles, parce qu'il se complaisait dans cette étrange amitié qu'il lui semblait à la fois superficielle et solide, cette amitié où ils ne parlaient que de sujets sans intérêt, comme si la réalité n'était, le temps de la discussion, qu'un sombre rêve, cette amitié où ils ne parlaient pas toujours, compagnons silencieux d'étude, cette amitié qui ne sortait pas de la bibliothèque, faite d'une promesse jamais dite à haute voix, promesse de se revoir bientôt, si ce n'est dans quelques jours, la semaine d'après, le mois prochain. Jusqu'à ce qu'un mois en devienne plusieurs et que plusieurs deviennent un, deux, trois, quatre ans. Il ne lui avait jamais demandé son numéro.

Il lui jette un regard en coin, incertain.

Quoi de neuf ? Ma mère est morte, j'ai planté et déçu ma tante parce que je n'avais pas le coeur à retourner vivre en Bretagne et je ne me rappelle plus la dernière fois que j'ai touché quelqu'un parce que dès que j'ai le malheur d'expliquer à un flirt que je ne suis pas capable d'aller jusqu'au bout avec une personne que je ne connais pas intimement, on me jette.

Inconsciemment, il pince les lèvres, l'ombre d'un pli amer qui se dessine.

« Ouais, je ne sais jamais quoi répondre non plus. »

Tristan passe une main dans ses cheveux et soupire. La prudente oeillade de Judicaël se fait plus franche. Son vieil ami ne brille pas autant qu'avant, cernes qui mangent son visage, épaules subrepticement affaissées, inhabituelle pâleur. Son attention se reporte sur ses mains et, pensivement, une bague est tournée et retournée autour de son majeur. Son propre éclat a définitivement perdu de sa superbe lui aussi.

Il songe au quoi de neuf de Tristan, toutes ces questions qu'il a envie de lui poser, toutes ces questions qui ne franchiront jamais ses lèvres parce qu'il comprend, l'envie de ne pas en parler, l'envie d'oublier. Le besoin de retrouver cette amitié singulière, hors du temps.



Mars 2018, 33 ans

Matière Noire Tattoo, un salon de tatouage financé à part égale par Tristan et lui-même, il y'a de cela un peu plus de trois ans, officiellement co-propriétaires de l'établissement, officieusement la fierté de son ami, né d'une passion certaine pour le domaine et qui doit son actuelle popularité à la sueur de son front et exclusivement la sienne. Judicaël n'avait fait qu'apporter un coup de pouce pécuniaire et avait proposé ses services, de temps à autre, lorsqu'il était bien disposé et que l'inspiration frappait finalement.

Si il aime indéniablement tatouer, depuis que Tristan l'a poussé sur la voie, l'exercice s'avère toujours compliqué pour lui. Il dessine, certes, depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne, mais il s'est toujours considéré comme un demi-artiste, doué pour croquer la réalité mais présentant des lacunes certaines lorsqu'il faut se montrer créatif. Un artiste de théorie, méthodique. Et si il partage avec plaisir ses créations, ses dessins ne sont, au final, que pour lui, pour son propre plaisir. L'histoire est tout autre pour les tatouages, l'histoire est toute autre lorsque l'on encre de manière pratiquement indélébile la peau de quelqu'un. Il n'est pas question de se rater. Il faut que cette petite partie de lui, que chaque artiste offre inconsciemment dans son oeuvre, soit la meilleure version de lui-même. Un exercice donc angoissant, un exercice qu'il aime mais fuit souvent.

« Tristan ? »
« Moui ? »

Son ami, affalé de tout son long sur le canapé de la salle de repos du salon, pianote frénétiquement sur son téléphone, l'oreille à demi-tendue. Judicaël se contente de l'observer, d'attendre patiemment que l'autre comprenne que ce qu'il souhaite lui partager requiert toute son attention. Lorsque finalement Tristan lui jette un regard interrogateur, il lui tend sans un mot son appareil photo, compagnon de route de toujours. Il appréhende la réaction du tatoueur qui scrute, une expression indéchiffrable sur le visage, les photographies de graffitis, parfois le même, sous plusieurs angles différents, mais tous dans un style bien distinct. Des graffitis que Judicaël avait croisé par hasard, à plusieurs reprises, sa curiosité grandissant à chaque fois, avant de finalement se retrouver face à face avec l'artiste.

« Je ne sais pas trop, Gaël... »
« Il a du potentiel. »
« Oui. »

Il n'y a aucune hésitation dans la voix de Tristan, pourtant, il pince l'arrête de son nez, les sourcils froncés.

« Tu sais bien que ce n'est pas ça le souci. »

Oui, il sait. Leur seule expérience avec un apprenti s'est révélée catastrophique, le trio incapable de trouver une harmonie et, si Tristan est un sans l'ombre d'un doute un maitre d'apprentissage qui a beaucoup à offrir, son éternelle franchise avait fini par brusquer le tatoueur en devenir, clôturant l'association sur une note amère qui n'avait pas donné envie aux deux hommes de retenter l'aventure de si tôt. Jusqu'à ce que Judicaël se prenne d'intérêt pour de sombres graffitis. Et, dans l'impulsiveté du moment, il avait probablement mis la charrue avant les boeufs en invitant le jeune homme au salon.

« Je m'occuperais de lui. »
« Un maitre d'apprentissage ne peut pas se pointer tous les trente-six du mois, Gaël ! »

Tristan ricane mais il n'y a aucune méchanceté dans son rire, il ne fait que soulever, avec malice, le ridicule de la proposition de son ami.

« Je viendrais plus souvent, ce n'est pas un problème. »
« Sérieusement... ? Ça fait des années que je te fais les yeux doux pour que tu ramènes tes fesses plus souvent et tu me sors ça maintenant ? »

La fossette qui lui répond le fait lever les yeux au ciel.
Résumé du personnage : Tout le monde l'appelle Gaël - Vétérinaire et osthéopathe équin à son compte. Tatoueur dans le salon de tatouage de Tristan, un ami, quand l'envie lui prend - Attentionné - Ironique - Magnanime - Optimiste - Pacifiste - Passionné - Respectueux - Secret - Sensible - Sociable - Taquin - Propriétaire d'un haras de chevaux de course, paumé entre Dourdain et La Noé, près de la D794, à l'est de Rennes - Propriétaire d'une clinique vétérinaire au rez-de-chaussée d'un bâtiment dans le 20e arrondissement - Il loge au premier étage - Travaille en partenariat avec des refuges animaliers - Grand consommateur de café et insomniaque

Comment a-t-iel connu le Chat Noir ? Son éternelle reconnaissance à Theo !

Qu'est-ce qui lui a plu là-bas ? C'est le paradis, le refuge de ses insomnies. L'ambiance, les artistes, la musique, la nourriture, l'alcool et oh, les chats ! Surtout les chats. Il a des envies de croquis à ne plus savoir quoi en faire, de tatouages à encrer sur les peaux dévoilés.
Hors RP
Pseudo : Lili
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Autres comptes ? -
Comment as-tu découvert le forum ? Ici. Dernière fois que j'ai regardé, vous étiez tout en bas sur la première page. Autant vous dire que je n'ai jamais vu la couleur de la deuxième La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 1f440
Autre chose ? La dernière fois, et première fois aussi d'ailleurs, que j'ai mis les pieds en France, j'étais gamin. Je suis déjà en train de devenir meilleur ami avec Google Maps, histoire de ne pas écrire n'importe quoi. Sinon, j'ai mis un peu - beaucoup ? - de moi dans Judicaël donc j'espère qu'il vous plaira. J'ai hâte de commencer à rp avec vous, vous avez tous l'air si doux La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 1f338
Theo Athenos
Smartphone Addict ♕ 2022 // Princesse + je me suis fait gerber dessus par Billie + John Watson
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Theo Athenos
Theo Athenos
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Naissance : 14/07/1999
Second avatar : La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand F6AUN3B
# par Theo Athenos Lun 10 Juil 2023, 02:31
Bienvenue Lili La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 3381702351

Je suis très heureuse de pouvoir faire un peu plus connaissance avec toi et Judi à travers ce début de fiche La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 2074517989
Très heureuse aussi de voir que le nouvel annuaire où nous nous sommes inscrits et au sujet duquel je harcèle tous mes proches n'est pas inutile 😇

J'aime beaucoup la figure de Judi tel que tu nous la dépeint. Je le trouve déjà attachant, et j'ai hâte de pouvoir jouer avec le contraste que va apporter son amitié avec Theo. je crois qu'il ne pouvait pas rêver meilleur mentor ✨

Très hâte de lire la suite, des bisous La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 3825716085


La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand PF1rNGw

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Billie Barrett
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# par Billie Barrett Lun 10 Juil 2023, 06:57
Bienvenue à toi ! La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 3825716085

Incroyable que cet annuaire ait eu une utilité OMG  La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 1036309722 Comme quoi rien n'est à négliger, au risque de passer à côté de petites pépites comme toi La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 2749984581 J'aime ta manière d'écrire, ces longues phrases qui ne se perdent pas mais qui laissent deviner le caractère très posé du personnage, ça semble coller à merveille !

Je suis très content de voir notre Theo trouver son ami !  La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 3859689232  Et ça ne nous laisse que plein d'espoirs à nous autres, qui attendons notre tour aussi La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 872464174

Bon courage pour la suite de ta rédaction ! ❤


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Quentin Durand
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Quentin Durand
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Second avatar : La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand Et8j
# par Quentin Durand Lun 10 Juil 2023, 09:11
Oh grave content de voir par ici un tel personnage, j'ai hâte de voir ce qu'il donnera sur le forum. Bienvenue et bon courage pour la suite de la fiche !


What defines a straight man's straight?
Is it the boxer in the briefs or a 12 ounce steak?Mother Mother - Verbatim  
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Judicaël Briand
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Métier : Vétérinaire - Osthéopathe équin - Tatoueur
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# par Judicaël Briand Mar 11 Juil 2023, 00:57
J'ai l'impression que ce pauvre annuaire ne reçoit pas la reconnaissance qu'il mérite. Il était temps que quelqu'un vienne redorer son blason La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 2600585294

Theo > Encore merci La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 3859689232
Très heureux que ce début de fiche te plaise ! J'espère que la suite sera à la hauteur de tes espérances
J'ai moi aussi très hâte d'explorer la dynamique entre Theo et Judicaël La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 1f338

Des bisous La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 2074517989

Billie > Merci ! La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 3825716085
Et merci pour le giga boost de confiance, je suis flatté que mes phrases à rallonges te plaisent ! La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 2764

Quentin > Je te retourne le compliment, un plaisir de voir un personnage tel que Quentin La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 2600 Merci !
James White
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James White
James White
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Métier : Régisseur lumière || Cavalier de para-dressage
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# par James White Mar 11 Juil 2023, 11:50
Ouuuuuh je pense qu'on va avoir un lien tous les deux 👀
Hâte de lire ton histoire en tout cas, bon courage pour la suite de l'écriture !
Judicaël Briand
Sherlock Holmes
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Judicaël Briand
Judicaël Briand
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Crédits : Chongtak (ctkcave)
Métier : Vétérinaire - Osthéopathe équin - Tatoueur
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# par Judicaël Briand Mar 11 Juil 2023, 16:53
Avec plaisir, très envie de faire la connaissance de James et Wolfgang La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 1f440 Merci pour ton message !
Myrtil A. Ombredane
https://le-chat-noir.forumactif.com/t910-myrtil-aubin-herve-ombredane#20206https://le-chat-noir.forumactif.com/t939-m-a-h-son-petit-monde#20569https://le-chat-noir.forumactif.com/t1489-mah-ombredane#30894
Myrtil A. Ombredane
Myrtil A. Ombredane
Crédits : Lio Fotia ∗ Promare
Métier : Externe ∗ Décorateur-scénographe junior
Naissance : 03/09/1999
Second avatar : ♥
# par Myrtil A. Ombredane Ven 14 Juil 2023, 14:48
Pfffrt jpp cet annuaire 😂 Ravie qu'on t'ai fait oublier les autres pages 😌
Bienvenue à toi sur le forum ✨
Je suis comme tout le monde ici très intriguée à l'idée de découvrir le lien entre Judi et Theo, qui ont l'air si différent sur le papier !
Je trouve que Judi est un personnage très original, j'ai hâte de voir comment il va s'intégrer parmi ceux qui sont déjà là. J'aime beaucoup ta plume également.
Bon courage pour la fin de ta fiche La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 418362661


parle en saumon #FA8072sa ficheses liens
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Rhiannon Byrne
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Rhiannon Byrne
Rhiannon Byrne
Crédits : yours truly
Métier : Pianiste et compositrice
# par Rhiannon Byrne Ven 14 Juil 2023, 20:13
Hello et bienvenue, quel personnage moultement CLASSE, et très très hâte de voir ce que ce lien avec Théo va donner, et décidément la moyenne d'âge des persos sur le forum monte en ce moment et j'en suis absolument ravie La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 3381702351 Monsieur étant vétérinaire, je viendrais sûrement t'embêter pour un petit lien avec mon perso qui a un chat qu'elle adore plus tard, si ça te dis! Bonne continuation pour ta fiche >:) <3


Rhiannon parle en b996f2
Sybille Leroy
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Sybille Leroy
Sybille Leroy
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Crédits : Yizheng Ke - Gracie Abrams - Marie <3
Métier : Violoniste
Naissance : 17/09/1996
Second avatar : La vie est une fleur. Fragile. Éphémère. Magnifique. | Judicaël Briand 9b12d4393bc77c633ac542d3728a4443
# par Sybille Leroy Ven 14 Juil 2023, 21:45
Bienvenuuue ✨

Ce FEAT de qualité ! J'applaudis.
Il a l'air très intéressant ce Judicaël (j'adore le prénom, j'avais oublié son existence tellement qu'il semble rare) et ta plume le met déjà très bien en valeur, j'ai vraiment hâte de lire tes rps ~ :D


hands are unbearably beautiful; they hold on to things, they let things go.
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